L'histoire du Casino d'Enghien est sujet à de nombreux rebondissements. Dans la première partie, nous avons vu que la démesure initiale du premier casino a obligé la ville à la construction d'un nouvel édifice qui a vitre rencontré son succès jusqu'à l'irruption du premier conflit mondial.
Alors, après le conflit, la vie enghiennoise a -t-elle repris ses droits et les curistes ont-ils retrouvé le chemin du casino ?Finissons-en avec ce suspens intenable : la réponse est… non ! En effet, en 1920, un arrêté ministériel a interdit l'exploitation des salles de jeux dans un rayon de 100 km autour de Paris ! Gros coup dur pour la ville d'Enghien qui décide alors d'acheter tous les biens loués à la SEETE, la Société d'Exploitation des Eaux et Thermes d'Enghien, c'est-a-dire notamment les installations thermales, le théâtre et le pavillon du lac.
Ce ne sera qu'en 1931 qu'une loi a enfin mis fin à cette interdiction et a donc permis la réouverture des salles de jeux du Casino. Notons dans cette décision le rôle important du député Henri Patenôtre-Desnoyers qui habitait Enghien ! Et ainsi le succès revient…
Mais une nouvelle fois, la guerre vient perturber l'exploitation du casino.L'édifice est réquisitionné dans un premier temps pour la distribution de la soupe populaire avant d'être investi par les Allemands. A la fin de la guerre, c'est au tour des Américains de prendre place dans le casino jusqu'en 1946.
Après la guerre, l'activité du casino sera compliquée. L'établissement connaîtra plusieurs exploitants jusqu'à ce le groupe Barrière obtienne en 1989 la concession du casino. Enfin, les machines à sous ne seront installées à Enghien qu'à partir de 2002, grâce à un amendement voté en 1999 les autorisant dans la cité thermale.
Aujourd'hui, le casino est le premier de France en terme de chiffre d'affaires et compte 500 machines et 42 tables de jeux.
Terminons cette histoire en nous penchant sur cette façade de verre qui attire tous les regards. Nous la devons à l'architecte Louis Soors qui a créé en 2005 "un atrium de verre", décoré par Jacques Garcia sur le thème de la mer. Une belle manière de protéger l'édifice et de rendre toute sa splendeur à ce bâtiment qui illumine la ville d'Enghien !
Offre spéciale : A l'occasion de cet article consacré au Casino d'Enghien, le Journal de François vous propose le livre de Jean-Pierre Bousquet, l'historien de référence de la ville d'Enghien : "138 ans de jeux à Enghien-les-Bains", publié en 2002 aux éditions Valhermeil au tarif spécial de 10 € (au lieu de 18 €)
L'histoire du Casino d'Enghien est sujet à de nombreux rebondissements. Dans la première partie, nous avons vu que la démesure initiale du premier casino a obligé la ville à la construction d'un nouvel édifice qui a vitre rencontré son succès jusqu'à l'irruption du premier conflit mondial.
Alors, après le conflit, la vie enghiennoise a -t-elle repris ses droits et les curistes ont-ils retrouvé le chemin du casino ?Finissons-en avec ce suspens intenable : la réponse est… non ! En effet, en 1920, un arrêté ministériel a interdit l'exploitation des salles de jeux dans un rayon de 100 km autour de Paris ! Gros coup dur pour la ville d'Enghien qui décide alors d'acheter tous les biens loués à la SEETE, la Société d'Exploitation des Eaux et Thermes d'Enghien, c'est-a-dire notamment les installations thermales, le théâtre et le pavillon du lac.
Ce ne sera qu'en 1931 qu'une loi a enfin mis fin à cette interdiction et a donc permis la réouverture des salles de jeux du Casino. Notons dans cette décision le rôle important du député Henri Patenôtre-Desnoyers qui habitait Enghien ! Et ainsi le succès revient…
Mais une nouvelle fois, la guerre vient perturber l'exploitation du casino.L'édifice est réquisitionné dans un premier temps pour la distribution de la soupe populaire avant d'être investi par les Allemands. A la fin de la guerre, c'est au tour des Américains de prendre place dans le casino jusqu'en 1946.
Après la guerre, l'activité du casino sera compliquée. L'établissement connaîtra plusieurs exploitants jusqu'à ce le groupe Barrière obtienne en 1989 la concession du casino. Enfin, les machines à sous ne seront installées à Enghien qu'à partir de 2002, grâce à un amendement voté en 1999 les autorisant dans la cité thermale.
Aujourd'hui, le casino est le premier de France en terme de chiffre d'affaires et compte 500 machines et 42 tables de jeux.
Terminons cette histoire en nous penchant sur cette façade de verre qui attire tous les regards. Nous la devons à l'architecte Louis Soors qui a créé en 2005 "un atrium de verre", décoré par Jacques Garcia sur le thème de la mer. Une belle manière de protéger l'édifice et de rendre toute sa splendeur à ce bâtiment qui illumine la ville d'Enghien !
Offre spéciale : A l'occasion de cet article consacré au Casino d'Enghien, le Journal de François vous propose le livre de Jean-Pierre Bousquet, l'historien de référence de la ville d'Enghien : "138 ans de jeux à Enghien-les-Bains", publié en 2002 aux éditions Valhermeil au tarif spécial de 10 € (au lieu de 18 €)
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Patrimoine"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Patrimoine"