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Mercredi cinéma : "Un bonheur n'arrive jamais seul" de James Huth avec Sophie Marceau et Gad Elmaleh

Publié le : 27-06-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Un bonheur n'arrive jamais seul de James HuthZoom nouveauté : "Un bonheur n'arrive jamais seul" de James Huth

L'histoire
Sacha aime ses amis, son piano, la fête. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles. Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt.
Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer. Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour. Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble…
Ils sont faits l’un pour l’autre.
Un film de James Huth avec Sophie Marceau, Gad Elmaleh, Maurice Barthélemy, Macha Méril, Julie-Anne Roth, Robert Charlebois…

 

Bonus : propos de James Huth, réalisateur du film (propos recueillis par Thierry Colby)

Après avoir essayé différents genres de comédie, pourquoi vous lancer dans la comédie romantique ?
J’en rêvais depuis longtemps, et ma femme, avec qui j’ai écrit le scénario, depuis plus longtemps encore ! C’est sûrement l’envie de faire un film très optimiste sur l’amour.

Sophie Marceau et Gad ElmalehY a-t-il des codes à respecter lorsqu’on écrit une comédie romantique ?
Oui, mais heureusement on peut jouer avec. Normalement un couple met tout le film à se rencontrer et à s’aimer. On avait envie que les personnages s’aiment tout de suite. Deux êtres se rencontrent et c’est plus fort qu’eux. C’est l’évidence, parce que c’était elle, parce que c’était lui. Mais la comédie romantique reste entière et la question devient : comment vont-ils réussir à s’aimer puisque tout les oppose ? On sait qu’ils vont se retrouver à la fin. J’ai grandi avec les films de Capra et de Cukor qui vous racontent que la vie est belle et qu’il y a du bon dans chacun.

"Un bonheur n'arrive jamais seul" s’inscrit parfaitement dans la lignée des «Feel good movie».

C’était notre pari et j’espère que nous l’avons réussi… Tout est toujours possible. Une femme peut retrouver un homme qui va l’aimer avec ses trois enfants. Tous les hommes ne sont pas des lâches qui s’enfuient à la première difficulté !

Comment s’est déroulée l’écriture du scénario avec Sonja Shillito, votre femme ?
Notre point de départ, c’était l’évidence de l’amour et le fait qu’un homme célibataire rencontre une femme qui a des enfants. Ce point de départ, nous l’avons vécu. Ensuite, nous sommes rentrés dans la fiction pour créer une comédie romantique. Et nous avons écrit ce film avec beaucoup de plaisir, ce qui est rare !

Un bonheur n'arrive jamais seul de James HuthÉcrire en couple, c’est plus facile ?
C’est l’enfer ! Écrire, c’est ce qu’il y a de plus difficile. On s’est rencontrés grâce à l’écriture et on s’est mariés parce qu’on passait notre temps à écrire ensemble. Nous avons une culture différente et une sensibilité opposée alors quand nous sommes contents tous les deux d’une scène, elle peut peut-être plaire à une tierce personne. Je suis mathématique et slave, elle est littéraire et anglo-saxonne.

Quand on prépare un film qui va reposer sur un couple, est-ce qu’on écrit en pensant à des acteurs ?
Surtout pas ! On veut juste écrire le meilleur scénario possible et on prie pour trouver les acteurs qui nous permettront de transcender ce projet. Les comédies romantiques qui me font rêver sont celles où une grâce existe en plus du scénario, cette magie qui naît entre les acteurs. Ceux-là sont les films qui restent. Katherine Hepburn et Spencer Tracy pouvaient faire n’importe quoi, la grâce était là.

Si je vous demandais votre top 5 des comédies romantiques ?
"Personnel et confidentiel", "L'extravagant M. Deeds", "The shop around the corner", "Coup de foudre à Nothing Hill" et tous les films du couple Hepburn-Tracy ! Mais mes films préférés ont tous des histoires d’amour idéalistes : "Limelight", "Une place au soleil", "Spartacus", "Les chaussons rouges", "Quand passent les cigognes", "Le rebelle"…

Sophie Marceau et Gad ElmalehRéunir à l’écran l’actrice et l’humoriste préférés des français, c’est le rêve de beaucoup de réalisateurs et producteurs. Comment avez-vous fait ?
On a commencé par le personnage féminin. Il nous fallait une actrice qui puisse avoir cette humanité-là, jouer une mère de famille, être glam et avoir un réel potentiel de comédie slapstick [un genre d’humour qui implique une part de «violence physique» volontairement exagérée NDLR]. On rêvait d’avoir Sophie Marceau ! Je l’ai contactée par son agent, j’ai défendu le projet et cinq jours plus tard, j’avais rendez-vous avec elle. Je n’en reviens encore pas… J’ai toujours rêvé de tourner avec elle. Quand je l’ai rencontrée, on a parlé du scénario et elle m’a très vite demandé à qui je pensais pour le rôle masculin. Et c’est Sonja qui a eu l’idée de Gad en se réveillant en sursaut à 5 heures du matin. On cherchait quelqu’un qui soit à la fois inattendu et évident. Ils n’ont rien à voir ensemble mais ils sont faits l’un pour l’autre.

Vous avez donc aussitôt proposé le scénario à Gad ?

En fait, on avait écrit un rôle de pianiste sans savoir que Gad jouait du piano ! Lorsque je lui ai fait par venir le scénario, il tournait aux États-Unis avec Adam Sandler et Al Pacino. Il m’a rappelé assez vite pour me dire qu’il faisait le film. Il m’a avoué qu’il rêvait de tourner avec Sophie Marceau depuis toujours. Je l’ai adoré dès que je l’ai rencontré. Il sait tout faire et le personnage de Sacha nous a permis de mettre en lumière l’artiste complet qu’il est. Sur le tournage, rien ne lui est impossible. Il fait de sa bonne humeur un moyen de concentration, le spectacle est permanent.

Sophie Marceau et Gad ElmalehComment avez-vous travaillé avec Sophie Marceau ?
C’est une star américaine doublée d’une très belle personne. Elle est d’un professionnalisme, d’un engagement et d’une concentration à toute épreuve. Une bosseuse acharnée, de la première à la dernière seconde. Pour toutes les scènes sous la pluie glacée ou quand elle doit tomber par terre, elle a tout fait elle-même. Elle n’a jamais été doublée une seule fois du film. C’était un vrai bonheur ! En plus, c’est quelqu’un d’assez joyeux qui aime rigoler et je pense que tout ce slapstick l’amusait aussi. Cerise sur le gâteau : elle est de plus en plus belle !

Est-ce que la complicité entre Sophie et Gad a été immédiate ?
J’ai d’abord passé du temps avec chacun. J’avais imaginé le moment de leur rencontre, mais cela ne s’est pas passé comme prévu ! Un jour où je travaillais avec Sophie dans le bar d’un grand hôtel, Gad vient s’asseoir dans mon axe de vision, dos à elle, sans nous avoir vus ! J’ai alors demandé à Sophie de se retourner. Gad a senti son regard. Ils ne s’étaient jamais vus mais c’était formidable que ça se passe aussi naturellement. Comme l’a été par la suite toute leur relation.
Propos recueillis par Thierry Colby
(Extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Quand je serai petit" de Jean-Paul Rouve
"Bienvenue parmi nous" de Jean Becker
"Le grand soir" de Gustave Kervern et Benoit Delépine
"Les femmes du bus 678" de Mohamed Diab
"Sur la route" de Walter Salles
"De rouille et d'os" de Jacques Audiard

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Un bonheur n'arrive jamais seul de James HuthZoom nouveauté : "Un bonheur n'arrive jamais seul" de James Huth

L'histoire
Sacha aime ses amis, son piano, la fête. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles. Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt.
Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer. Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour. Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble…
Ils sont faits l’un pour l’autre.
Un film de James Huth avec Sophie Marceau, Gad Elmaleh, Maurice Barthélemy, Macha Méril, Julie-Anne Roth, Robert Charlebois…

 

Bonus : propos de James Huth, réalisateur du film (propos recueillis par Thierry Colby)

Après avoir essayé différents genres de comédie, pourquoi vous lancer dans la comédie romantique ?
J’en rêvais depuis longtemps, et ma femme, avec qui j’ai écrit le scénario, depuis plus longtemps encore ! C’est sûrement l’envie de faire un film très optimiste sur l’amour.

Sophie Marceau et Gad ElmalehY a-t-il des codes à respecter lorsqu’on écrit une comédie romantique ?
Oui, mais heureusement on peut jouer avec. Normalement un couple met tout le film à se rencontrer et à s’aimer. On avait envie que les personnages s’aiment tout de suite. Deux êtres se rencontrent et c’est plus fort qu’eux. C’est l’évidence, parce que c’était elle, parce que c’était lui. Mais la comédie romantique reste entière et la question devient : comment vont-ils réussir à s’aimer puisque tout les oppose ? On sait qu’ils vont se retrouver à la fin. J’ai grandi avec les films de Capra et de Cukor qui vous racontent que la vie est belle et qu’il y a du bon dans chacun.

"Un bonheur n'arrive jamais seul" s’inscrit parfaitement dans la lignée des «Feel good movie».

C’était notre pari et j’espère que nous l’avons réussi… Tout est toujours possible. Une femme peut retrouver un homme qui va l’aimer avec ses trois enfants. Tous les hommes ne sont pas des lâches qui s’enfuient à la première difficulté !

Comment s’est déroulée l’écriture du scénario avec Sonja Shillito, votre femme ?
Notre point de départ, c’était l’évidence de l’amour et le fait qu’un homme célibataire rencontre une femme qui a des enfants. Ce point de départ, nous l’avons vécu. Ensuite, nous sommes rentrés dans la fiction pour créer une comédie romantique. Et nous avons écrit ce film avec beaucoup de plaisir, ce qui est rare !

Un bonheur n'arrive jamais seul de James HuthÉcrire en couple, c’est plus facile ?
C’est l’enfer ! Écrire, c’est ce qu’il y a de plus difficile. On s’est rencontrés grâce à l’écriture et on s’est mariés parce qu’on passait notre temps à écrire ensemble. Nous avons une culture différente et une sensibilité opposée alors quand nous sommes contents tous les deux d’une scène, elle peut peut-être plaire à une tierce personne. Je suis mathématique et slave, elle est littéraire et anglo-saxonne.

Quand on prépare un film qui va reposer sur un couple, est-ce qu’on écrit en pensant à des acteurs ?
Surtout pas ! On veut juste écrire le meilleur scénario possible et on prie pour trouver les acteurs qui nous permettront de transcender ce projet. Les comédies romantiques qui me font rêver sont celles où une grâce existe en plus du scénario, cette magie qui naît entre les acteurs. Ceux-là sont les films qui restent. Katherine Hepburn et Spencer Tracy pouvaient faire n’importe quoi, la grâce était là.

Si je vous demandais votre top 5 des comédies romantiques ?
"Personnel et confidentiel", "L'extravagant M. Deeds", "The shop around the corner", "Coup de foudre à Nothing Hill" et tous les films du couple Hepburn-Tracy ! Mais mes films préférés ont tous des histoires d’amour idéalistes : "Limelight", "Une place au soleil", "Spartacus", "Les chaussons rouges", "Quand passent les cigognes", "Le rebelle"…

Sophie Marceau et Gad ElmalehRéunir à l’écran l’actrice et l’humoriste préférés des français, c’est le rêve de beaucoup de réalisateurs et producteurs. Comment avez-vous fait ?
On a commencé par le personnage féminin. Il nous fallait une actrice qui puisse avoir cette humanité-là, jouer une mère de famille, être glam et avoir un réel potentiel de comédie slapstick [un genre d’humour qui implique une part de «violence physique» volontairement exagérée NDLR]. On rêvait d’avoir Sophie Marceau ! Je l’ai contactée par son agent, j’ai défendu le projet et cinq jours plus tard, j’avais rendez-vous avec elle. Je n’en reviens encore pas… J’ai toujours rêvé de tourner avec elle. Quand je l’ai rencontrée, on a parlé du scénario et elle m’a très vite demandé à qui je pensais pour le rôle masculin. Et c’est Sonja qui a eu l’idée de Gad en se réveillant en sursaut à 5 heures du matin. On cherchait quelqu’un qui soit à la fois inattendu et évident. Ils n’ont rien à voir ensemble mais ils sont faits l’un pour l’autre.

Vous avez donc aussitôt proposé le scénario à Gad ?

En fait, on avait écrit un rôle de pianiste sans savoir que Gad jouait du piano ! Lorsque je lui ai fait par venir le scénario, il tournait aux États-Unis avec Adam Sandler et Al Pacino. Il m’a rappelé assez vite pour me dire qu’il faisait le film. Il m’a avoué qu’il rêvait de tourner avec Sophie Marceau depuis toujours. Je l’ai adoré dès que je l’ai rencontré. Il sait tout faire et le personnage de Sacha nous a permis de mettre en lumière l’artiste complet qu’il est. Sur le tournage, rien ne lui est impossible. Il fait de sa bonne humeur un moyen de concentration, le spectacle est permanent.

Sophie Marceau et Gad ElmalehComment avez-vous travaillé avec Sophie Marceau ?
C’est une star américaine doublée d’une très belle personne. Elle est d’un professionnalisme, d’un engagement et d’une concentration à toute épreuve. Une bosseuse acharnée, de la première à la dernière seconde. Pour toutes les scènes sous la pluie glacée ou quand elle doit tomber par terre, elle a tout fait elle-même. Elle n’a jamais été doublée une seule fois du film. C’était un vrai bonheur ! En plus, c’est quelqu’un d’assez joyeux qui aime rigoler et je pense que tout ce slapstick l’amusait aussi. Cerise sur le gâteau : elle est de plus en plus belle !

Est-ce que la complicité entre Sophie et Gad a été immédiate ?
J’ai d’abord passé du temps avec chacun. J’avais imaginé le moment de leur rencontre, mais cela ne s’est pas passé comme prévu ! Un jour où je travaillais avec Sophie dans le bar d’un grand hôtel, Gad vient s’asseoir dans mon axe de vision, dos à elle, sans nous avoir vus ! J’ai alors demandé à Sophie de se retourner. Gad a senti son regard. Ils ne s’étaient jamais vus mais c’était formidable que ça se passe aussi naturellement. Comme l’a été par la suite toute leur relation.
Propos recueillis par Thierry Colby
(Extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Quand je serai petit" de Jean-Paul Rouve
"Bienvenue parmi nous" de Jean Becker
"Le grand soir" de Gustave Kervern et Benoit Delépine
"Les femmes du bus 678" de Mohamed Diab
"Sur la route" de Walter Salles
"De rouille et d'os" de Jacques Audiard

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