Vendredi 10 décembre 2021
Montmorency
Belle affiche pour le concert de clôture du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes (FMAJI) : l'Orchestre Colonne sous la direction musicale de Pierre Dumoussaud sera accompagné par le pianiste Sélim Mazari (Grand Prix FMAJI Pierre Salvi 2016) et le flûtiste Gilles Stoesel (Prix du public FMAJI 2019).
Au programme : Beethoven et Bizet ! A ne pas manquer !
Vendredi 10 décembre 2021 à 20h30 – Collégiale 2 rue Saint-Martin Montmorency - Tarif : 15 € par concert, gratuit pour les adhérents à l'association FMAJI et pour les moins de 21 ans - Réservations au 01 39 64 28 45
Présentation du concert et des artistes (extrait communiqué de presse)
L’ouverture de concert "Coriolan" de Ludwig van Beethoven, est l’un des piliers du répertoire symphonique.
L’œuvre fut dédiée à Heinrich Joseph von Collin, auteur dramatique autrichien qui avait écrit en 1802 une tragédie intitulée Coriolanus et inspirée de la biographie de Plutarque. Beethoven et Collin entendaient initialement faire une musique pour accompagner l'œuvre théâtrale, mais c'est comme pièce du répertoire symphonique que l'œuvre fut créée et elle le resta.
Exilé de Rome après s'être violemment querellé avec les tribuns de la plèbe nouvellement instituée, Coriolan fait allégeance aux Volsques qu’il avait autrefois combattus. Il les persuade de rompre le traité passé avec Rome et de lever une armée d’invasion. Lorsque les troupes volsques menées par Coriolan menacent Rome, les matrones romaines, dont son épouse Volumnia et sa mère Veturia, sont envoyées pour le dissuader d’attaquer. Voyant sa mère, son épouse et leurs enfants se jeter à ses pieds, Coriolan fléchit, ramène ses troupes aux frontières du territoire romain et se suicide. C'est de cette dernière partie de l'histoire que Beethoven s'est inspiré pour écrire son ouverture.
Deux thèmes principaux émaillent l'ouverture : le premier, véhément et puissant, en do mineur, représente la volonté farouche et la détermination de Coriolan devant les murs de Rome. Le second, apaisé et chaleureux, en mi bémol majeur, symbolise les prières des femmes. Les deux thèmes se succèdent dans l'exposition et la réexposition, donnant l'effet de l'hésitation. Après un bref rappel du premier thème, la coda conclut l'œuvre par un rappel du premier thème, évocation intense du sacrifice héroïque de Coriolan.
Un des piliers du répertoire pour flûte : composée au début du XXème siècle, la "Fantaisie brillante sur Carmen" de Bizet pour flûte et piano contribue à la modernisation de cet instrument.
La Fantaisie Brillante de François Borne joue avec le Carmen de Georges Bizet. Plutôt qu’une reprise du célèbre opéra-comique, il s’agit de variations sur des thèmes et des mélodies facilement reconnaissables. Originale, l’adaptation à la flûte du motif du destin de Carmen sert les desseins de Borne, flûte principale du Grand Théâtre de Bordeaux et professeur au conservatoire de Toulouse. Lorsqu’il compose sa Fantaisie Brillante sur Carmen de Bizet en 1900, il souhaite moderniser son instrument. Plaisantes et enjouées, les mélodies de sa Fantaisie Brillante fonctionnent : pari réussi pour François Borne. Nous entendrons ce soir la création française de la version pour flûte et orchestre réalisée par Najfar Reza.
Le Concerto pour piano et orchestre no 3 en ut mineur, opus 374 est le troisième des cinq concertos pour piano de Ludwig van Beethoven. Composé tout juste après l'écriture du Testament de Heiligenstadt, dans lequel Beethoven annonce la surdité profonde dans laquelle il se retrouve plongée, ce concerto s'éloigne du style mozartien des deux précédents et est devenu depuis le XIXème siècle un modèle du genre par son équilibre formel et par sa conduite du discours musical, qui repose sur l’association de la virtuosité du soliste à la densité de l'orchestre.
Ce troisième concerto est d’une structure classique en trois mouvements, le premier étant de forme sonate, le deuxième de forme lied et le dernier un mélange entre le rondo et la forme sonate (procédé souvent utilisé par Beethoven), mais est l'une des premières œuvres du compositeur à reposer sur des éléments pré-romantiques. Il possède aujourd'hui une grande place dans le répertoire pianistique et a été interprété par de nombreux solistes, depuis sa création en 1803 au Theater an der Wien par le compositeur lui-même.
1. Allegro con brio
2. Largo
3. Rondo
Vendredi 10 décembre 2021
Montmorency
Belle affiche pour le concert de clôture du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes (FMAJI) : l'Orchestre Colonne sous la direction musicale de Pierre Dumoussaud sera accompagné par le pianiste Sélim Mazari (Grand Prix FMAJI Pierre Salvi 2016) et le flûtiste Gilles Stoesel (Prix du public FMAJI 2019).
Au programme : Beethoven et Bizet ! A ne pas manquer !
Vendredi 10 décembre 2021 à 20h30 – Collégiale 2 rue Saint-Martin Montmorency - Tarif : 15 € par concert, gratuit pour les adhérents à l'association FMAJI et pour les moins de 21 ans - Réservations au 01 39 64 28 45
Présentation du concert et des artistes (extrait communiqué de presse)
L’ouverture de concert "Coriolan" de Ludwig van Beethoven, est l’un des piliers du répertoire symphonique.
L’œuvre fut dédiée à Heinrich Joseph von Collin, auteur dramatique autrichien qui avait écrit en 1802 une tragédie intitulée Coriolanus et inspirée de la biographie de Plutarque. Beethoven et Collin entendaient initialement faire une musique pour accompagner l'œuvre théâtrale, mais c'est comme pièce du répertoire symphonique que l'œuvre fut créée et elle le resta.
Exilé de Rome après s'être violemment querellé avec les tribuns de la plèbe nouvellement instituée, Coriolan fait allégeance aux Volsques qu’il avait autrefois combattus. Il les persuade de rompre le traité passé avec Rome et de lever une armée d’invasion. Lorsque les troupes volsques menées par Coriolan menacent Rome, les matrones romaines, dont son épouse Volumnia et sa mère Veturia, sont envoyées pour le dissuader d’attaquer. Voyant sa mère, son épouse et leurs enfants se jeter à ses pieds, Coriolan fléchit, ramène ses troupes aux frontières du territoire romain et se suicide. C'est de cette dernière partie de l'histoire que Beethoven s'est inspiré pour écrire son ouverture.
Deux thèmes principaux émaillent l'ouverture : le premier, véhément et puissant, en do mineur, représente la volonté farouche et la détermination de Coriolan devant les murs de Rome. Le second, apaisé et chaleureux, en mi bémol majeur, symbolise les prières des femmes. Les deux thèmes se succèdent dans l'exposition et la réexposition, donnant l'effet de l'hésitation. Après un bref rappel du premier thème, la coda conclut l'œuvre par un rappel du premier thème, évocation intense du sacrifice héroïque de Coriolan.
Un des piliers du répertoire pour flûte : composée au début du XXème siècle, la "Fantaisie brillante sur Carmen" de Bizet pour flûte et piano contribue à la modernisation de cet instrument.
La Fantaisie Brillante de François Borne joue avec le Carmen de Georges Bizet. Plutôt qu’une reprise du célèbre opéra-comique, il s’agit de variations sur des thèmes et des mélodies facilement reconnaissables. Originale, l’adaptation à la flûte du motif du destin de Carmen sert les desseins de Borne, flûte principale du Grand Théâtre de Bordeaux et professeur au conservatoire de Toulouse. Lorsqu’il compose sa Fantaisie Brillante sur Carmen de Bizet en 1900, il souhaite moderniser son instrument. Plaisantes et enjouées, les mélodies de sa Fantaisie Brillante fonctionnent : pari réussi pour François Borne. Nous entendrons ce soir la création française de la version pour flûte et orchestre réalisée par Najfar Reza.
Le Concerto pour piano et orchestre no 3 en ut mineur, opus 374 est le troisième des cinq concertos pour piano de Ludwig van Beethoven. Composé tout juste après l'écriture du Testament de Heiligenstadt, dans lequel Beethoven annonce la surdité profonde dans laquelle il se retrouve plongée, ce concerto s'éloigne du style mozartien des deux précédents et est devenu depuis le XIXème siècle un modèle du genre par son équilibre formel et par sa conduite du discours musical, qui repose sur l’association de la virtuosité du soliste à la densité de l'orchestre.
Ce troisième concerto est d’une structure classique en trois mouvements, le premier étant de forme sonate, le deuxième de forme lied et le dernier un mélange entre le rondo et la forme sonate (procédé souvent utilisé par Beethoven), mais est l'une des premières œuvres du compositeur à reposer sur des éléments pré-romantiques. Il possède aujourd'hui une grande place dans le répertoire pianistique et a été interprété par de nombreux solistes, depuis sa création en 1803 au Theater an der Wien par le compositeur lui-même.
1. Allegro con brio
2. Largo
3. Rondo
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