Accueil > Culture > Cinéma > Mercredi cinéma : "Associés contre le crime..." de Pascal Thomas avec Catherine Frot, André Dussollier…
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Mercredi cinéma : "Associés contre le crime..." de Pascal Thomas avec Catherine Frot, André Dussollier…

Publié le : 22-08-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône 

 

ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal ThomasZoom cinéma : "Associés contre le crime..." de Pascal Thomas

L'histoire
Prudence et Bélisaire Beresford ont décidé de prendre un repos bien mérité. Mais une richissime héritière russe disparaît, et Prudence ne résiste pas à l’appel du danger… Bélisaire est bien obligé de suivre sa turbulente épouse. L’enquête va les conduire sur les traces d’un mystérieux savant qui détient le secret de l’éternelle jeunesse…
Un film de Pascal Thomas avec Catherine Frot, André Dussollier, Linh-Dan Pham, Nicolas marie, Agathe de La Boulaye…

 

Bonus : propos de Pascal Thomas recueillis par Jean-Luc Douin

Voici, Pascal Thomas, le troisième volet des aventures du couple Beresford, après Mon petit doigt m'a dit" et "Le crime est notre affaire". Quelle en est la source ?
Lorsque je m’étais attaqué à "Mon petit doigt m'a dit",  j’avais dû expliquer alors, que plus qu’un film policier, je cherchais à signer un film d’atmosphère, à raconter une histoire complexe à dimension fantasmatique, avec des personnages parfois très noirs derrière une apparence paisible. Les deux premiers volets des aventures de Prudence et Bélisaire Beresford avaient eu du succès. J’ai relu les nouvelles qu’Agatha Christie a consacrées aux Beresford, en cherchant si l’une d’entre elles nous permettait de renouer avec ces personnages tout en nous offrant la liberté de nous renouveler. "L’Affaire de la femme disparue" était un bon point de départ pour cela. C’est une nouvelle qui appartient au cycle des Beresford où Agatha Christie s’est amusée à parodier la manière de différents auteurs policiers Conan Doyle, Chesterton, etc. Mais il ne s’agit pas seulement de pastiche. Il y a chez les auteurs abondants comme Simenon, Kipling, Agatha Christie, dont le fonds est si riche, des parties de l’œuvre très différentes de ce qui caractérise l’essentiel de leur production. Chez Simenon, ce sont ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal Thomasles allègres récits du «Petit Docteur», bien loin de l’atmosphère «simenonienne». Chez Kipling, ce sont ses fameux «récits» fantastiques qui ont ébloui Borgès ; chez Agatha Christie, c’est tout un ensemble de nouvelles absolument loufoques, "barrées" comme on dit maintenant où le grotesque se mêle au fantastique, à la comédie sentimentale, au gothique, au suspens, aux scènes d’effroi. Et c’est ce mélange des genres qui nous a retenu pour composer cette fable, cette fantaisie policière qu’est "Associés contre crime…", où tout est permis, à condition de ne jamais abandonner notre gaieté.

Vous savez que le mélange des genres est très dangereux en France où la règle des trois unités semble perdurer dans l’esprit critique.
Je sais les anglo-saxons n’ont pas ce problème. Mais on peut toujours se faire des illusions. De toute façon, depuis le temps, je me suis fait une raison. Quoique je fasse, je n’ai jamais été dans la «doxa». Je ne suis même pas dans «les marges». Claude Chabrol l’avait bien vu du temps de mes premiers films : «Toi, tu t’amuses trop, tu seras toujours au-delà des marges… sur les bords. Et on te dira toujours sur un ton professoral qu’il faut arrêter ce manque de sérieux, que tu exagères !».

Cette fois, pour le dernier volet des aventures des Beresford, il vous a semblé logique étant donné l’amusement suscité par le couple Frot/Dussollier, d’axer ouvertement le film sur votre couple d’enquêteurs plus que sur l’affaire de la disparition de la riche héritière. La disparition de cette femme est en quelque sorte un Mac Guffin hitchcockien, un prétexte pour raconter autre chose…
L’intrigue policière est toujours là, nous l’avons même développée. Elle conduit les Beresford dans une clinique de chirurgie esthétique. Il y a l’œuf d’Ambroise aux pouvoirs surnaturels qui constitue la ligne de force du film, son fil directeur. Les pouvoirs de cet œuf sont mentionnés à travers une citation d’un savant alchimiste et mathématicien ayant vécu au douzième siècle à Séville, écrite sur un carton au début de l’histoire, comme dans les films d’aventures des années cinquante de la Warner ou de la Fox… Toutefois, et vous le dîtes avec justesse, ce qui nous a intéressé au premier chef est le rapport singulier qu’entretiennent Prudence et Bélisaire, leur façon d’être ensemble. Le film est conçu comme une nouvelle exploration de leurs relations, une suite à cette vie de couple pour laquelle nous avons imaginé des à côtés qui devraient amuser.
ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal Thomas"Associés contre le crime…" est d’abord l’histoire de ce duo fantaisiste, Prudence incarnant ce dilettantisme dont j’avais fait l’éloge avec Catherine Frot en 1999 dans "La Dilettante"
 Une journée où on n’a pas ri est une journée perdue» dit-elle, citant Chamfort. Elle a besoin d’aventures. Bélisaire, lui, préférerait le calme de sa bibliothèque et de ses cours de peinture mais il accepte de suivre cette épouse un peu fofolle qui se voit confier une agence de détectives… Borges disait que les romans sont toujours trop longs, que l’on pourrait les réduire à trois pages… C’est un peu leur état d’esprit à l’égard de l’enquête, qu’ils abandonnent deux fois en cours de route ce qui n’est pas courant dans un film policier ! Ils ont envie de s’évader, de voyager, de profiter de la vie, de s’amuser. C’est leur philosophie, qui, cela n’étonnera personne, est proche de la mienne, de la nôtre.

Comment vous êtes-vous affranchi de la volonté des héritiers d’Agatha Christie, que l’on dit très vigilants sur la fidélité des adaptations cinématographiques ?

Rosalind, la fille d’Agatha Christie a longtemps exigé comme sa mère, que les films respectent l’époque décrite dans les romans, mais elle avait accepté que dans notre version française, je puisse transposer de nos jours les aventures des Beresford. Elle n’a jamais vu nos adaptations, puisqu’elle a disparu pendant que je préparais le premier film, "Mon petit doigt m'a dit…", mais le projet l’amusait et nous nous étions découvert les mêmes goûts pour certains romans et nouvelles de sa mère. Son fils Matthew Pritchard a pris le relais et j’ai pu prendre toutes les libertés que la transposition exigeait, jusqu’à changer les goûts et les comportements des Beresford. Curieusement les spectateurs britanniques semblent avoir pris, eux aussi, beaucoup de plaisir à voir ces personnages qu’ils croyaient connaître par cœur devenir d’aussi bon vivants, préférant le whisky à toute heure, au five o’clock tea, à heure dite…
J’ai assisté en Écosse, au cours d’un Festival, à une projection du "Crime est notre affaire", et j’ai pu constater que la scène où, tel Marilyn Monroe dans "Sept ans de réflexion", André Dussollier voit son kilt soulevé par le souffle d’une plaque d’aération, déclenchait des vagues de rires.

ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal ThomasVous vous refusez à faire de la critique sociale, mais n’y a t-il pas dans le film un zeste de satire de la bourgeoisie, des adeptes de la chirurgie esthétique ?
Satire est un mot trop fort pour moi. Disons qu’il y a de la moquerie. On est dans l’ironie, l’ironie dénonce de façon plaisante l’absurdité du monde et des comportements humains. C’est le ton de Labiche. Prudence et Bélisaire ont su conserver cette distance ironique, ce désir à la Oscar Wilde de ne pas peser sur les autres. Je n’ai pas plus envie de me prendre au sérieux que de m’appesantir sur des angoisses existentielles. Une des choses que j’apprécie chez Agatha Christie, c’est la cohabitation de sa noirceur et de son humour. La représentation du mystère, de l’étrange, des forces obscures, s’accorde avec le frivole.

Vous êtes fidèle à vos collaborateurs, vos acteurs d’abord Catherine Frot et André Dussollier.
Cela va s’en dire. Mais, c’est encore mieux en le disant et bien mieux en les regardant. Parfaitement complémentaires, fins, subtils, amusants. L’outrance n’est pas leur fort.
(extrait dossier de presse – propos recueillis par Jean-Luc Douin)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Cornouaille", un film de Anne Le Ny
"Au cas où je n’aurais pas la Palme d’Or" de Renaud Cohen
"A cœur ouvert" de Marion Laine
"360" de Fernando Meirelles
'Bowling' de Marie-Castille Mention-Schaar
"Ma bonne étoile" d'Anne Fassio
"Paradis perdu" d'Eve Deboise
"Un bonheur n'arrive jamais seul" de James Huth
"Quand je serai petit" de Jean-Paul Rouve

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône 

 

ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal ThomasZoom cinéma : "Associés contre le crime..." de Pascal Thomas

L'histoire
Prudence et Bélisaire Beresford ont décidé de prendre un repos bien mérité. Mais une richissime héritière russe disparaît, et Prudence ne résiste pas à l’appel du danger… Bélisaire est bien obligé de suivre sa turbulente épouse. L’enquête va les conduire sur les traces d’un mystérieux savant qui détient le secret de l’éternelle jeunesse…
Un film de Pascal Thomas avec Catherine Frot, André Dussollier, Linh-Dan Pham, Nicolas marie, Agathe de La Boulaye…

 

Bonus : propos de Pascal Thomas recueillis par Jean-Luc Douin

Voici, Pascal Thomas, le troisième volet des aventures du couple Beresford, après Mon petit doigt m'a dit" et "Le crime est notre affaire". Quelle en est la source ?
Lorsque je m’étais attaqué à "Mon petit doigt m'a dit",  j’avais dû expliquer alors, que plus qu’un film policier, je cherchais à signer un film d’atmosphère, à raconter une histoire complexe à dimension fantasmatique, avec des personnages parfois très noirs derrière une apparence paisible. Les deux premiers volets des aventures de Prudence et Bélisaire Beresford avaient eu du succès. J’ai relu les nouvelles qu’Agatha Christie a consacrées aux Beresford, en cherchant si l’une d’entre elles nous permettait de renouer avec ces personnages tout en nous offrant la liberté de nous renouveler. "L’Affaire de la femme disparue" était un bon point de départ pour cela. C’est une nouvelle qui appartient au cycle des Beresford où Agatha Christie s’est amusée à parodier la manière de différents auteurs policiers Conan Doyle, Chesterton, etc. Mais il ne s’agit pas seulement de pastiche. Il y a chez les auteurs abondants comme Simenon, Kipling, Agatha Christie, dont le fonds est si riche, des parties de l’œuvre très différentes de ce qui caractérise l’essentiel de leur production. Chez Simenon, ce sont ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal Thomasles allègres récits du «Petit Docteur», bien loin de l’atmosphère «simenonienne». Chez Kipling, ce sont ses fameux «récits» fantastiques qui ont ébloui Borgès ; chez Agatha Christie, c’est tout un ensemble de nouvelles absolument loufoques, "barrées" comme on dit maintenant où le grotesque se mêle au fantastique, à la comédie sentimentale, au gothique, au suspens, aux scènes d’effroi. Et c’est ce mélange des genres qui nous a retenu pour composer cette fable, cette fantaisie policière qu’est "Associés contre crime…", où tout est permis, à condition de ne jamais abandonner notre gaieté.

Vous savez que le mélange des genres est très dangereux en France où la règle des trois unités semble perdurer dans l’esprit critique.
Je sais les anglo-saxons n’ont pas ce problème. Mais on peut toujours se faire des illusions. De toute façon, depuis le temps, je me suis fait une raison. Quoique je fasse, je n’ai jamais été dans la «doxa». Je ne suis même pas dans «les marges». Claude Chabrol l’avait bien vu du temps de mes premiers films : «Toi, tu t’amuses trop, tu seras toujours au-delà des marges… sur les bords. Et on te dira toujours sur un ton professoral qu’il faut arrêter ce manque de sérieux, que tu exagères !».

Cette fois, pour le dernier volet des aventures des Beresford, il vous a semblé logique étant donné l’amusement suscité par le couple Frot/Dussollier, d’axer ouvertement le film sur votre couple d’enquêteurs plus que sur l’affaire de la disparition de la riche héritière. La disparition de cette femme est en quelque sorte un Mac Guffin hitchcockien, un prétexte pour raconter autre chose…
L’intrigue policière est toujours là, nous l’avons même développée. Elle conduit les Beresford dans une clinique de chirurgie esthétique. Il y a l’œuf d’Ambroise aux pouvoirs surnaturels qui constitue la ligne de force du film, son fil directeur. Les pouvoirs de cet œuf sont mentionnés à travers une citation d’un savant alchimiste et mathématicien ayant vécu au douzième siècle à Séville, écrite sur un carton au début de l’histoire, comme dans les films d’aventures des années cinquante de la Warner ou de la Fox… Toutefois, et vous le dîtes avec justesse, ce qui nous a intéressé au premier chef est le rapport singulier qu’entretiennent Prudence et Bélisaire, leur façon d’être ensemble. Le film est conçu comme une nouvelle exploration de leurs relations, une suite à cette vie de couple pour laquelle nous avons imaginé des à côtés qui devraient amuser.
ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal Thomas"Associés contre le crime…" est d’abord l’histoire de ce duo fantaisiste, Prudence incarnant ce dilettantisme dont j’avais fait l’éloge avec Catherine Frot en 1999 dans "La Dilettante"
 Une journée où on n’a pas ri est une journée perdue» dit-elle, citant Chamfort. Elle a besoin d’aventures. Bélisaire, lui, préférerait le calme de sa bibliothèque et de ses cours de peinture mais il accepte de suivre cette épouse un peu fofolle qui se voit confier une agence de détectives… Borges disait que les romans sont toujours trop longs, que l’on pourrait les réduire à trois pages… C’est un peu leur état d’esprit à l’égard de l’enquête, qu’ils abandonnent deux fois en cours de route ce qui n’est pas courant dans un film policier ! Ils ont envie de s’évader, de voyager, de profiter de la vie, de s’amuser. C’est leur philosophie, qui, cela n’étonnera personne, est proche de la mienne, de la nôtre.

Comment vous êtes-vous affranchi de la volonté des héritiers d’Agatha Christie, que l’on dit très vigilants sur la fidélité des adaptations cinématographiques ?

Rosalind, la fille d’Agatha Christie a longtemps exigé comme sa mère, que les films respectent l’époque décrite dans les romans, mais elle avait accepté que dans notre version française, je puisse transposer de nos jours les aventures des Beresford. Elle n’a jamais vu nos adaptations, puisqu’elle a disparu pendant que je préparais le premier film, "Mon petit doigt m'a dit…", mais le projet l’amusait et nous nous étions découvert les mêmes goûts pour certains romans et nouvelles de sa mère. Son fils Matthew Pritchard a pris le relais et j’ai pu prendre toutes les libertés que la transposition exigeait, jusqu’à changer les goûts et les comportements des Beresford. Curieusement les spectateurs britanniques semblent avoir pris, eux aussi, beaucoup de plaisir à voir ces personnages qu’ils croyaient connaître par cœur devenir d’aussi bon vivants, préférant le whisky à toute heure, au five o’clock tea, à heure dite…
J’ai assisté en Écosse, au cours d’un Festival, à une projection du "Crime est notre affaire", et j’ai pu constater que la scène où, tel Marilyn Monroe dans "Sept ans de réflexion", André Dussollier voit son kilt soulevé par le souffle d’une plaque d’aération, déclenchait des vagues de rires.

ASSOCIES CONTRE LE CRIME de Pascal ThomasVous vous refusez à faire de la critique sociale, mais n’y a t-il pas dans le film un zeste de satire de la bourgeoisie, des adeptes de la chirurgie esthétique ?
Satire est un mot trop fort pour moi. Disons qu’il y a de la moquerie. On est dans l’ironie, l’ironie dénonce de façon plaisante l’absurdité du monde et des comportements humains. C’est le ton de Labiche. Prudence et Bélisaire ont su conserver cette distance ironique, ce désir à la Oscar Wilde de ne pas peser sur les autres. Je n’ai pas plus envie de me prendre au sérieux que de m’appesantir sur des angoisses existentielles. Une des choses que j’apprécie chez Agatha Christie, c’est la cohabitation de sa noirceur et de son humour. La représentation du mystère, de l’étrange, des forces obscures, s’accorde avec le frivole.

Vous êtes fidèle à vos collaborateurs, vos acteurs d’abord Catherine Frot et André Dussollier.
Cela va s’en dire. Mais, c’est encore mieux en le disant et bien mieux en les regardant. Parfaitement complémentaires, fins, subtils, amusants. L’outrance n’est pas leur fort.
(extrait dossier de presse – propos recueillis par Jean-Luc Douin)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Cornouaille", un film de Anne Le Ny
"Au cas où je n’aurais pas la Palme d’Or" de Renaud Cohen
"A cœur ouvert" de Marion Laine
"360" de Fernando Meirelles
'Bowling' de Marie-Castille Mention-Schaar
"Ma bonne étoile" d'Anne Fassio
"Paradis perdu" d'Eve Deboise
"Un bonheur n'arrive jamais seul" de James Huth
"Quand je serai petit" de Jean-Paul Rouve

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Cinéma"


Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28