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Mercredi cinéma : "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles Lellouche.

Publié le : 21-11-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheZoom nouveauté : "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller

L'histoire
Dans les Landes, on arrange les mariages pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux; mais cette jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région. Pour se libérer du destin qu’on lui impose, elle tentera tout pour vivre pleinement sa vie…
Un film de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier, Catherine Arditi, Isabelle Sadoyan, Francis Perrin

 

Bonus : propos d'Audrey Tautou, héroïne du film

Claude Miller affirme qu’il n’aurait pas développé le scénario de "Thérèse Desqueyroux" si vous n’aviez pas accepté le rôle.
Il m’a envoyé le roman très en amont en me demandant si le personnage m’intéressait. J’étais évidemment très enthousiaste. Thérèse, c’était une partition rêvée ; un emploi très différent de tout ce qu’on m’avait proposé jusque-là. Claude et moi nous étions déjà rencontrés il y a une dizaine d’années pour un film. Il ne m’avait pas choisie. On s’est revus un peu plus tard pour un autre projet mais cette fois c’était moi qui n’étais pas libre. Et maintenant il y a « Thérèse ».

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheVous êtes d’un mystère et d’une dureté qu’on ne vous connaissait pas.
Thérèse est quelqu’un de cérébral. Elle parle finalement peu. On ne se livre jamais dans cette famille. En la jouant, je me demandais constamment : « Que pense-t-elle à cet instant précis ? ». Son cheminement intérieur était pour moi aussi important que le texte que j’avais à dire. Pendant tout le tournage, je ne me suis jamais autorisée une seconde d’improvisation, je savais exactement où elle en était de son tumulte intérieur. Thérèse parle deux langages : le premier, celui qu’on entend ; et le deuxième, simultané, ce qu’elle ne peut pas exprimer. En étant forcée de se taire, elle a constamment un dialogue intérieur avec elle-même.

Vous rendez parfaitement le tumulte qui bouillonne en elle.
Pour chaque scène, j’avais écrit, parallèlement au scénario, des éléments de ce dialogue intérieur. J’imaginais quels sentiments, quels agacements elle éprouvait pour Bernard, pour cette famille, les véritables mots qu’elle aurait voulu leur dire.

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheAvez-vous parlé avec Claude Miller de ces textes « imaginaires » ?
Curieusement non. Mais lorsque j’avais des doutes sur la posture de Thérèse, j’en discutais avec lui. Par exemple, lorsqu’elle revient voir Bernard, juste avant le procès, qu’il lui demande si elle a préparé sa défense et qu’elle lui répond non, je me demandais dans quel état d’esprit elle se trouvait. Avait-elle de la culpabilité ? Claude m’a juste dit : « Elle a l’orgueil. ». Je revois encore son annotation sur le scénario : « Pas de pitié pour les imbéciles ! ».

C’est une très belle scène.

Oui. Pour la première fois, on ne parle pas de choses superficielles. On ne parle ni de propriétés, ni de nourriture ni de météo. Il y a enfin une complicité, une vérité et une intimité qui s’instaurent dans leur relation alors qu’on aurait imaginé tout le contraire. C’est tout le cinéma de Claude Miller : il apporte la vie dans toute sa complexité et échappe toujours au cliché. Personne n’est uniquement benêt ou simple ou gentil ou mauvais. Il met le spectateur en position de réfléchir, il fait confiance à son intelligence.

Comment vous a-t-il dirigée ?

Son regard était d’une précision incroyable. Il décelait absolument tout ce que je pouvais lui proposer. J’avais l’impression que nous étions deux dans ma tête ! Rien ne lui échappait. J’allais le voir pour lui demander s’il ne voulait pas que j’accentue un petit peu tel ou tel sentiment pour le rendre plus explicite et ce n’était jamais nécessaire. Tout lui avait déjà semblé parfaitement clair. Il avait le même regard que le mien sur Thérèse mais j’ai mis quelques jours à le comprendre. Sincèrement, je m’étais fait une toute autre idée de sa direction d’acteurs. Elle a quelque chose de très mystérieux.

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheClaude Miller dit qu’on ne donne pas d’indications à un grand acteur.
C’est vrai qu’il en donnait très peu, ce qui d’ailleurs m’a quelque peu déstabilisée au début du tournage ! Il plaisantait : « Peut-être que je ne suis pas assez exigeant. » C’est un homme et un metteur en scène particulier. Il a une telle acuité et une telle sensibilité que, lorsque vous le rencontrez, vous avez la sensation qu’après cinq minutes de conversation, il en sait davantage sur vous que vous en trente-cinq ans de vie. J’ai éprouvé la même chose avec Stephen Frears en tournant "Dirty Pretty Things". Ce sont des gens qui s’intéressent aux autres, qui les aiment et les respectent. Sur le tournage de "Thérèse", Claude nous a vraiment donné une leçon de vie. Il est d’une patience et d’une gentillesse rares. Lorsqu’on voit le film qu’il a fait ? magnifique et implacable ?, on se dit que c’est fou d’avoir réalisé une œuvre pareille avec tant de simplicité.

Revenons au personnage de Thérèse.
C’est une femme cultivée qui a beaucoup lu et ses lectures lui ont ouvert d’autres fenêtres sur le monde. Elle a un grand désir de liberté mais elle se plie au poids des conventions. Elle est pleine de contradictions ? ses pensées se bousculent constamment. En décidant de se marier, Thérèse espère sincèrement trouver la délivrance et faire taire ce qui l’encombre. Mais ce mariage ne change rien, bien au contraire… lorsqu’elle réalise que sa belle-sœur, Anne, pourrait tout quitter pour Jean Azevedo et échapper ainsi à la prison familiale, Bernard devient alors l’incarnation de son malheur. Elle finit par l’empoisonner. J’aime qu’elle ne se pose jamais en victime. Même lorsqu’elle est enfermée, qu’elle passe des « barreaux de la famille » à ceux d’une vraie geôle, elle ne pleure pas sur elle-même. À ce moment-là, elle devient juste indifférente à la vie.

C’est une résistante.
Oui et non justement ! Mais il y a de la provocation chez elle. La scène où sa famille l’oblige à descendre de la chambre où elle est recluse pour recevoir Anne et son fiancé le montre très bien : Elle se présente en sachant que le spectacle qu’elle va donner ne sera que le reflet de leur monstruosité et se dit : « Vous voulez que je joue le jeu ? D’accord, je vais le jouer mais si vous saviez comme je vous méprise … »

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheVous réussissez à faire passer ses tourments da façon presqu’organique.
J’ai essayé de lui donner son propre rythme, qu’il soit différent de celui des autres. Elle seule doit vivre en gérant un cerveau en constante ébullition. Et plus le temps passe, plus elle devient spectatrice et prend du recul. C’est pourquoi, j’ai imaginé qu’il y avait quelque chose de plus lent chez elle comme si elle devait sans cesse se retenir d’exploser.

Gilles Lellouche raconte que vous avez énormément travaillé ensemble sur le film.
Nous avions parfaitement conscience du cadeau que Claude nous offrait et nous avions un trac phénoménal. Gilles et moi avons abordé ce film avec une implication, un engagement et un désir différents de ce que nous avions connu jusqu’ici. Pas parce que Claude était malade – ça n’est absolument jamais entré en ligne de compte. Chaque soir, on parlait beaucoup de nos personnages, de leur évolution et de ces moments où leur relation bascule imperceptiblement.

Avec ce rôle, on a le sentiment qu’une nouvelle page s’ouvre dans votre carrière.
Je ne suis plus la même femme que lorsque j’avais vingt-deux ans, je ne me sens plus légitime dans les rôles de jeunes premières. Avec "Coco avant Chanel", d’Anne Fontaine, j’avais déjà abordé un autre registre mais "Thérèse Desqueyroux" m’a amenée sur un terrain encore différent et que j’ai adoré explorer. C’est un emploi plus violent, plus complexe et plus transgressif aussi. Claude était le maître de ça. Ce rôle est arrivé à un moment de ma vie où j’avais sûrement un désir inconscient de changement.
(Extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Après mai" d'Olivier Assayas
"Augustine" d'Alice Winocour
"Une famille respectable" de Massoud Bakhshi
"Stars 80" de Thomas Langmann
"Au galop" de Louis-Do de Lencquesaing
"Dans la maison" de François Ozon
"Reality" de Matteo Garrone

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheZoom nouveauté : "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller

L'histoire
Dans les Landes, on arrange les mariages pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux; mais cette jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région. Pour se libérer du destin qu’on lui impose, elle tentera tout pour vivre pleinement sa vie…
Un film de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier, Catherine Arditi, Isabelle Sadoyan, Francis Perrin

 

Bonus : propos d'Audrey Tautou, héroïne du film

Claude Miller affirme qu’il n’aurait pas développé le scénario de "Thérèse Desqueyroux" si vous n’aviez pas accepté le rôle.
Il m’a envoyé le roman très en amont en me demandant si le personnage m’intéressait. J’étais évidemment très enthousiaste. Thérèse, c’était une partition rêvée ; un emploi très différent de tout ce qu’on m’avait proposé jusque-là. Claude et moi nous étions déjà rencontrés il y a une dizaine d’années pour un film. Il ne m’avait pas choisie. On s’est revus un peu plus tard pour un autre projet mais cette fois c’était moi qui n’étais pas libre. Et maintenant il y a « Thérèse ».

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheVous êtes d’un mystère et d’une dureté qu’on ne vous connaissait pas.
Thérèse est quelqu’un de cérébral. Elle parle finalement peu. On ne se livre jamais dans cette famille. En la jouant, je me demandais constamment : « Que pense-t-elle à cet instant précis ? ». Son cheminement intérieur était pour moi aussi important que le texte que j’avais à dire. Pendant tout le tournage, je ne me suis jamais autorisée une seconde d’improvisation, je savais exactement où elle en était de son tumulte intérieur. Thérèse parle deux langages : le premier, celui qu’on entend ; et le deuxième, simultané, ce qu’elle ne peut pas exprimer. En étant forcée de se taire, elle a constamment un dialogue intérieur avec elle-même.

Vous rendez parfaitement le tumulte qui bouillonne en elle.
Pour chaque scène, j’avais écrit, parallèlement au scénario, des éléments de ce dialogue intérieur. J’imaginais quels sentiments, quels agacements elle éprouvait pour Bernard, pour cette famille, les véritables mots qu’elle aurait voulu leur dire.

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheAvez-vous parlé avec Claude Miller de ces textes « imaginaires » ?
Curieusement non. Mais lorsque j’avais des doutes sur la posture de Thérèse, j’en discutais avec lui. Par exemple, lorsqu’elle revient voir Bernard, juste avant le procès, qu’il lui demande si elle a préparé sa défense et qu’elle lui répond non, je me demandais dans quel état d’esprit elle se trouvait. Avait-elle de la culpabilité ? Claude m’a juste dit : « Elle a l’orgueil. ». Je revois encore son annotation sur le scénario : « Pas de pitié pour les imbéciles ! ».

C’est une très belle scène.

Oui. Pour la première fois, on ne parle pas de choses superficielles. On ne parle ni de propriétés, ni de nourriture ni de météo. Il y a enfin une complicité, une vérité et une intimité qui s’instaurent dans leur relation alors qu’on aurait imaginé tout le contraire. C’est tout le cinéma de Claude Miller : il apporte la vie dans toute sa complexité et échappe toujours au cliché. Personne n’est uniquement benêt ou simple ou gentil ou mauvais. Il met le spectateur en position de réfléchir, il fait confiance à son intelligence.

Comment vous a-t-il dirigée ?

Son regard était d’une précision incroyable. Il décelait absolument tout ce que je pouvais lui proposer. J’avais l’impression que nous étions deux dans ma tête ! Rien ne lui échappait. J’allais le voir pour lui demander s’il ne voulait pas que j’accentue un petit peu tel ou tel sentiment pour le rendre plus explicite et ce n’était jamais nécessaire. Tout lui avait déjà semblé parfaitement clair. Il avait le même regard que le mien sur Thérèse mais j’ai mis quelques jours à le comprendre. Sincèrement, je m’étais fait une toute autre idée de sa direction d’acteurs. Elle a quelque chose de très mystérieux.

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheClaude Miller dit qu’on ne donne pas d’indications à un grand acteur.
C’est vrai qu’il en donnait très peu, ce qui d’ailleurs m’a quelque peu déstabilisée au début du tournage ! Il plaisantait : « Peut-être que je ne suis pas assez exigeant. » C’est un homme et un metteur en scène particulier. Il a une telle acuité et une telle sensibilité que, lorsque vous le rencontrez, vous avez la sensation qu’après cinq minutes de conversation, il en sait davantage sur vous que vous en trente-cinq ans de vie. J’ai éprouvé la même chose avec Stephen Frears en tournant "Dirty Pretty Things". Ce sont des gens qui s’intéressent aux autres, qui les aiment et les respectent. Sur le tournage de "Thérèse", Claude nous a vraiment donné une leçon de vie. Il est d’une patience et d’une gentillesse rares. Lorsqu’on voit le film qu’il a fait ? magnifique et implacable ?, on se dit que c’est fou d’avoir réalisé une œuvre pareille avec tant de simplicité.

Revenons au personnage de Thérèse.
C’est une femme cultivée qui a beaucoup lu et ses lectures lui ont ouvert d’autres fenêtres sur le monde. Elle a un grand désir de liberté mais elle se plie au poids des conventions. Elle est pleine de contradictions ? ses pensées se bousculent constamment. En décidant de se marier, Thérèse espère sincèrement trouver la délivrance et faire taire ce qui l’encombre. Mais ce mariage ne change rien, bien au contraire… lorsqu’elle réalise que sa belle-sœur, Anne, pourrait tout quitter pour Jean Azevedo et échapper ainsi à la prison familiale, Bernard devient alors l’incarnation de son malheur. Elle finit par l’empoisonner. J’aime qu’elle ne se pose jamais en victime. Même lorsqu’elle est enfermée, qu’elle passe des « barreaux de la famille » à ceux d’une vraie geôle, elle ne pleure pas sur elle-même. À ce moment-là, elle devient juste indifférente à la vie.

C’est une résistante.
Oui et non justement ! Mais il y a de la provocation chez elle. La scène où sa famille l’oblige à descendre de la chambre où elle est recluse pour recevoir Anne et son fiancé le montre très bien : Elle se présente en sachant que le spectacle qu’elle va donner ne sera que le reflet de leur monstruosité et se dit : « Vous voulez que je joue le jeu ? D’accord, je vais le jouer mais si vous saviez comme je vous méprise … »

Thérèse Desqueyroux de Claude Miller avec Audrey Tautou et Gilles LelloucheVous réussissez à faire passer ses tourments da façon presqu’organique.
J’ai essayé de lui donner son propre rythme, qu’il soit différent de celui des autres. Elle seule doit vivre en gérant un cerveau en constante ébullition. Et plus le temps passe, plus elle devient spectatrice et prend du recul. C’est pourquoi, j’ai imaginé qu’il y avait quelque chose de plus lent chez elle comme si elle devait sans cesse se retenir d’exploser.

Gilles Lellouche raconte que vous avez énormément travaillé ensemble sur le film.
Nous avions parfaitement conscience du cadeau que Claude nous offrait et nous avions un trac phénoménal. Gilles et moi avons abordé ce film avec une implication, un engagement et un désir différents de ce que nous avions connu jusqu’ici. Pas parce que Claude était malade – ça n’est absolument jamais entré en ligne de compte. Chaque soir, on parlait beaucoup de nos personnages, de leur évolution et de ces moments où leur relation bascule imperceptiblement.

Avec ce rôle, on a le sentiment qu’une nouvelle page s’ouvre dans votre carrière.
Je ne suis plus la même femme que lorsque j’avais vingt-deux ans, je ne me sens plus légitime dans les rôles de jeunes premières. Avec "Coco avant Chanel", d’Anne Fontaine, j’avais déjà abordé un autre registre mais "Thérèse Desqueyroux" m’a amenée sur un terrain encore différent et que j’ai adoré explorer. C’est un emploi plus violent, plus complexe et plus transgressif aussi. Claude était le maître de ça. Ce rôle est arrivé à un moment de ma vie où j’avais sûrement un désir inconscient de changement.
(Extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Après mai" d'Olivier Assayas
"Augustine" d'Alice Winocour
"Une famille respectable" de Massoud Bakhshi
"Stars 80" de Thomas Langmann
"Au galop" de Louis-Do de Lencquesaing
"Dans la maison" de François Ozon
"Reality" de Matteo Garrone

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