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Mercredi cinéma : "Sur la route" de Walter Salles

Publié le : 23-05-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

SUR LA ROUTE  de Walter SallesZoom nouveauté : "Sur la route" de Walter Salles

L'histoire
Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.
Un film de Walter Salles avec Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart…

 

Bonus : Propos de Walter Salles (recueillis par Auréliano Tonet - extrait du numéro hors-série #8 de Trois Couleurs)

Vous souvenez-vous de votre réaction lorsque vous avez lu pour la première fois "Sur la route" ?
J’ai lu le livre à un moment difficile de la vie brésilienne, les années de plomb du régime militaire. La presse et l’édition étaient sous censure, et "Sur la route" n’était pas publié en portugais. Je l’ai lu en anglais. Dans ce récit initiatique, tout était à l’opposé de ce que l’on ressentait dans le pays. Le souffle libertaire de Dean, Sal et les autres personnages du livre, le mouvement constant, l’expérimentation, le sexe, le jazz ou la drogue étaient comme le contrechamp de ce que nous vivions. J’ai donc été SUR LA ROUTE  de Walter Sallesprofondément marqué, et je n’ai pas été le seul. J’avais 18 ans et, à l’université, le livre passait de mains en mains. Symptomatiquement, la publication de "Sur la route" au Brésil coïncide avec les mouvements pour la redémocratisation du pays, en 1984. Le livre avait une telle qualité emblématique pour moi que l’idée de l’adapter à l’écran ne m’effleurait même pas.
Ce n’est qu’après l’invitation de Zoetrope Studios, à la suite de la projection de "Carnets de voyage" à Sundance en 2004, que le projet a peu à peu pris corps.

Plus largement, quelles sont vos affinités avec la Beat Generation ?
J’ai été adolescent à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Pour ceux de ma génération, il n’était pas difficile de comprendre que l’origine de la plupart des mouvements libertaires qui nous marquaient venait de la génération de Ginsberg, Kerouac, Burroughs, di Prima, Baraka. Ils ont tout simplement redéfini la manière dont nous vivions ou désirions vivre. Le poète Michael McClure, qui faisait partie du SUR LA ROUTE  de Walter Sallesmouvement, le dit plus clairement que moi : « Un jeune mec de 21 ans m’a demandé l’autre jour ce qui était arrivé à la Beat Generation. Il s’habillait et se coiffait comme il voulait, était contre la guerre en Irak, s’intéressait à l’écologie et au bouddhisme… Je lui ai posé la même question : ‘‘Oui, où est la Beat Generation ?’’ Elle était en lui… Pas facile, parfois, d’expliquer cela aux gens ; aucun besoin, d’ailleurs. »

Dans le documentaire inédit "Looking for On the Road", vous relatez le travail de documentation qui a précédé le tournage. Pourquoi cela constituait-il une étape fondamentale pour vous ?
Quand Zoetrope Studios m’a contacté en 2004, je ne me sentais pas prêt. Cette possibilité d’adaptation était tellement complexe que j’ai tenu à tourner un documentaire en suivant les routes arpentées par Kerouac et le reste de la bande, histoire de comprendre un peu mieux l’odyssée décrite dans le livre, et ce qu’il en restait dans l’Amérique postindustrielle. Il s’agissait aussi de mieux comprendre les enjeux de cette génération, le contexte historique des combats qu’elle a menés, et de m’imbiber de ses dérives dans un pays qui m’était étranger. Je l’ai tourné, enfin, parce que j’aurais aimé filmer ce que nous avions vécu pendant les voyages de préparation de "Carnets de voyage " à travers l’Amérique Latine. Il y a des moments qui ne se répètent pas, c’est aussi simple que ça.

SUR LA ROUTE  de Walter SallesÀ partir de quelle version de "Sur la route" avez-vous travaillé avec José Rivera, le coscénariste ?
À Lowell, la ville où Kerouac a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence, nous avons rencontré John Sampas, le beau-frère de Jack. Il m’a montré une copie du scroll original, bien avant sa récente publication. L’urgence et l’âpreté de cette version m’ont immédiatement impacté. La première phrase annonçait déjà un autre genre de récit. La version éditée en 1957 commençait par : « J’ai connu Dean peu de temps après qu’on a rompu ma femme et moi. » Le scroll, par : « J’ai rencontré Neal pas très longtemps après la mort de mon père… » Le héros du scroll vient de subir une perte qui l’oblige à aller de l’avant. La quête du père est un fil conducteur du scroll, plus encore que dans la version publiée en 1957. Ce thème-là m’a toujours intéressé, et il est devenu un des moteurs de l’adaptation. Avec José, nous avons discuté et travaillé pendant cinq ans sur de multiples versions, en essayant de respecter le plus possible le livre et parfois en bifurquant, en le trahissant pour lui être plus fidèle. Une adaptation, c’est ce qui doit permettre aux spectateurs de revenir au livre, à l’original. Et de construire leurs propres versions de "Sur la route". L’écriture de Kerouac est foisonnante, lyrique, opulente.

Dans quelle mesure vous êtes-vous détaché de la langue kerouacienne ?

"Sur la route" est parfois vu comme un récit purement documentaire, la transcription d’un vécu. Je fais partie de ceux qui pensent que l’originalité du livre relève davantage de la coexistence entre ce qui a été ressenti et ce qui a été imaginé. Un exemple : Kerouac décrit la maison de Burroughs à La Nouvelle-Orléans comme une vieille bâtisse coloniale décadente du Sud. Or, l’endroit où Burroughs a reçu Kerouac et Cassady est à l’opposé de cette description, une petite maison préfabriquée dans une rue tranquille. Pas d’accumulateur d’orgone et autres éléments savoureux présents dans "Sur la route". Mais qu’importe, ces éléments faisaient partie d’autres récits autour de Burroughs que Kerouac avait entendus, et il les a intégrés dans le livre. Le livre transcende donc le récit documentaire, il est le fruit de la capacité à relier ce qui a été vécu et ce qui a été créé par une imagination libre et foisonnante. C’est à cet esprit-là que nous avons essayé d’être fidèles. "Sur la route" est un livre contradictoire, où les aspirations libertaires coexistent avec des passages plus conservateurs – on l’a notamment taxé de misogynie.

SUR LA ROUTE  de Walter SallesComment avez-vous surmonté cette dichotomie ?
Comme tous les grands livres, "Sur la route" suscite des réactions différentes selon le regard du lecteur. Lors des débats autour du livre auxquels j’ai participé, j’ai rencontré des gens qui parlent de cette possible misogynie, mais aussi des jeunes femmes qui voient le personnage de Marylou comme une féministe avant l’heure : une adolescente qui fait voler en éclats les tabous sexuels de son époque, les interdits de l’Amérique puritaine de l’après-guerre. D’autres voient Camille/Carolyn comme une héroïne silencieuse, la femme qui porte toute une famille pendant que Neal dérive en quête de l’inconnu avec Sal. Si les personnages féminins du film sont peut-être plus présents que dans le livre, c’est justement à cause de ces débats.

Où réside, selon vous, la modernité de Kerouac ?
Dans le désir de tout explorer, de vivre, de sentir à fleur de peau – et non par procuration devant des écrans. De ne pas refuser le moment. Durant le tournage du documentaire, Lawrence Ferlinghetti (poète américain) et moi circulions en voiture, à San Francisco. Il a regardé le pont de Berkeley embouteillé et prononcé une phrase que je ne suis pas près d’oublier : « You see, there’s no more away », « il n’y a plus d’au-delà ». À l’époque de "Sur la route", il y avait encore un monde à cartographier. Borges disait que son plus grand plaisir dans la littérature, c’était de nommer ce qui n’avait pas encore été nommé. Aujourd’hui, on nous donne l’impression que tout a déjà été fait ou répertorié. Cette implosion de l’espace et du temps, Jia Zhang-Ke la traite admirablement dans "The World". Le film s’achève de façon symptomatique par le suicide des deux jeunes protagonistes. "Sur la route", c’est comme un antidote à cet immobilisme. C’est ce qui me fascine le plus dans le livre.
(extrait dossier de presse – propos recueillis par Auréliano Tonet – interview complète dans le numéro hors-série #8 de Trois Couleurs)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"De rouille et d'os" de Jacques Audiard
"11 fleurs" de Wan Xiao Shuai
"Le secret de l'enfant fourmi" de Christine François
"Avé" de Konstantin Bojanov
"L'enfant d'en haut" d'Ursula Meier
"Radiostars" de Romain Lévy
"Le fils de l'autre" de Lorraine Lévy
"La terre outragée" de Michale Boganim
 "Les adieux à la reine" de Benoit Jacquot
"Cloclo" de Florent-Emilio Siri

 

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

SUR LA ROUTE  de Walter SallesZoom nouveauté : "Sur la route" de Walter Salles

L'histoire
Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.
Un film de Walter Salles avec Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart…

 

Bonus : Propos de Walter Salles (recueillis par Auréliano Tonet - extrait du numéro hors-série #8 de Trois Couleurs)

Vous souvenez-vous de votre réaction lorsque vous avez lu pour la première fois "Sur la route" ?
J’ai lu le livre à un moment difficile de la vie brésilienne, les années de plomb du régime militaire. La presse et l’édition étaient sous censure, et "Sur la route" n’était pas publié en portugais. Je l’ai lu en anglais. Dans ce récit initiatique, tout était à l’opposé de ce que l’on ressentait dans le pays. Le souffle libertaire de Dean, Sal et les autres personnages du livre, le mouvement constant, l’expérimentation, le sexe, le jazz ou la drogue étaient comme le contrechamp de ce que nous vivions. J’ai donc été SUR LA ROUTE  de Walter Sallesprofondément marqué, et je n’ai pas été le seul. J’avais 18 ans et, à l’université, le livre passait de mains en mains. Symptomatiquement, la publication de "Sur la route" au Brésil coïncide avec les mouvements pour la redémocratisation du pays, en 1984. Le livre avait une telle qualité emblématique pour moi que l’idée de l’adapter à l’écran ne m’effleurait même pas.
Ce n’est qu’après l’invitation de Zoetrope Studios, à la suite de la projection de "Carnets de voyage" à Sundance en 2004, que le projet a peu à peu pris corps.

Plus largement, quelles sont vos affinités avec la Beat Generation ?
J’ai été adolescent à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Pour ceux de ma génération, il n’était pas difficile de comprendre que l’origine de la plupart des mouvements libertaires qui nous marquaient venait de la génération de Ginsberg, Kerouac, Burroughs, di Prima, Baraka. Ils ont tout simplement redéfini la manière dont nous vivions ou désirions vivre. Le poète Michael McClure, qui faisait partie du SUR LA ROUTE  de Walter Sallesmouvement, le dit plus clairement que moi : « Un jeune mec de 21 ans m’a demandé l’autre jour ce qui était arrivé à la Beat Generation. Il s’habillait et se coiffait comme il voulait, était contre la guerre en Irak, s’intéressait à l’écologie et au bouddhisme… Je lui ai posé la même question : ‘‘Oui, où est la Beat Generation ?’’ Elle était en lui… Pas facile, parfois, d’expliquer cela aux gens ; aucun besoin, d’ailleurs. »

Dans le documentaire inédit "Looking for On the Road", vous relatez le travail de documentation qui a précédé le tournage. Pourquoi cela constituait-il une étape fondamentale pour vous ?
Quand Zoetrope Studios m’a contacté en 2004, je ne me sentais pas prêt. Cette possibilité d’adaptation était tellement complexe que j’ai tenu à tourner un documentaire en suivant les routes arpentées par Kerouac et le reste de la bande, histoire de comprendre un peu mieux l’odyssée décrite dans le livre, et ce qu’il en restait dans l’Amérique postindustrielle. Il s’agissait aussi de mieux comprendre les enjeux de cette génération, le contexte historique des combats qu’elle a menés, et de m’imbiber de ses dérives dans un pays qui m’était étranger. Je l’ai tourné, enfin, parce que j’aurais aimé filmer ce que nous avions vécu pendant les voyages de préparation de "Carnets de voyage " à travers l’Amérique Latine. Il y a des moments qui ne se répètent pas, c’est aussi simple que ça.

SUR LA ROUTE  de Walter SallesÀ partir de quelle version de "Sur la route" avez-vous travaillé avec José Rivera, le coscénariste ?
À Lowell, la ville où Kerouac a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence, nous avons rencontré John Sampas, le beau-frère de Jack. Il m’a montré une copie du scroll original, bien avant sa récente publication. L’urgence et l’âpreté de cette version m’ont immédiatement impacté. La première phrase annonçait déjà un autre genre de récit. La version éditée en 1957 commençait par : « J’ai connu Dean peu de temps après qu’on a rompu ma femme et moi. » Le scroll, par : « J’ai rencontré Neal pas très longtemps après la mort de mon père… » Le héros du scroll vient de subir une perte qui l’oblige à aller de l’avant. La quête du père est un fil conducteur du scroll, plus encore que dans la version publiée en 1957. Ce thème-là m’a toujours intéressé, et il est devenu un des moteurs de l’adaptation. Avec José, nous avons discuté et travaillé pendant cinq ans sur de multiples versions, en essayant de respecter le plus possible le livre et parfois en bifurquant, en le trahissant pour lui être plus fidèle. Une adaptation, c’est ce qui doit permettre aux spectateurs de revenir au livre, à l’original. Et de construire leurs propres versions de "Sur la route". L’écriture de Kerouac est foisonnante, lyrique, opulente.

Dans quelle mesure vous êtes-vous détaché de la langue kerouacienne ?

"Sur la route" est parfois vu comme un récit purement documentaire, la transcription d’un vécu. Je fais partie de ceux qui pensent que l’originalité du livre relève davantage de la coexistence entre ce qui a été ressenti et ce qui a été imaginé. Un exemple : Kerouac décrit la maison de Burroughs à La Nouvelle-Orléans comme une vieille bâtisse coloniale décadente du Sud. Or, l’endroit où Burroughs a reçu Kerouac et Cassady est à l’opposé de cette description, une petite maison préfabriquée dans une rue tranquille. Pas d’accumulateur d’orgone et autres éléments savoureux présents dans "Sur la route". Mais qu’importe, ces éléments faisaient partie d’autres récits autour de Burroughs que Kerouac avait entendus, et il les a intégrés dans le livre. Le livre transcende donc le récit documentaire, il est le fruit de la capacité à relier ce qui a été vécu et ce qui a été créé par une imagination libre et foisonnante. C’est à cet esprit-là que nous avons essayé d’être fidèles. "Sur la route" est un livre contradictoire, où les aspirations libertaires coexistent avec des passages plus conservateurs – on l’a notamment taxé de misogynie.

SUR LA ROUTE  de Walter SallesComment avez-vous surmonté cette dichotomie ?
Comme tous les grands livres, "Sur la route" suscite des réactions différentes selon le regard du lecteur. Lors des débats autour du livre auxquels j’ai participé, j’ai rencontré des gens qui parlent de cette possible misogynie, mais aussi des jeunes femmes qui voient le personnage de Marylou comme une féministe avant l’heure : une adolescente qui fait voler en éclats les tabous sexuels de son époque, les interdits de l’Amérique puritaine de l’après-guerre. D’autres voient Camille/Carolyn comme une héroïne silencieuse, la femme qui porte toute une famille pendant que Neal dérive en quête de l’inconnu avec Sal. Si les personnages féminins du film sont peut-être plus présents que dans le livre, c’est justement à cause de ces débats.

Où réside, selon vous, la modernité de Kerouac ?
Dans le désir de tout explorer, de vivre, de sentir à fleur de peau – et non par procuration devant des écrans. De ne pas refuser le moment. Durant le tournage du documentaire, Lawrence Ferlinghetti (poète américain) et moi circulions en voiture, à San Francisco. Il a regardé le pont de Berkeley embouteillé et prononcé une phrase que je ne suis pas près d’oublier : « You see, there’s no more away », « il n’y a plus d’au-delà ». À l’époque de "Sur la route", il y avait encore un monde à cartographier. Borges disait que son plus grand plaisir dans la littérature, c’était de nommer ce qui n’avait pas encore été nommé. Aujourd’hui, on nous donne l’impression que tout a déjà été fait ou répertorié. Cette implosion de l’espace et du temps, Jia Zhang-Ke la traite admirablement dans "The World". Le film s’achève de façon symptomatique par le suicide des deux jeunes protagonistes. "Sur la route", c’est comme un antidote à cet immobilisme. C’est ce qui me fascine le plus dans le livre.
(extrait dossier de presse – propos recueillis par Auréliano Tonet – interview complète dans le numéro hors-série #8 de Trois Couleurs)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"De rouille et d'os" de Jacques Audiard
"11 fleurs" de Wan Xiao Shuai
"Le secret de l'enfant fourmi" de Christine François
"Avé" de Konstantin Bojanov
"L'enfant d'en haut" d'Ursula Meier
"Radiostars" de Romain Lévy
"Le fils de l'autre" de Lorraine Lévy
"La terre outragée" de Michale Boganim
 "Les adieux à la reine" de Benoit Jacquot
"Cloclo" de Florent-Emilio Siri

 

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