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Mercredi cinéma : "Les saveurs du palais" de Christian Vincent avec Catherine Frot, Jean d'Ormesson, Hippolyte Girardot

Publié le : 19-09-2012

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Les saveurs du palais de Christian VincentZoom nouveauté : "Les saveurs du palais" de Christian Vincent

L'histoire
Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord.
À sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au palais de l’Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir les obstacles sont nombreux…
Un film de Christian Vincent avec Catherine Frot, Jean d'Ormesson, Hippolyte Girardot

 

Bonus: propos de Catherine Frot, héroïne du film

Quelle a été votre première réaction lorsqu’on vous a proposé le rôle d’Hortense ?
J’ai tout de suite senti que c’était une belle proposition ; intéressante mais pas facile. Hortense est un personnage assez peu commun. J’avoue, qu’au début, je ne savais pas très bien par quel bout l’attraper.

atherine Frot - Les saveurs du palais de Christian VincentCe qui n’est pas de nature à vous arrêter.
Au contraire. J’aime le challenge.

Parlez-nous de votre première rencontre avec Danièle Delpeuch.
Dès qu’il m’a parlé du projet, Etienne Comar m’a proposé d’aller lui rendre visite en Dordogne. J’étais à peine arrivée que Danièle m’emmenait faire le marché. Au moment de préparer le repas, elle m’a mis d’autorité un grand tablier et a commencé à m’initier à son travail - les gestes, la connaissance de la cuisine. Je ne suis pas une très bonne cuisinière, je devais apprendre à faire illusion, comme dans "La Tourneuse de pages", de Denis Dercourt, lorsque je joue du piano : on pense que je joue très bien et très rapidement, alors qu’en réalité tout est fait avec le pouce et le petit doigt.

Qu’est-ce qui vous a frappée le plus chez cette femme ?
Son lieu de vie, d’abord. On est vraiment dans un contexte très ancien. Les choses sont dans leur jus - la maison, la nature, la manière dont elle fait la cuisine. Tout cela semble immuable. Ça a quelque chose de rassurant. C’est assez bouleversant de penser que cette femme qui a cuisiné durant plus de deux ans à l’Élysée vienne de là. Elle reste reliée très fort à sa maison et à l’histoire de sa maison (sa mère et sa grand-mère, toutes de grandes cuisinières). On comprend en même temps que c’est dans cette terre du Périgord qu’elle a puisé cet équilibre et ce courage qui l’anime. C’est une force de caractère exceptionnelle. Et puis la curiosité l’a poussée à voyager et à avoir des projets de toutes sortes liés à la cuisine. Danièle est un être naturellement chaleureux, avec une puissance de travail extraordinaire qu’elle met au service du bonheur de la nourriture.

Il y a une ressemblance troublante entre vous deux.
Oui, le front, les pommettes. Mais ça n’a pas d’importance pour le film. Les gens ne la connaissent pas.

Catherine Frot - Jean d'Ormesson - atherine Frot - Les saveurs du palais de Christian VincentIl ne s’agit pas seulement de physique. On sent que vous partagez la même exigence d’excellence - vous en tant que comédienne et elle en tant que cuisinière.
Sa rigueur m’a fascinée et j’avoue que je me suis un peu identifiée à elle : j’aime faire mon travail d’actrice avec sérieux. J’ai incarné cette femme en absorbant à la fois toutes les émotions que j’avais perçues chez elle et en restant finalement assez près de moi. Hortense, c’est un peu Danièle et c’est un peu moi.

Comment l’avez-vous construite ?

Je voulais qu’elle soit féminine, qu’elle porte des vêtements simples mais plaisants. C’est quelqu’un qui a de l’allure : elle vient de la campagne mais elle est aussi d’ailleurs. Elle possède une autorité et une distinction naturelles. Dans son livre, Danièle parle de ses colliers, de ses chaussures à talons. Ce mélange des genres m’a beaucoup inspirée pour le choix des costumes.

Le costume, c’est important pour vous ?

C’est vital. Je ne pourrais pas porter n’importe quoi pour jouer un personnage - même le moins stylisé, même le plus réel. Je ne comprendrais plus ce que je fais. J’ai besoin de savoir pourquoi je porte ces chaussures, cette robe. J’ai besoin d’en passer par là.

Qu’elle officie dans les cuisines privées de l’Élysée ou dans celle, plus rustre, de la base où elle a échoué en Antarctique, Hortense transmet son art avec un amour infini - une précision du geste vraiment fascinante.
Tant mieux. Pour moi, tout doit être précis dans le travail d’acteur. Mais j’ai dû prendre des cours. J’ai passé une semaine auprès de Danièle Delpeuch. Elle m’a enseigné le plaisir des gestes, des couleurs et des formes de la nourriture. Et j’ai vraiment appris à réaliser un chou farci au saumon. C’était une des scènes très importantes du film : on devait me voir le préparer. Demain, je peux vous en faire un et je vous promets qu’on va se régaler ! Il y a beaucoup de poésie dans la nourriture. Poularde demideuil, n’est-ce pas un nom magnifique ? Et pourtant, quand on en cuisine une, il ne faut pas avoir peur de mettre la main toute entière sous la peau du poulet. C’est toute la magie de la gastronomie. On est dans les hauteurs des plaisirs de l’existence et ça, j’adhère totalement.

On a le sentiment que vous apportez tout votre passé de comédienne dans ce personnage. Cela accentue encore davantage la complexité et le mystère d’Hortense.
Peut-être parce que j’ai incarné des personnages de toutes sortes; je suis passée du tragique au comique, j’ai joué des femmes assez stylisées, presque fabriquées, comme des marionnettes. J’ai poussé très loin la naïveté et la cocasserie chez Cédric Klapisch, dans "Un air de famille", chez Eric- Emmanuel Schmitt, dans "Odette tout le monde", chez Pascal Thomas. J’ai travaillé la dureté - chez Safy Nebbou, dans "L’Empreinte de l’ange", ou chez José Alcala, dans "Coup d’éclat". Avec ce film, j’ai l’impression de réunir ces contrastes, d’approcher quelque chose d’intime.

Jean d'Ormesson - atherine Frot - Les saveurs du palais de Christian VincentDans la peau du Président de la République, Jean d’Ormesson procure un sentiment identique.
Il évoque plusieurs générations ; tout un passé politique. C’est un peu la France comme elle n’est plus. Sa présence donne une grande dimension poétique au film.

Les relations entre vos deux personnages sont assez sidérantes.
Ce qui est intéressant, c’est la simplicité avec laquelle les barrières tombent entre eux. Ils ont du plaisir à se rencontrer et à échanger autour de la cuisine. Il la regarde, elle le regarde, il n’y a aucune solennité entre eux. Hortense est une personne naturelle qui ne s’embarrasse pas de grand-chose et, quelque part, le Président la rejoint dans cette simplicité. Ni lui ni elle ne sont gênés. Ils savent tous deux pourquoi ils sont là, ils aiment leur métier et n’ont pas de comptes à rendre, contrairement aux intermédiaires qui grouillent autour d’eux, n’osent jamais parler franchement ; cette cour empruntée qui manœuvre en permanence pour briguer un poste plus en vue et qui essaie d’interférer dans leur relation - et qui y parvient d’ailleurs. Je trouve que le film en dit long sur le pouvoir, la hiérarchie, les manœuvres….

Hortense vise l’excellence. Ces bureaucrates dont vous parlez sont plutôt des médiocres.
Oui. D’ailleurs quand elle débarque à l’Élysée, elle ne comprend rien à ce ballet de technocrates. Tout ce brouhaha humain la dépasse. Elle, tout ce qu’elle veut, c’est que sa cuisine soit la meilleure possible, remplir la tâche qu’on lui a assignée et que le président soit satisfait. Et elle y met beaucoup de ferveur et de fierté. C’est une femme qui a des valeurs, qui défend son bout de gras. Elle exige la qualité.

Hortense est évincée de l’Élysée de façon très brutale.
Cette mise à l’écart est une véritable humiliation pour elle. Je trouve très belle la lettre qu’elle écrit au Président. Elle décrit bien leur relation et elle raconte aussi sa souffrance.

Comment s’est passé votre travail avec Jean d’Ormesson ?
Nous avons cherché ensemble le meilleur. Il fallait trouver le bon ton. Comme il n’était pas acteur, ce n’était pas évident au départ mais ça l’est très vite devenu. À cause de sa vie, de ce qu’il est, Jean avait en lui la possibilité poétique d’être Président. Sur le plateau, il était comme un jeune homme. Il m’a beaucoup touchée.

On a parfois l’impression, dans les scènes de cuisine, qu’il souffle un élan presque théâtral.
D’ailleurs Christian Vincent a choisi dans les seconds rôles de très bons acteurs de théâtre, notamment Hippolyte Girardot, Laurent Poitrenaux, Charlotte Clamens… Ce sont des comédiens qui apportent beaucoup d’humanité et de cocasserie à leur personnage.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Camille redouble" de Noémie Lvovsky
"Cherchez Hortense" de Pascal Bonitzer
"Superstar" de Xavier Giannoli
"Associés contre le crime..." de Pascal Thomas
"Cornouaille", un film de Anne Le Ny
"Au cas où je n’aurais pas la Palme d’Or" de Renaud Cohen
"A cœur ouvert" de Marion Laine

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Les saveurs du palais de Christian VincentZoom nouveauté : "Les saveurs du palais" de Christian Vincent

L'histoire
Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord.
À sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au palais de l’Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir les obstacles sont nombreux…
Un film de Christian Vincent avec Catherine Frot, Jean d'Ormesson, Hippolyte Girardot

 

Bonus: propos de Catherine Frot, héroïne du film

Quelle a été votre première réaction lorsqu’on vous a proposé le rôle d’Hortense ?
J’ai tout de suite senti que c’était une belle proposition ; intéressante mais pas facile. Hortense est un personnage assez peu commun. J’avoue, qu’au début, je ne savais pas très bien par quel bout l’attraper.

atherine Frot - Les saveurs du palais de Christian VincentCe qui n’est pas de nature à vous arrêter.
Au contraire. J’aime le challenge.

Parlez-nous de votre première rencontre avec Danièle Delpeuch.
Dès qu’il m’a parlé du projet, Etienne Comar m’a proposé d’aller lui rendre visite en Dordogne. J’étais à peine arrivée que Danièle m’emmenait faire le marché. Au moment de préparer le repas, elle m’a mis d’autorité un grand tablier et a commencé à m’initier à son travail - les gestes, la connaissance de la cuisine. Je ne suis pas une très bonne cuisinière, je devais apprendre à faire illusion, comme dans "La Tourneuse de pages", de Denis Dercourt, lorsque je joue du piano : on pense que je joue très bien et très rapidement, alors qu’en réalité tout est fait avec le pouce et le petit doigt.

Qu’est-ce qui vous a frappée le plus chez cette femme ?
Son lieu de vie, d’abord. On est vraiment dans un contexte très ancien. Les choses sont dans leur jus - la maison, la nature, la manière dont elle fait la cuisine. Tout cela semble immuable. Ça a quelque chose de rassurant. C’est assez bouleversant de penser que cette femme qui a cuisiné durant plus de deux ans à l’Élysée vienne de là. Elle reste reliée très fort à sa maison et à l’histoire de sa maison (sa mère et sa grand-mère, toutes de grandes cuisinières). On comprend en même temps que c’est dans cette terre du Périgord qu’elle a puisé cet équilibre et ce courage qui l’anime. C’est une force de caractère exceptionnelle. Et puis la curiosité l’a poussée à voyager et à avoir des projets de toutes sortes liés à la cuisine. Danièle est un être naturellement chaleureux, avec une puissance de travail extraordinaire qu’elle met au service du bonheur de la nourriture.

Il y a une ressemblance troublante entre vous deux.
Oui, le front, les pommettes. Mais ça n’a pas d’importance pour le film. Les gens ne la connaissent pas.

Catherine Frot - Jean d'Ormesson - atherine Frot - Les saveurs du palais de Christian VincentIl ne s’agit pas seulement de physique. On sent que vous partagez la même exigence d’excellence - vous en tant que comédienne et elle en tant que cuisinière.
Sa rigueur m’a fascinée et j’avoue que je me suis un peu identifiée à elle : j’aime faire mon travail d’actrice avec sérieux. J’ai incarné cette femme en absorbant à la fois toutes les émotions que j’avais perçues chez elle et en restant finalement assez près de moi. Hortense, c’est un peu Danièle et c’est un peu moi.

Comment l’avez-vous construite ?

Je voulais qu’elle soit féminine, qu’elle porte des vêtements simples mais plaisants. C’est quelqu’un qui a de l’allure : elle vient de la campagne mais elle est aussi d’ailleurs. Elle possède une autorité et une distinction naturelles. Dans son livre, Danièle parle de ses colliers, de ses chaussures à talons. Ce mélange des genres m’a beaucoup inspirée pour le choix des costumes.

Le costume, c’est important pour vous ?

C’est vital. Je ne pourrais pas porter n’importe quoi pour jouer un personnage - même le moins stylisé, même le plus réel. Je ne comprendrais plus ce que je fais. J’ai besoin de savoir pourquoi je porte ces chaussures, cette robe. J’ai besoin d’en passer par là.

Qu’elle officie dans les cuisines privées de l’Élysée ou dans celle, plus rustre, de la base où elle a échoué en Antarctique, Hortense transmet son art avec un amour infini - une précision du geste vraiment fascinante.
Tant mieux. Pour moi, tout doit être précis dans le travail d’acteur. Mais j’ai dû prendre des cours. J’ai passé une semaine auprès de Danièle Delpeuch. Elle m’a enseigné le plaisir des gestes, des couleurs et des formes de la nourriture. Et j’ai vraiment appris à réaliser un chou farci au saumon. C’était une des scènes très importantes du film : on devait me voir le préparer. Demain, je peux vous en faire un et je vous promets qu’on va se régaler ! Il y a beaucoup de poésie dans la nourriture. Poularde demideuil, n’est-ce pas un nom magnifique ? Et pourtant, quand on en cuisine une, il ne faut pas avoir peur de mettre la main toute entière sous la peau du poulet. C’est toute la magie de la gastronomie. On est dans les hauteurs des plaisirs de l’existence et ça, j’adhère totalement.

On a le sentiment que vous apportez tout votre passé de comédienne dans ce personnage. Cela accentue encore davantage la complexité et le mystère d’Hortense.
Peut-être parce que j’ai incarné des personnages de toutes sortes; je suis passée du tragique au comique, j’ai joué des femmes assez stylisées, presque fabriquées, comme des marionnettes. J’ai poussé très loin la naïveté et la cocasserie chez Cédric Klapisch, dans "Un air de famille", chez Eric- Emmanuel Schmitt, dans "Odette tout le monde", chez Pascal Thomas. J’ai travaillé la dureté - chez Safy Nebbou, dans "L’Empreinte de l’ange", ou chez José Alcala, dans "Coup d’éclat". Avec ce film, j’ai l’impression de réunir ces contrastes, d’approcher quelque chose d’intime.

Jean d'Ormesson - atherine Frot - Les saveurs du palais de Christian VincentDans la peau du Président de la République, Jean d’Ormesson procure un sentiment identique.
Il évoque plusieurs générations ; tout un passé politique. C’est un peu la France comme elle n’est plus. Sa présence donne une grande dimension poétique au film.

Les relations entre vos deux personnages sont assez sidérantes.
Ce qui est intéressant, c’est la simplicité avec laquelle les barrières tombent entre eux. Ils ont du plaisir à se rencontrer et à échanger autour de la cuisine. Il la regarde, elle le regarde, il n’y a aucune solennité entre eux. Hortense est une personne naturelle qui ne s’embarrasse pas de grand-chose et, quelque part, le Président la rejoint dans cette simplicité. Ni lui ni elle ne sont gênés. Ils savent tous deux pourquoi ils sont là, ils aiment leur métier et n’ont pas de comptes à rendre, contrairement aux intermédiaires qui grouillent autour d’eux, n’osent jamais parler franchement ; cette cour empruntée qui manœuvre en permanence pour briguer un poste plus en vue et qui essaie d’interférer dans leur relation - et qui y parvient d’ailleurs. Je trouve que le film en dit long sur le pouvoir, la hiérarchie, les manœuvres….

Hortense vise l’excellence. Ces bureaucrates dont vous parlez sont plutôt des médiocres.
Oui. D’ailleurs quand elle débarque à l’Élysée, elle ne comprend rien à ce ballet de technocrates. Tout ce brouhaha humain la dépasse. Elle, tout ce qu’elle veut, c’est que sa cuisine soit la meilleure possible, remplir la tâche qu’on lui a assignée et que le président soit satisfait. Et elle y met beaucoup de ferveur et de fierté. C’est une femme qui a des valeurs, qui défend son bout de gras. Elle exige la qualité.

Hortense est évincée de l’Élysée de façon très brutale.
Cette mise à l’écart est une véritable humiliation pour elle. Je trouve très belle la lettre qu’elle écrit au Président. Elle décrit bien leur relation et elle raconte aussi sa souffrance.

Comment s’est passé votre travail avec Jean d’Ormesson ?
Nous avons cherché ensemble le meilleur. Il fallait trouver le bon ton. Comme il n’était pas acteur, ce n’était pas évident au départ mais ça l’est très vite devenu. À cause de sa vie, de ce qu’il est, Jean avait en lui la possibilité poétique d’être Président. Sur le plateau, il était comme un jeune homme. Il m’a beaucoup touchée.

On a parfois l’impression, dans les scènes de cuisine, qu’il souffle un élan presque théâtral.
D’ailleurs Christian Vincent a choisi dans les seconds rôles de très bons acteurs de théâtre, notamment Hippolyte Girardot, Laurent Poitrenaux, Charlotte Clamens… Ce sont des comédiens qui apportent beaucoup d’humanité et de cocasserie à leur personnage.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Camille redouble" de Noémie Lvovsky
"Cherchez Hortense" de Pascal Bonitzer
"Superstar" de Xavier Giannoli
"Associés contre le crime..." de Pascal Thomas
"Cornouaille", un film de Anne Le Ny
"Au cas où je n’aurais pas la Palme d’Or" de Renaud Cohen
"A cœur ouvert" de Marion Laine

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