Accueil > Culture > Cinéma > Mercredi cinéma : "Un enfant de toi" de Jacques Doillon avec Lou Doillon et Samuel Benchetrit.
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Mercredi cinéma : "Un enfant de toi" de Jacques Doillon avec Lou Doillon et Samuel Benchetrit.

Publié le : 26-12-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Un enfant de toi de Jacques DoillonZoom nouveauté : "Un enfant de toi" de Jacques Doillon

L'hisoire
Du haut de ses 7 ans, Lina s’interroge : ses parents, très aimés et bien séparés, se retrouvent-ils en douce ? Elle en a bientôt la preuve. C’est dingue ! Et sa mère qui lui confie qu’elle veut un autre enfant comme si elle, Lina, ne suffisait pas. Et avec qui cet enfant, on se demande ? Oui, c’est dingue !
Un film de Jacques Doillon avec Lou Doillon et  Samuel Benchetrit, Malik Zidi, Marilyne Fontaine, Olga Milshtein.

 

Bonus : propos de Jacques Doillon, réalisateur du film

Quel était votre point de départ sur ce film ?
J’avais relu quelques scènes d’un vieux scénario pour un film qui n’avait pas réussi à trouver un financement. Il me semblait qu’il y avait des scènes qui pouvaient être sauvées, sous réserve d’en continuer l’écriture pour que le script reprenne une seconde vie, que j’ai envie de le filmer… Le point de départ, c’était mon désir de refuser que le film ne se fasse pas, et le point de départ du film, un retour d’amour d’une femme et d’un homme avec un enfant, obligés de se cacher après avoir vécu des années ensemble.
Un enfant de toi de Jacques DoillonUne des volontés était de mettre l’enfant devant et de filer des coups de pieds dans les tibias des adultes pour qu’ils acceptent de laisser l’enfant les rejoindre et jouer avec eux, en personnage « majeur ». Certainement aussi pour échapper au trio amoureux trop attendu. Dans le premier scénario, l’enfant était bien peu présent. Je l’ai retravaillé dans cette perspective de bien poser l’enfant devant. Peut-être aurais-je souhaité l’installer plus en avant encore…

Ce que je trouve beau concernant l’enfant, c’est qu’ici il n’est ni le centre ni la pièce rapportée. Il est le point depuis lequel les adultes, déjà bien immatures, se positionnent les uns par rapport aux autres. Du coup, les adultes parlent à l’enfant sans marquer aucune différence, et de son côté l’enfant peut leur parler comme s’ils étaient d’autres enfants...
Oui, il n’y a aucune différence. C’est une vaste cour de récréation. Ça a été extrêmement amusant à écrire et à filmer, aussi parce que j’avais trouvé une enfant avec assez de fantaisie pour le faire. Une autre, mal choisie, et ça n’aurait pas fonctionné. Je n’ai jamais fait de mauvaises rencontres avec les enfants ce qui explique, pour une part, pourquoi il y a autant d’enfants avec de vrais rôles dans mes films.

Un enfant de toi de Jacques DoillonVous avez beaucoup cherché ?
Pas tant que ça. À l’anniversaire de l’une de mes filles, il y avait cette petite fille de six ans, je lui ai un peu parlé, et j’en avais gardé le souvenir d’une enfant drôle et singulière. Un casting pas très heureux m’a obligé à me rappeler cette petite Olga. Par chance j’avais travaillé avec ses parents et Olga voulait faire le film.

C’est important les âges ?

J’ai souvent travaillé avec des enfants de dix-onze ans et avec des adolescents aussi, avant de filmer Ponette. Victoire, l’actrice de Ponette avait quatre ans. Sept ans, je ne m’y étais jamais frotté. Simplement c’était l’âge du rôle… et c’était important de ne pas se tromper sur l’enfant. Pour le reste, il faut être sacrément aveugle et malentendant pour ne pas se rendre compte que c’est du côté de la petite enfance et de l’enfance que la qualité d’interprétation est, le plus souvent, plus surprenante, plus riche.

Un enfant de toi de Jacques DoillonIl n’y a pas d’ami, pas de collègue de travail…
Ça se joue à cinq, avec l’amoureuse du personnage de Samuel et l’amoureux de celui de Lou. C’est bien assez. Un quintet, ce n’est pas rien. Musique de chambre, ça fait cinq musiciens, faut déjà leur trouver une place pour les faire bien bouger dans la « chambre ». Au scénario, il restait encore quelques traces de cette société « ajoutée ». Le tournage et le montage les ont liquidées sans difficulté.

Par volonté d’abstraction ?
D’abord pour des considérations très terre à terre. Le film est déjà long, 2h16, mais si j’y rajoute des personnages secondaires, donc des scènes, il aurait fait au moins trois ou quatre heures, ce qui était intournable en 6 semaines. Et puis ça suffisait comme ça. Il y avait bien assez de voix pour essayer de s’amuser à tricoter.

Vous avez retiré tout ce qui, de près ou de loin, ressemble au village français dans les films : quatre adultes, un enfant, et c’est tout.
Pour mieux aller vers là où les choses se disent et se jouent. Je vois des films où c’est une succession de scènes courtes, terriblement résumées, avec le sentiment de voir un grand nombre de petits films annonces. On n’a pas le temps de s’intéresser au moindre personnage. Je ne peux pas dire que j’y trouve mon compte. Et puis dans mes films, ça passe aussi par la parole. La parole au cinéma a tendance à disparaître, à s’appauvrir méchamment. J’aime bien écrire des dialogues et ça facilite la vie des acteurs d’avoir des trucs pas trop « couillons » à dire.

Vous avez tourné en numérique ?

Oui, c’est de la HD. Avec quasiment la même focale fixe, l’équivalent d’un 25 mm en 35. Ces caméras en plastique ont bien des avantages : la possibilité de tourner des plans longs, une meilleure profondeur de champ et surtout presque plus d’arrêt pour recharger les caméras, ce qui élimine les cassures d’élan pour les comédiens et donc rien de ce côté qui les empêche de décoller. Sinon, c’est filmé en caméra portée, mais je ne voulais pas en Un enfant de toi de Jacques Doillonaccentuer le côté flottant, qui est une chose dont je ne suis pas fou. J’ai fait deux films en caméra flottante, La
vie de famille et Petits frères. Le flottant, c’est toujours à-peu-près ce que vous voulez. Et cet « à-peu-près » ne me réjouit pas toujours.

Vous avez tourné ce film là avec deux caméras ?

Oui, c’est comme ça depuis une douzaine d’années, depuis  "Carrément à l’ouest". Il y a tout à gagner : en termes de temps, avec deux caméras, vous gagnez une semaine de tournage. Et je n’ai pas trop d’argent pour faire mes films : 3 à 6 semaines maxi de tournage. Il y a intérêt à trouver les bonnes solutions. Et puis, je peux passer du début de la prise, qui n’est pas si mal, à la suite dans une autre prise. Sans parler de l’avantage à monter la meilleure prise avec deux fois plus de choix. Du coup, moi qui faisais toujours beaucoup de prises, près d’une vingtaine en moyenne, j’en fais moins. Accumulées, ça fait une journée de gagnée par semaine, c’est une vraie économie. Et ça ne change rien à l’essentiel : c’est toujours des plans séquences, moins visibles parce que découpés, mais après, au montage.

L’économie fait loi ?

Vous faites avec l’argent qui est sur la table. Alors autant se servir de son expérience, de ses quelques certitudes. Quand vous dites à un producteur qu’on va faire des économies en utilisant deux caméras, il n’est pas obligé de vous croire. À vous de le persuader.

Est-ce que cette économie-là vous permet de mieux voir ce que, humainement, vous attendiez autrefois de vos acteurs lorsque vous leur demandiez beaucoup de prises ?
EsDeux fois dans le passé, j’ai dépassé cent prises (sourire). Ça amuse l’équipe qui en a besoin à ce stade-là et surtout ça veut dire que vous n’avez pas su demander aux acteurs ce qu’il fallait.
Si je résume : vous n’avez que quelques heures pour faire vivre du mieux possible une scène de plusieurs minutes, sans répétition aucune. Alors vous utilisez avec les acteurs tout ce temps pour trouver la bonne musique, et ça demande du travail pour avoir quelque chose à l’arrivée. L’idée que deux-trois prises suffisent est d’une prétention inouïe. Sauf si vous êtes dans l’exécution d’un truc déjà mâchouillé dans votre tête, et encore. Et ça n’est pas mon cas. Ce n’est jamais la première prise qui est montée, c’est presque toujours une des prises finales. Et on ne « demande pas beaucoup de prises », on avance dans le travail, dans la recherche d’un peu de vérité. On ne refait pas une prise : une prise est toujours nouvelle, doucement chargée des « trouvailles » des précédentes.
Et ce n’est pas parce que vous avez écrit une scène que vous la connaissez. On la cherche ensemble, les acteurs en première ligne, et la seule façon de la trouver est de la chercher, encore et encore. Le talent des acteurs est indispensable, mais pas suffisant sans ce travail.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Main dans la main" de Valérie Donzelli
"Télé Gaucho" de Michel Leclerc
"Le noir (te) vous va si bien" de Jacques Bral
"Populaire" de Régis Roinsard
"Thérèse Desqueyrous" de Claude Miller
"Après mai" d'Olivier Assayas
"Stars 80" de Thomas Langmann
"Dans la maison" de François Ozon

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Un enfant de toi de Jacques DoillonZoom nouveauté : "Un enfant de toi" de Jacques Doillon

L'hisoire
Du haut de ses 7 ans, Lina s’interroge : ses parents, très aimés et bien séparés, se retrouvent-ils en douce ? Elle en a bientôt la preuve. C’est dingue ! Et sa mère qui lui confie qu’elle veut un autre enfant comme si elle, Lina, ne suffisait pas. Et avec qui cet enfant, on se demande ? Oui, c’est dingue !
Un film de Jacques Doillon avec Lou Doillon et  Samuel Benchetrit, Malik Zidi, Marilyne Fontaine, Olga Milshtein.

 

Bonus : propos de Jacques Doillon, réalisateur du film

Quel était votre point de départ sur ce film ?
J’avais relu quelques scènes d’un vieux scénario pour un film qui n’avait pas réussi à trouver un financement. Il me semblait qu’il y avait des scènes qui pouvaient être sauvées, sous réserve d’en continuer l’écriture pour que le script reprenne une seconde vie, que j’ai envie de le filmer… Le point de départ, c’était mon désir de refuser que le film ne se fasse pas, et le point de départ du film, un retour d’amour d’une femme et d’un homme avec un enfant, obligés de se cacher après avoir vécu des années ensemble.
Un enfant de toi de Jacques DoillonUne des volontés était de mettre l’enfant devant et de filer des coups de pieds dans les tibias des adultes pour qu’ils acceptent de laisser l’enfant les rejoindre et jouer avec eux, en personnage « majeur ». Certainement aussi pour échapper au trio amoureux trop attendu. Dans le premier scénario, l’enfant était bien peu présent. Je l’ai retravaillé dans cette perspective de bien poser l’enfant devant. Peut-être aurais-je souhaité l’installer plus en avant encore…

Ce que je trouve beau concernant l’enfant, c’est qu’ici il n’est ni le centre ni la pièce rapportée. Il est le point depuis lequel les adultes, déjà bien immatures, se positionnent les uns par rapport aux autres. Du coup, les adultes parlent à l’enfant sans marquer aucune différence, et de son côté l’enfant peut leur parler comme s’ils étaient d’autres enfants...
Oui, il n’y a aucune différence. C’est une vaste cour de récréation. Ça a été extrêmement amusant à écrire et à filmer, aussi parce que j’avais trouvé une enfant avec assez de fantaisie pour le faire. Une autre, mal choisie, et ça n’aurait pas fonctionné. Je n’ai jamais fait de mauvaises rencontres avec les enfants ce qui explique, pour une part, pourquoi il y a autant d’enfants avec de vrais rôles dans mes films.

Un enfant de toi de Jacques DoillonVous avez beaucoup cherché ?
Pas tant que ça. À l’anniversaire de l’une de mes filles, il y avait cette petite fille de six ans, je lui ai un peu parlé, et j’en avais gardé le souvenir d’une enfant drôle et singulière. Un casting pas très heureux m’a obligé à me rappeler cette petite Olga. Par chance j’avais travaillé avec ses parents et Olga voulait faire le film.

C’est important les âges ?

J’ai souvent travaillé avec des enfants de dix-onze ans et avec des adolescents aussi, avant de filmer Ponette. Victoire, l’actrice de Ponette avait quatre ans. Sept ans, je ne m’y étais jamais frotté. Simplement c’était l’âge du rôle… et c’était important de ne pas se tromper sur l’enfant. Pour le reste, il faut être sacrément aveugle et malentendant pour ne pas se rendre compte que c’est du côté de la petite enfance et de l’enfance que la qualité d’interprétation est, le plus souvent, plus surprenante, plus riche.

Un enfant de toi de Jacques DoillonIl n’y a pas d’ami, pas de collègue de travail…
Ça se joue à cinq, avec l’amoureuse du personnage de Samuel et l’amoureux de celui de Lou. C’est bien assez. Un quintet, ce n’est pas rien. Musique de chambre, ça fait cinq musiciens, faut déjà leur trouver une place pour les faire bien bouger dans la « chambre ». Au scénario, il restait encore quelques traces de cette société « ajoutée ». Le tournage et le montage les ont liquidées sans difficulté.

Par volonté d’abstraction ?
D’abord pour des considérations très terre à terre. Le film est déjà long, 2h16, mais si j’y rajoute des personnages secondaires, donc des scènes, il aurait fait au moins trois ou quatre heures, ce qui était intournable en 6 semaines. Et puis ça suffisait comme ça. Il y avait bien assez de voix pour essayer de s’amuser à tricoter.

Vous avez retiré tout ce qui, de près ou de loin, ressemble au village français dans les films : quatre adultes, un enfant, et c’est tout.
Pour mieux aller vers là où les choses se disent et se jouent. Je vois des films où c’est une succession de scènes courtes, terriblement résumées, avec le sentiment de voir un grand nombre de petits films annonces. On n’a pas le temps de s’intéresser au moindre personnage. Je ne peux pas dire que j’y trouve mon compte. Et puis dans mes films, ça passe aussi par la parole. La parole au cinéma a tendance à disparaître, à s’appauvrir méchamment. J’aime bien écrire des dialogues et ça facilite la vie des acteurs d’avoir des trucs pas trop « couillons » à dire.

Vous avez tourné en numérique ?

Oui, c’est de la HD. Avec quasiment la même focale fixe, l’équivalent d’un 25 mm en 35. Ces caméras en plastique ont bien des avantages : la possibilité de tourner des plans longs, une meilleure profondeur de champ et surtout presque plus d’arrêt pour recharger les caméras, ce qui élimine les cassures d’élan pour les comédiens et donc rien de ce côté qui les empêche de décoller. Sinon, c’est filmé en caméra portée, mais je ne voulais pas en Un enfant de toi de Jacques Doillonaccentuer le côté flottant, qui est une chose dont je ne suis pas fou. J’ai fait deux films en caméra flottante, La
vie de famille et Petits frères. Le flottant, c’est toujours à-peu-près ce que vous voulez. Et cet « à-peu-près » ne me réjouit pas toujours.

Vous avez tourné ce film là avec deux caméras ?

Oui, c’est comme ça depuis une douzaine d’années, depuis  "Carrément à l’ouest". Il y a tout à gagner : en termes de temps, avec deux caméras, vous gagnez une semaine de tournage. Et je n’ai pas trop d’argent pour faire mes films : 3 à 6 semaines maxi de tournage. Il y a intérêt à trouver les bonnes solutions. Et puis, je peux passer du début de la prise, qui n’est pas si mal, à la suite dans une autre prise. Sans parler de l’avantage à monter la meilleure prise avec deux fois plus de choix. Du coup, moi qui faisais toujours beaucoup de prises, près d’une vingtaine en moyenne, j’en fais moins. Accumulées, ça fait une journée de gagnée par semaine, c’est une vraie économie. Et ça ne change rien à l’essentiel : c’est toujours des plans séquences, moins visibles parce que découpés, mais après, au montage.

L’économie fait loi ?

Vous faites avec l’argent qui est sur la table. Alors autant se servir de son expérience, de ses quelques certitudes. Quand vous dites à un producteur qu’on va faire des économies en utilisant deux caméras, il n’est pas obligé de vous croire. À vous de le persuader.

Est-ce que cette économie-là vous permet de mieux voir ce que, humainement, vous attendiez autrefois de vos acteurs lorsque vous leur demandiez beaucoup de prises ?
EsDeux fois dans le passé, j’ai dépassé cent prises (sourire). Ça amuse l’équipe qui en a besoin à ce stade-là et surtout ça veut dire que vous n’avez pas su demander aux acteurs ce qu’il fallait.
Si je résume : vous n’avez que quelques heures pour faire vivre du mieux possible une scène de plusieurs minutes, sans répétition aucune. Alors vous utilisez avec les acteurs tout ce temps pour trouver la bonne musique, et ça demande du travail pour avoir quelque chose à l’arrivée. L’idée que deux-trois prises suffisent est d’une prétention inouïe. Sauf si vous êtes dans l’exécution d’un truc déjà mâchouillé dans votre tête, et encore. Et ça n’est pas mon cas. Ce n’est jamais la première prise qui est montée, c’est presque toujours une des prises finales. Et on ne « demande pas beaucoup de prises », on avance dans le travail, dans la recherche d’un peu de vérité. On ne refait pas une prise : une prise est toujours nouvelle, doucement chargée des « trouvailles » des précédentes.
Et ce n’est pas parce que vous avez écrit une scène que vous la connaissez. On la cherche ensemble, les acteurs en première ligne, et la seule façon de la trouver est de la chercher, encore et encore. Le talent des acteurs est indispensable, mais pas suffisant sans ce travail.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Main dans la main" de Valérie Donzelli
"Télé Gaucho" de Michel Leclerc
"Le noir (te) vous va si bien" de Jacques Bral
"Populaire" de Régis Roinsard
"Thérèse Desqueyrous" de Claude Miller
"Après mai" d'Olivier Assayas
"Stars 80" de Thomas Langmann
"Dans la maison" de François Ozon

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Cinéma"


Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28