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Mercredi cinéma : "Le skylab" de et avec Julie Delpy

Publié le : 05-10-2011

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Le skylab de Julie DelpyZoom nouveauté : "Le skylab" de Julie Delpy

L'histoire

Juillet 1979, pendant les vacances d’été dans une maison en Bretagne. À l’occasion de l’anniversaire de la grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines sont réunis le temps d’un week-end animé. Chronique familiale pittoresque racontée par Albertine, dix ans, "le skylab" est aussi celle d’une époque particulière.
Un film de et avec Julie Delpy et avec Lou Alvarez, Eric Elmosnino, Noémie Lvovsky, Bernadette Lafont, Emmanuelle Riva, Sophie Quinton, Valérie Bonneton…

 

Bonus : propos de Julie Delpy, actrice et réalisatrice du film.

Comment passe-t-on d’un film comme "La comtesse" au "Skylab" ?
J’ai toujours été très éclectique dans mes goûts cinéphiliques, puisque j’aime aussi bien "Le père Noël est une ordure" que "Fanny et Alexandre" ! Et j’apprécie aussi bien Pasolini, Godard, Woody Allen que Douglas Sirk, Leo McCarey et Spielberg. Ce qui me plaît, c’est de pouvoir aborder des genres très différents. Maintenant j’aimerais faire un film de science-fiction et un thriller.

À quand remonte le désir d’évoquer vos souvenirs d’enfance de l’été 1979 ?
J’ai commencé à y travailler en 2003. Dès le départ, je ne voulais pas de trame narrative classique, mais des personnages hauts en couleurs et intrigants pour raconter une histoire avec très peu d’éléments dramaturgiques. Pour moi, c’est dans les moments simples de la vie où il ne se passe presque rien que l’on peut exprimer des choses fortes. Je me suis donc attachée au point de vue de cette petite fille et à ses souvenirs, en essayant de tenir le spectateur en haleine grâce aux tensions entre les personnages. Mais je précise que le film n’est pas intégralement autobiographique : j’ai inventé plusieurs personnages comme l’oncle Hubert, qui me rappelait certains films italiens.

Le skylab de Julie DelpyPourquoi avez-vous intitulé le film "Le skylab" ?
J’avais envie de parler d’une réunion familiale sur laquelle plane une menace, le Skylab, qui finit par tomber bien loin, mais qui est présente tout au long du film. C’est important pour Albertine car tout pourrait être détruit – son enfance, sa famille, ses premiers émois, etc. D’une certaine manière, elle subit un autre cataclysme : elle tombe amoureuse et quitte l’enfance. J’aimais bien aussi l’idée de brouiller les pistes, en faisant une comédie sur une famille avec un nom de film de science-fiction !

La caractérisation des personnages, y compris des seconds rôles, est formidable. Comment les avez-vous élaborés ?
Pour moi, c’était très important qu’ils aient tous une existence et une épaisseur. Quand je les ai imaginés dans le scénario, j’ai repensé au cinéma français d’avant-guerre où les seconds rôles étaient souvent très écrits. J’ai essayé de leur donner de la consistance, qu’il s’agisse des deux cousins un peu coincés ou du satyre dans le train.

On pense aussi aux comédies italiennes des années 70 et 80.
J’adore le cinéma italien de ces années-là – et particulièrement "Les nouveaux monstres" – qui déborde d’une incroyable énergie de vie : les gens s’engueulent et parlent politique tout en continuant à boire des coups et à jouer au poker ! C’est formidable parce que cela permet d’aborder des sujets profonds tout en restant dans la comédie.

La famille est ici un espace de rassemblement, mais aussi d’explosions en tous genres…
Oui, parce qu’au sein de cette famille – très politisée, comme la mienne ! – il y a à la fois des intellos de gauche qui aiment Brassens, Ferré et Barbara et d’autres qui écoutent Sardou, Claude François et Dalida. Il faut bien voir que le film se passe en 1979, au moment de l’union de la gauche, deux ans avant les présidentielles qui sont alors dans toutes les conversations. Cela dit, je n’avais pas envie non plus de porter de regard manichéen sur les gens de droite ou de gauche car je trouve ce type de jugement très pernicieux.

Le skylab de Julie DelpyLe discours de certains personnages est assez radical, notamment sur la peine de mort…
À la fin des années 70, la gauche faisait très peur parce qu’elle n’avait pas été au pouvoir depuis longtemps et les gens redoutaient qu’elle s’allie aux communistes. Du coup, les gens de droite s’étaient radicalisés sur des questions comme les anciennes colonies ou, effectivement, la peine de mort.

Les femmes, quel que soit leur milieu, se font entendre.
Pour la plupart, ce sont des femmes fortes qui ne se laissent pas faire. En 1979, la révolution sexuelle était passée par là et même les femmes au foyer savaient qu’elles pouvaient ouvrir leur gueule ! Si elles sont parfois un peu malmenées par leurs maris, elles n’en sont pas totalement écrasées pour autant.

Le point de vue du mouton sur les convives est réjouissant.
Il incarne le point du vue du sage : le mouton ne peut que contempler avec philosophie sa progéniture se faire manger par ces «Gaulois» ! D’ailleurs, dans le film, ce sont les adultes qui sont les plus fous, tandis que les enfants ont davantage la tête sur les épaules que leurs aînés : c’est Albertine qui a une réflexion sur la mort et qui, avec ses cousins et cousines, réconforte l’oncle Hubert. J’ai bien connu cela car la génération de mes parents était bien plus folle que la mienne.

Vous n’avez pas été effrayée par la direction d’acteurs chorale ?
C’était un bordel monstre, mais on a beaucoup ri ! On a tourné en Bretagne, si bien que tout le monde était logé dans le même hôtel et que, très facilement, des liens se sont noués. Sur le plateau, les comédiens étaient heureux d’être là et de se retrouver ensemble. Pour moi, c’est fondamental que les acteurs soient heureux. Je déteste les tensions et les rapports conflictuels sur les tournages.

Comment avez-vous choisi les comédiens ?
J’ai organisé beaucoup de rencontres entre les acteurs pour voir comment fonctionnaient les «couples» du film. Par exemple, Aure Atika et Jean-Louis Coulloc’h formaient un couple inhabituel qui m’intéressait. Ou encore Noémie Lvovsky et Candide Sanchez qui viennent d’univers très différents. Une fois qu’on a réussi à trouver cette alchimie, il y a une sorte de grâce qui opère.

Comment les avez-vous dirigés ?
Je suis plus intéressée par le comportement concret des personnages que par leur psychologie. C’est ainsi que je tenais à ce qu’Eric Elmosnino ait une relation très tendre et très paternelle avec sa fille, alors qu’au départ il ne voyait pas forcément le personnage comme ça. Je lui ai dit qu’il était l’oncle et le parrain des enfants et je l’ai poussé à les prendre dans ses bras et à les embrasser. Bien entendu, comme il s’agit d’un acteur qui comprend immédiatement ce qu’on attend de lui, mon travail en a été grandement facilité. Et il a apporté sa chaleur et son affection aux enfants, ce qui donne le ton du personnage.

Les comédiens sont tous habités par leurs personnages.
Cela tient aussi à leur «look». J’ai beaucoup travaillé le style vestimentaire des personnages avec le chef costumier Pierre-Yves Gayraud. C’est très important car chacun exprime qui il est par ses vêtements. De même, la gestuelle des acteurs, leur manière de tenir une cigarette ou de bouger les mains, ou encore leur coiffure sont très révélateurs. C’est comme cela que les acteurs construisent leurs personnages.

Et le casting des enfants ?
J’y ai consacré beaucoup de temps parce que c’était une donnée fondamentale du film. J’ai fait revenir les enfants un nombre incalculable de fois, là encore pour m’assurer qu’ils fonctionnaient bien les uns avec les autres. J’ai aussi fait un casting en Bretagne.

Le skylab de Julie DelpyOn a le sentiment que c’était un tournage très gai et très solaire…
C’était le cas, même si on n’avait que six semaines de tournage et que plusieurs acteurs tournaient dans d’autres films au même moment. C’était une logistique compliquée qui a nécessité quelques acrobaties ! Mais il y avait une bonne humeur très communicative sur le plateau, qui a nourri le film.

Vous saviez que vous alliez jouer dans le film ?
Au moment de l’écriture, mon rôle était plus succinct, je pensais interpréter le rôle de tante Clémentine, l’institutrice. Mais quand le film est entré en production, plusieurs années après, je me suis retrouvée à l’âge de ma mère à l’époque du Skylab. J’ai donc décidé de l’incarner à l’écran. Sans doute une manière de lui rendre hommage.

Comment avez-vous travaillé la photo ?
J’ai fait appel à Lubomir Bakchev avec qui j’avais déjà travaillé sur "2 days in Paris". C’est quelqu’un que j’aime beaucoup parce qu’il est au cadre et qu’il est ainsi au plus près des comédiens : il n’a pas d’ego, il a les pieds sur terre et il est très rassurant – ce dont j’ai besoin car je suis très stressée ! Je voulais une lumière vive, joyeuse, solaire, reflétant la joie qui émane du tournage et des personnages.

Comment avez-vous choisi les musiques ?
J’ai travaillé avec un superviseur musical et je n’ai utilisé que des musiques in. J’ai été particulièrement attentive à la «surboum» pour qu’on ait le sentiment d’accompagner cette toute jeune fille lorsqu’elle danse le slow et qu’elle tombe amoureuse pour la première fois. J’ai aussi choisi "Ni trop tôt, ni trop tard" de Jeanne Moreau, que j’aimais beaucoup quand j’étais petite. Pour le reste, ce sont des chansons que fredonnent ou chantent les personnages.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Un heureux événement" de Rémy Bezançon
"L'apollonide" de René Bonello
"Et maintenant on va où ?" de Nadine Labaki
"Habemus papam" de Nanni Moretti
"La guerre est déclarée" de Valérie Donzelli
"Melancholia" de Lars von Trier

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !

 

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Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

Le skylab de Julie DelpyZoom nouveauté : "Le skylab" de Julie Delpy

L'histoire

Juillet 1979, pendant les vacances d’été dans une maison en Bretagne. À l’occasion de l’anniversaire de la grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines sont réunis le temps d’un week-end animé. Chronique familiale pittoresque racontée par Albertine, dix ans, "le skylab" est aussi celle d’une époque particulière.
Un film de et avec Julie Delpy et avec Lou Alvarez, Eric Elmosnino, Noémie Lvovsky, Bernadette Lafont, Emmanuelle Riva, Sophie Quinton, Valérie Bonneton…

 

Bonus : propos de Julie Delpy, actrice et réalisatrice du film.

Comment passe-t-on d’un film comme "La comtesse" au "Skylab" ?
J’ai toujours été très éclectique dans mes goûts cinéphiliques, puisque j’aime aussi bien "Le père Noël est une ordure" que "Fanny et Alexandre" ! Et j’apprécie aussi bien Pasolini, Godard, Woody Allen que Douglas Sirk, Leo McCarey et Spielberg. Ce qui me plaît, c’est de pouvoir aborder des genres très différents. Maintenant j’aimerais faire un film de science-fiction et un thriller.

À quand remonte le désir d’évoquer vos souvenirs d’enfance de l’été 1979 ?
J’ai commencé à y travailler en 2003. Dès le départ, je ne voulais pas de trame narrative classique, mais des personnages hauts en couleurs et intrigants pour raconter une histoire avec très peu d’éléments dramaturgiques. Pour moi, c’est dans les moments simples de la vie où il ne se passe presque rien que l’on peut exprimer des choses fortes. Je me suis donc attachée au point de vue de cette petite fille et à ses souvenirs, en essayant de tenir le spectateur en haleine grâce aux tensions entre les personnages. Mais je précise que le film n’est pas intégralement autobiographique : j’ai inventé plusieurs personnages comme l’oncle Hubert, qui me rappelait certains films italiens.

Le skylab de Julie DelpyPourquoi avez-vous intitulé le film "Le skylab" ?
J’avais envie de parler d’une réunion familiale sur laquelle plane une menace, le Skylab, qui finit par tomber bien loin, mais qui est présente tout au long du film. C’est important pour Albertine car tout pourrait être détruit – son enfance, sa famille, ses premiers émois, etc. D’une certaine manière, elle subit un autre cataclysme : elle tombe amoureuse et quitte l’enfance. J’aimais bien aussi l’idée de brouiller les pistes, en faisant une comédie sur une famille avec un nom de film de science-fiction !

La caractérisation des personnages, y compris des seconds rôles, est formidable. Comment les avez-vous élaborés ?
Pour moi, c’était très important qu’ils aient tous une existence et une épaisseur. Quand je les ai imaginés dans le scénario, j’ai repensé au cinéma français d’avant-guerre où les seconds rôles étaient souvent très écrits. J’ai essayé de leur donner de la consistance, qu’il s’agisse des deux cousins un peu coincés ou du satyre dans le train.

On pense aussi aux comédies italiennes des années 70 et 80.
J’adore le cinéma italien de ces années-là – et particulièrement "Les nouveaux monstres" – qui déborde d’une incroyable énergie de vie : les gens s’engueulent et parlent politique tout en continuant à boire des coups et à jouer au poker ! C’est formidable parce que cela permet d’aborder des sujets profonds tout en restant dans la comédie.

La famille est ici un espace de rassemblement, mais aussi d’explosions en tous genres…
Oui, parce qu’au sein de cette famille – très politisée, comme la mienne ! – il y a à la fois des intellos de gauche qui aiment Brassens, Ferré et Barbara et d’autres qui écoutent Sardou, Claude François et Dalida. Il faut bien voir que le film se passe en 1979, au moment de l’union de la gauche, deux ans avant les présidentielles qui sont alors dans toutes les conversations. Cela dit, je n’avais pas envie non plus de porter de regard manichéen sur les gens de droite ou de gauche car je trouve ce type de jugement très pernicieux.

Le skylab de Julie DelpyLe discours de certains personnages est assez radical, notamment sur la peine de mort…
À la fin des années 70, la gauche faisait très peur parce qu’elle n’avait pas été au pouvoir depuis longtemps et les gens redoutaient qu’elle s’allie aux communistes. Du coup, les gens de droite s’étaient radicalisés sur des questions comme les anciennes colonies ou, effectivement, la peine de mort.

Les femmes, quel que soit leur milieu, se font entendre.
Pour la plupart, ce sont des femmes fortes qui ne se laissent pas faire. En 1979, la révolution sexuelle était passée par là et même les femmes au foyer savaient qu’elles pouvaient ouvrir leur gueule ! Si elles sont parfois un peu malmenées par leurs maris, elles n’en sont pas totalement écrasées pour autant.

Le point de vue du mouton sur les convives est réjouissant.
Il incarne le point du vue du sage : le mouton ne peut que contempler avec philosophie sa progéniture se faire manger par ces «Gaulois» ! D’ailleurs, dans le film, ce sont les adultes qui sont les plus fous, tandis que les enfants ont davantage la tête sur les épaules que leurs aînés : c’est Albertine qui a une réflexion sur la mort et qui, avec ses cousins et cousines, réconforte l’oncle Hubert. J’ai bien connu cela car la génération de mes parents était bien plus folle que la mienne.

Vous n’avez pas été effrayée par la direction d’acteurs chorale ?
C’était un bordel monstre, mais on a beaucoup ri ! On a tourné en Bretagne, si bien que tout le monde était logé dans le même hôtel et que, très facilement, des liens se sont noués. Sur le plateau, les comédiens étaient heureux d’être là et de se retrouver ensemble. Pour moi, c’est fondamental que les acteurs soient heureux. Je déteste les tensions et les rapports conflictuels sur les tournages.

Comment avez-vous choisi les comédiens ?
J’ai organisé beaucoup de rencontres entre les acteurs pour voir comment fonctionnaient les «couples» du film. Par exemple, Aure Atika et Jean-Louis Coulloc’h formaient un couple inhabituel qui m’intéressait. Ou encore Noémie Lvovsky et Candide Sanchez qui viennent d’univers très différents. Une fois qu’on a réussi à trouver cette alchimie, il y a une sorte de grâce qui opère.

Comment les avez-vous dirigés ?
Je suis plus intéressée par le comportement concret des personnages que par leur psychologie. C’est ainsi que je tenais à ce qu’Eric Elmosnino ait une relation très tendre et très paternelle avec sa fille, alors qu’au départ il ne voyait pas forcément le personnage comme ça. Je lui ai dit qu’il était l’oncle et le parrain des enfants et je l’ai poussé à les prendre dans ses bras et à les embrasser. Bien entendu, comme il s’agit d’un acteur qui comprend immédiatement ce qu’on attend de lui, mon travail en a été grandement facilité. Et il a apporté sa chaleur et son affection aux enfants, ce qui donne le ton du personnage.

Les comédiens sont tous habités par leurs personnages.
Cela tient aussi à leur «look». J’ai beaucoup travaillé le style vestimentaire des personnages avec le chef costumier Pierre-Yves Gayraud. C’est très important car chacun exprime qui il est par ses vêtements. De même, la gestuelle des acteurs, leur manière de tenir une cigarette ou de bouger les mains, ou encore leur coiffure sont très révélateurs. C’est comme cela que les acteurs construisent leurs personnages.

Et le casting des enfants ?
J’y ai consacré beaucoup de temps parce que c’était une donnée fondamentale du film. J’ai fait revenir les enfants un nombre incalculable de fois, là encore pour m’assurer qu’ils fonctionnaient bien les uns avec les autres. J’ai aussi fait un casting en Bretagne.

Le skylab de Julie DelpyOn a le sentiment que c’était un tournage très gai et très solaire…
C’était le cas, même si on n’avait que six semaines de tournage et que plusieurs acteurs tournaient dans d’autres films au même moment. C’était une logistique compliquée qui a nécessité quelques acrobaties ! Mais il y avait une bonne humeur très communicative sur le plateau, qui a nourri le film.

Vous saviez que vous alliez jouer dans le film ?
Au moment de l’écriture, mon rôle était plus succinct, je pensais interpréter le rôle de tante Clémentine, l’institutrice. Mais quand le film est entré en production, plusieurs années après, je me suis retrouvée à l’âge de ma mère à l’époque du Skylab. J’ai donc décidé de l’incarner à l’écran. Sans doute une manière de lui rendre hommage.

Comment avez-vous travaillé la photo ?
J’ai fait appel à Lubomir Bakchev avec qui j’avais déjà travaillé sur "2 days in Paris". C’est quelqu’un que j’aime beaucoup parce qu’il est au cadre et qu’il est ainsi au plus près des comédiens : il n’a pas d’ego, il a les pieds sur terre et il est très rassurant – ce dont j’ai besoin car je suis très stressée ! Je voulais une lumière vive, joyeuse, solaire, reflétant la joie qui émane du tournage et des personnages.

Comment avez-vous choisi les musiques ?
J’ai travaillé avec un superviseur musical et je n’ai utilisé que des musiques in. J’ai été particulièrement attentive à la «surboum» pour qu’on ait le sentiment d’accompagner cette toute jeune fille lorsqu’elle danse le slow et qu’elle tombe amoureuse pour la première fois. J’ai aussi choisi "Ni trop tôt, ni trop tard" de Jeanne Moreau, que j’aimais beaucoup quand j’étais petite. Pour le reste, ce sont des chansons que fredonnent ou chantent les personnages.
(extrait dossier de presse)

 

Autres films toujours à l'affiche :

"Un heureux événement" de Rémy Bezançon
"L'apollonide" de René Bonello
"Et maintenant on va où ?" de Nadine Labaki
"Habemus papam" de Nanni Moretti
"La guerre est déclarée" de Valérie Donzelli
"Melancholia" de Lars von Trier

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