Accueil > Culture > Cinéma > Mercredi cinéma : "Main dans la main" de Valérie Donzelli avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm…
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Mercredi cinéma : "Main dans la main" de Valérie Donzelli avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm…

Publié le : 19-12-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

MAIN DANS LA MAIN de Valérie DonzelliZoom nouveauté : "Main dans la main" de Valérie Donzelli

L'histoire
Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est employé d’un miroitier de province. Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer.
Un film de Valérie Donzelli avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Valérie Donzelli…

 

Bonus : propos de Valérie Donzelli, réalisatrice du film

Un baiser foudroyant, puis se retrouver « collés » de manière arbitraire et prosaïque… "Main dans la main" démystifie la rencontre amoureuse : comme s’il y avait coup de foudre sans la dimension « du désir » qui fait que l’on voit tout en rose…
Oui c’est vrai, mais je voulais avant tout traiter du rapport fusionnel, sous différentes formes : un frère et une sœur qui habitent encore ensemble (Joachim et Véro), et deux amies dans un rapport d’exclusivité sentimentale (Hélène et Constance). Et puis Hélène et Joachim, frappés par le sort, se retrouvent liés, collés et cela crée une fusion arbitraire, magique, pas du tout psychologique qui va les isoler, les rapprocher et par la force des choses les défusionner des deux autres.
Au départ, il n’est pas question d’amour, entre Hélène et Joachim, ils subissent leur sort et a priori tout les sépare. Mais ce sortilège les propulse dans l’intimité de l’un et de l’autre… pour finalement s’apercevoir qu’ils s’apprécient, qu’ils se comprennent, qu’ils se complètent. Vivre avec quelqu’un au quotidien est toujours une expérience intime particulière. Je crois qu’on ne connaît pas vraiment les gens tant qu’on ne vit pas avec eux.

MAIN DANS LA MAIN de Valérie DonzelliPourquoi cette envie d’aborder le sujet de la fusion ?
J’ai un frère qui est né le même jour que moi, à deux ans d’écart. Du coup, on fêtait nos anniversaires en même temps… Je ne sais pas si c’est dû à ça mais je suis très fusionnelle dans la vie, l’autre est presque une extension de moi-même. C’est parfois difficile à vivre car derrière ces rapports fusionnels se cache la peur de l’abandon. Bref, je trouvais rigolo de traiter de cette expérience de « couple » fusionnelle. Le cinéma peut permettre de concrétiser des choses encombrantes dans la vie, pour s’en amuser et peut-être mieux les supporter.
Mais le film est une rencontre entre deux personnages, qui vont évoluer ensemble tout au long de l’histoire. C‘est un parcours initiatique. C’est le point commun de mes trois films. La rencontre, le couple et ce qu’ils ont appris. Dans "La Reine des pommes" c’était la rupture sentimentale qui lui permettait de rencontrer Rachel, d’être ainsi sujet de sa vie, dans "La Guerre est déclarée", c’est la perte de l’insouciance, et l’épreuve qu’ils surmonteront ensemble, et dans "Main dans la main", c’est une rupture forcée, qui amène une ouverture et une rencontre.

Etre collés l’un à l’autre au sens premier du terme… Comment vous est arrivée cette idée à la fois métaphorique et très visuelle ?

Je crois qu’elle m’est venue lorsque j’étalonnais La Guerre est déclarée – alors que j’étais en train d’écrire le scénario du film avec Jérémie Elkaïm et Gilles Marchand. Face au split screen qui met en parallèle des images différentes pour en comparer les couleurs, je me suis dit : « Tiens, c’est MAIN DANS LA MAIN de Valérie Donzellimarrant, on a l’impression que ces deux plans hétéroclites sont collés. » Même si l’idée était loufoque et risquée, c’était une vraie excitation de spectatrice, le moteur. Ce qui est jubilatoire avec le cinéma, c’est qu’on peut tout s’autoriser, à condition de bien l’incarner. C’est ça qui est difficile, pas d’avoir des idées.

Comme dans vos deux précédents films, il n’y a pas de second degré chez vos personnages. On a un accès direct à leur intériorité, ils ne sont jamais dans la duplicité ou la manipulation.
J’aime quand les personnages suivent une ligne claire, qu’ils disent les choses et agissent de manière frontale. Je suis très premier degré dans la vie, c’est peut-être pour ça. J’aime aussi quand les personnages ont une vraie intelligence de cœur, même quand ils sont méchants ou agressifs comme Constance, ou Rachel dans "La Reine des pommes", ils sont humainement corrects. C’est ainsi qu’ils peuvent tous cohabiter ensemble. Ils ont une forme de grandeur, qui ne les rend pas mesquins. Pour moi, ce sont des héros modernes.

Joachim et Hélène, c’est d’abord deux milieux sociaux que tout sépare radicalement…
Oui dans la forme mais pas dans le fond. Ils regardent en fait dans la même direction. C’est ce qui fait qu’ils s’aimeront. Même si Hélène Marchal a un chauffeur, elle rejoint Joachim sur le plan politique : ils ont une même façon d’aborder la vie, de se comporter. Elle est davantage que lui dans l’apparence, mais elle finit par abandonner son masque.
Je viens d’un milieu très mélangé socialement. Ma mère était issue d’une grande famille de fromagers, elle avait des précepteurs quand elle était petite. Alors que mon père est un fils d’immigrés italiens, peintre et sculpteur. J’ai l’impression de connaître tous les personnages du film, de les avoir rencontrés, que cela soit le ministre, Nelly, la petite assistante, Jean-Pierre le voisin dépressif ou la famille de Véro et Jojo. Je trouvais ça amusant de faire cohabiter des personnages socialement si différents.

Pourquoi Commercy ?
MAIN DANS LA MAIN de Valérie DonzelliC’est une commune située dans le département de la Meuse. La Meuse c’est la région de mon enfance. J’y ai passé toutes mes vacances petite car mes grands-parents (maternels et paternels) habitaient là-bas. Je connais bien les paysages lorrains et leur lumière, qui en automne sont vraiment magnifiques. Cela me faisait plaisir de retourner là-bas et de faire ainsi découvrir cette région à travers le film; région qui était si chère à ma mère.

Vous jouez avec les clichés mais vous n’êtes jamais méprisante…
Pour moi, c’est plus facile de partir du cliché, mais ne pas coller à son image est toujours un défi. Sur "Main dans la main", le plus difficile était justement d’obtenir cet équilibre. Par exemple, la famille de Véro et Jojo est assez chargée : ils vivent en communauté dans cette maison à la campagne, il est miroitier, elle est factrice, le mari, J.F., prof de sport qui aime regarder la télé… mais tout cela n’implique pas pour autant qu’ils se comportent comme des beaufs. Personnellement, je suis très touchée par le personnage de J.F. et la dévotion qu’il a pour sa femme, on ne s’y attend pas.
Au cinéma, les personnages stéréotypés m’intéressent car derrière cette apparente simplicité, c’est toujours plus compliqué et particulier. Même s’ils ont l’air naïf, les personnages ne sont pas idiots, ils ont une profondeur, une intelligence humaine. J’adore que Véronique soit fière de son travail, parce que pour elle l’important est d’avoir un travail, même si le salaire est modeste. Pour autant, je comprends tout aussi bien Hélène Marchal et Constance de La Porte. Elles ne sont pas dupes de leur isolement doré mais en même temps, elles n’ont pas envie d’être pauvres et elles ont raison, c’est chiant d’être pauvre. Mais je ne joue pas non plus les pauvres contre les riches. Le film n‘est pas politique dans ce sens là. Le plus important, ce n’est pas le travail qu’on fait ou l’argent qu’on gagne, ou la façon qu’on a de s’habiller, ou de se tenir à table mais la question de fond : quelle entente on a. Et puis ce qui est excitant dans une histoire, c’est la trajectoire des personnages, qu’ils évoluent. C‘est leur chemin qu’on raconte. D’ailleurs à la fin du film, tous les personnages ont bougé. Et peu importe que ce soit en faisant un autre enfant ou en partant à New York, l’essentiel est qu’ils trouvent la vie qui leur convient… Véro le dit : « il y a une différence entre la vie qu’on fantasme et la vie qui nous correspond. » Ce à quoi son mari lui répond d’ailleurs : « Je sais pas, moi j’ai jamais fantasmé sur ma vie. »
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Télé Gaucho" de Michel Leclerc
"Le noir (te) vous va si bien" de Jacques Bral
"Populaire" de Régis Roinsard
"Thérèse Desqueyrous" de Claude Miller
"Après mai" d'Olivier Assayas
"Augustine" d'Alice Winocour
"Une famille respectable" de Massoud Bakhshi
"Stars 80" de Thomas Langmann
"Au galop" de Louis-Do de Lencquesaing
"Dans la maison" de François Ozon

 

 

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

MAIN DANS LA MAIN de Valérie DonzelliZoom nouveauté : "Main dans la main" de Valérie Donzelli

L'histoire
Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est employé d’un miroitier de province. Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer.
Un film de Valérie Donzelli avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Valérie Donzelli…

 

Bonus : propos de Valérie Donzelli, réalisatrice du film

Un baiser foudroyant, puis se retrouver « collés » de manière arbitraire et prosaïque… "Main dans la main" démystifie la rencontre amoureuse : comme s’il y avait coup de foudre sans la dimension « du désir » qui fait que l’on voit tout en rose…
Oui c’est vrai, mais je voulais avant tout traiter du rapport fusionnel, sous différentes formes : un frère et une sœur qui habitent encore ensemble (Joachim et Véro), et deux amies dans un rapport d’exclusivité sentimentale (Hélène et Constance). Et puis Hélène et Joachim, frappés par le sort, se retrouvent liés, collés et cela crée une fusion arbitraire, magique, pas du tout psychologique qui va les isoler, les rapprocher et par la force des choses les défusionner des deux autres.
Au départ, il n’est pas question d’amour, entre Hélène et Joachim, ils subissent leur sort et a priori tout les sépare. Mais ce sortilège les propulse dans l’intimité de l’un et de l’autre… pour finalement s’apercevoir qu’ils s’apprécient, qu’ils se comprennent, qu’ils se complètent. Vivre avec quelqu’un au quotidien est toujours une expérience intime particulière. Je crois qu’on ne connaît pas vraiment les gens tant qu’on ne vit pas avec eux.

MAIN DANS LA MAIN de Valérie DonzelliPourquoi cette envie d’aborder le sujet de la fusion ?
J’ai un frère qui est né le même jour que moi, à deux ans d’écart. Du coup, on fêtait nos anniversaires en même temps… Je ne sais pas si c’est dû à ça mais je suis très fusionnelle dans la vie, l’autre est presque une extension de moi-même. C’est parfois difficile à vivre car derrière ces rapports fusionnels se cache la peur de l’abandon. Bref, je trouvais rigolo de traiter de cette expérience de « couple » fusionnelle. Le cinéma peut permettre de concrétiser des choses encombrantes dans la vie, pour s’en amuser et peut-être mieux les supporter.
Mais le film est une rencontre entre deux personnages, qui vont évoluer ensemble tout au long de l’histoire. C‘est un parcours initiatique. C’est le point commun de mes trois films. La rencontre, le couple et ce qu’ils ont appris. Dans "La Reine des pommes" c’était la rupture sentimentale qui lui permettait de rencontrer Rachel, d’être ainsi sujet de sa vie, dans "La Guerre est déclarée", c’est la perte de l’insouciance, et l’épreuve qu’ils surmonteront ensemble, et dans "Main dans la main", c’est une rupture forcée, qui amène une ouverture et une rencontre.

Etre collés l’un à l’autre au sens premier du terme… Comment vous est arrivée cette idée à la fois métaphorique et très visuelle ?

Je crois qu’elle m’est venue lorsque j’étalonnais La Guerre est déclarée – alors que j’étais en train d’écrire le scénario du film avec Jérémie Elkaïm et Gilles Marchand. Face au split screen qui met en parallèle des images différentes pour en comparer les couleurs, je me suis dit : « Tiens, c’est MAIN DANS LA MAIN de Valérie Donzellimarrant, on a l’impression que ces deux plans hétéroclites sont collés. » Même si l’idée était loufoque et risquée, c’était une vraie excitation de spectatrice, le moteur. Ce qui est jubilatoire avec le cinéma, c’est qu’on peut tout s’autoriser, à condition de bien l’incarner. C’est ça qui est difficile, pas d’avoir des idées.

Comme dans vos deux précédents films, il n’y a pas de second degré chez vos personnages. On a un accès direct à leur intériorité, ils ne sont jamais dans la duplicité ou la manipulation.
J’aime quand les personnages suivent une ligne claire, qu’ils disent les choses et agissent de manière frontale. Je suis très premier degré dans la vie, c’est peut-être pour ça. J’aime aussi quand les personnages ont une vraie intelligence de cœur, même quand ils sont méchants ou agressifs comme Constance, ou Rachel dans "La Reine des pommes", ils sont humainement corrects. C’est ainsi qu’ils peuvent tous cohabiter ensemble. Ils ont une forme de grandeur, qui ne les rend pas mesquins. Pour moi, ce sont des héros modernes.

Joachim et Hélène, c’est d’abord deux milieux sociaux que tout sépare radicalement…
Oui dans la forme mais pas dans le fond. Ils regardent en fait dans la même direction. C’est ce qui fait qu’ils s’aimeront. Même si Hélène Marchal a un chauffeur, elle rejoint Joachim sur le plan politique : ils ont une même façon d’aborder la vie, de se comporter. Elle est davantage que lui dans l’apparence, mais elle finit par abandonner son masque.
Je viens d’un milieu très mélangé socialement. Ma mère était issue d’une grande famille de fromagers, elle avait des précepteurs quand elle était petite. Alors que mon père est un fils d’immigrés italiens, peintre et sculpteur. J’ai l’impression de connaître tous les personnages du film, de les avoir rencontrés, que cela soit le ministre, Nelly, la petite assistante, Jean-Pierre le voisin dépressif ou la famille de Véro et Jojo. Je trouvais ça amusant de faire cohabiter des personnages socialement si différents.

Pourquoi Commercy ?
MAIN DANS LA MAIN de Valérie DonzelliC’est une commune située dans le département de la Meuse. La Meuse c’est la région de mon enfance. J’y ai passé toutes mes vacances petite car mes grands-parents (maternels et paternels) habitaient là-bas. Je connais bien les paysages lorrains et leur lumière, qui en automne sont vraiment magnifiques. Cela me faisait plaisir de retourner là-bas et de faire ainsi découvrir cette région à travers le film; région qui était si chère à ma mère.

Vous jouez avec les clichés mais vous n’êtes jamais méprisante…
Pour moi, c’est plus facile de partir du cliché, mais ne pas coller à son image est toujours un défi. Sur "Main dans la main", le plus difficile était justement d’obtenir cet équilibre. Par exemple, la famille de Véro et Jojo est assez chargée : ils vivent en communauté dans cette maison à la campagne, il est miroitier, elle est factrice, le mari, J.F., prof de sport qui aime regarder la télé… mais tout cela n’implique pas pour autant qu’ils se comportent comme des beaufs. Personnellement, je suis très touchée par le personnage de J.F. et la dévotion qu’il a pour sa femme, on ne s’y attend pas.
Au cinéma, les personnages stéréotypés m’intéressent car derrière cette apparente simplicité, c’est toujours plus compliqué et particulier. Même s’ils ont l’air naïf, les personnages ne sont pas idiots, ils ont une profondeur, une intelligence humaine. J’adore que Véronique soit fière de son travail, parce que pour elle l’important est d’avoir un travail, même si le salaire est modeste. Pour autant, je comprends tout aussi bien Hélène Marchal et Constance de La Porte. Elles ne sont pas dupes de leur isolement doré mais en même temps, elles n’ont pas envie d’être pauvres et elles ont raison, c’est chiant d’être pauvre. Mais je ne joue pas non plus les pauvres contre les riches. Le film n‘est pas politique dans ce sens là. Le plus important, ce n’est pas le travail qu’on fait ou l’argent qu’on gagne, ou la façon qu’on a de s’habiller, ou de se tenir à table mais la question de fond : quelle entente on a. Et puis ce qui est excitant dans une histoire, c’est la trajectoire des personnages, qu’ils évoluent. C‘est leur chemin qu’on raconte. D’ailleurs à la fin du film, tous les personnages ont bougé. Et peu importe que ce soit en faisant un autre enfant ou en partant à New York, l’essentiel est qu’ils trouvent la vie qui leur convient… Véro le dit : « il y a une différence entre la vie qu’on fantasme et la vie qui nous correspond. » Ce à quoi son mari lui répond d’ailleurs : « Je sais pas, moi j’ai jamais fantasmé sur ma vie. »
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Télé Gaucho" de Michel Leclerc
"Le noir (te) vous va si bien" de Jacques Bral
"Populaire" de Régis Roinsard
"Thérèse Desqueyrous" de Claude Miller
"Après mai" d'Olivier Assayas
"Augustine" d'Alice Winocour
"Une famille respectable" de Massoud Bakhshi
"Stars 80" de Thomas Langmann
"Au galop" de Louis-Do de Lencquesaing
"Dans la maison" de François Ozon

 

 

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Cinéma"


Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28