Le concert de Noël programmé à Enghien sera donné au profit de l'ARSEP (Fondation pour la Recherche sur la sclérose en plaques). Ce sont les deux célèbres chorales de la région, les "Voix du Lac" et le "Choeur du Relais" qui proposent ce récital aux couleurs de Noël.
Programme
Houx fleuri (Noël traditionnel)
Naître (Yves Duteil)
Vive le vent (Noël traditionnel)
Douce nuit, Sainte nuit (Noël traditionnel)
Bons baisers de Fort de France (Noël traditionnel)
Intermède
Myriam Parcollet (chant) / Christopher Vigney (clavier)
Deuxième partie
1492 (Vangelis)
Le bon Dieu s’énervait (Hugues Aufray)
Minuit, chrétiens (Noël traditionnel)
Le chœur des gitans (extrait de l’opéra "le Trouvère de Verdi")
La Madelon (Louis Bousquet - Camille Robert)
Glory Alleluia (Noël traditionnel)
Direction musicale : Annick Mamakopoulos
Piano : Christophe Vigney, Flûtes : Annick Constant/Pierre Brisset, Percussions : Christian Parcollet, Tambourins : Lucie, Jocelyne,Claude / Enclume : Jean / Présentation : Renée, Evelyne, Alvaro / Direction musicale : Annick Mamakopoulos
Dimanche 21 décembre 2014 à 16h (horaire confirmé) - Eglise Saint Joseph place du cardinal Mercier Enghien-les-Bains – Entrée libre avec libre participation au profit de l'ARSEP;
Zoom sur la sclérose en plaques
En France : 1 personne sur 1 000 personnes est atteinte de SEP - 4 000 nouveaux cas par an.
Maladie fréquente du système nerveux central. Elle affecte les adultes jeunes donc en pleine période de projet d'existence.
La vie personnelle, familiale et professionnelle en est alors bouleversée. Parallèlement, en termes de santé publique, les conséquences socio-économiques de la maladie sont importantes. Pendant des décennies, face à la maladie, la société mais aussi le monde médical ont eu une attitude plutôt contemplative du fait de l'absence de traitement. Heureusement, depuis 15 ans, tout a changé.
Certes, de nouveaux médicaments sont apparus, mais aussi un état d'esprit nouveau s'est installé. Ainsi, la recherche s'est développée de façon spectaculaire que ce soit dans les laboratoires ou dans les services de neurologie clinique.
En même temps, les résultats de ces avancées sont largement diffusés entre les chercheurs, les médecins mais aussi les malades et le grand public. D'un côté, des nouvelles molécules innovantes permettent déjà de ralentir l'évolution de la maladie. De l'autre, les professionnels de santé ont pris conscience qu'il était essentiel d'accompagner les malades dans leur vie quotidienne, prenant en charge leurs symptômes et en les aidant sur le plan social.
En France :
1 personne sur 1 000 personnes est atteinte de SEP - 4 000 nouveaux cas par an.
La SEP correspond à une maladie inflammatoire du système nerveux central : le cerveau et la moelle épinière. Le système de défense (système immunitaire), habituellement impliqué dans la lutte contre les virus et les bactéries, se met à s'emballer et à attaquer les propres éléments de l'individu.
La cible de cette attaque est la myéline qui est une gaine autour des voies nerveuses, permettant d'accélérer le cheminement de l'influx nerveux. Ces attaques inflammatoires répétées vont altérer le fonctionnement de ces voies nerveuses en entraînant des troubles moteurs (baisse de la force musculaire), des troubles sensitifs (modification de la sensation du chaud-froid, du toucher, fourmillements, etc.), des troubles de l'équilibre, des troubles visuels ou urinaires. Ces attaques ou « poussées » surviennent au début à la fréquence d'une tous les deux ans environ où les symptômes disparaissent complètement en quelques semaines. Puis, au fil du temps, des séquelles peuvent exister après les poussées pouvant laisser un handicap permanent. Parallèlement, les données microscopiques très récentes ont mis en évidence une souffrance de la cellule nerveuse proprement dite (le neurone avec son axone) de façon plus progressive et probablement dès le début de la maladie.
Les signes cliniques de la sclérose en plaques ainsi que l'évolution de la maladie sont aujourd'hui parfaitement bien connus. Son diagnostic est défini par la mise en évidence d'une atteinte du système nerveux central à la fois dans le temps et dans l'espace. Cela signifie que le patient doit présenter à des moments différents une attaque du système nerveux central exprimant une atteinte de différentes zones du cerveau ou de la moelle. Les examens para-cliniques et surtout l'IRM permettent d'établir un diagnostic très précoce et donc de mettre en place une stratégie thérapeutique. Les nouvelles techniques d'IRM permettent de différencier de mieux en mieux les mécanismes de souffrance du système nerveux central, et peut-être de prévoir dès le début de la maladie l'évolution ultérieure, ce qui est essentiel pour mettre en route un traitement adapté.
Les progrès thérapeutiques sont spectaculaires. De nombreuses molécules sont actuellement évaluées dans le cadre d'essais thérapeutiques, agissant à différents niveaux de la cascade inflammatoire en utilisant souvent des médicaments pris par voie orale, plus faciles que les traitements actuels, tous injectables.
Dans un avenir plus lointain, des stratégies pour favoriser la remyélinisation et pour stimuler la réparation du système nerveux central seront mis en place chez l'homme après de nombreuses étapes de recherche chez l'animal au laboratoire.
Donc, l'arsenal thérapeutique qui est aujourd'hui varié, sera probablement demain encore plus riche et il sera alors possible de proposer le meilleur traitement, au bon malade, au bon moment. En même temps que ces progrès diagnostiques et médicamenteux, une prise en charge des symptômes compliquant la maladie s'est mise en place. De nombreux professionnels de santé participent à cette vision globale de la maladie, comme les ophtalmologues, les rééducateurs fonctionnels, les psychiatres, mais aussi les infirmières, les kinésithérapeutes, etc. Des consultations multidisciplinaires, une organisation en réseaux, un accès au soin individualisé à proximité du domicile sont aujourd'hui proposés aux malades Des progrès sont réels dans la lutte contre une maladie quand, à partir de données de recherche, des conséquences peuvent être tirées pour le quotidien du patient.
La sclérose en plaques en est un évident constat. En effet, les avancées de la recherche mais aussi le nouvel état d'esprit des professionnels de santé face à cette maladie, permettent aux malades d'avoir une vie plus harmonieuse et d'être mieux insérés dans la société comme dans la famille.
Bien connaître la maladie permet de mieux l'accepter, de comprendre les stratégies thérapeutiques proposées par le neurologue et d'expliquer ses symptômes à son entourage.
(extrait du site internet de l'ARSEP).
Le concert de Noël programmé à Enghien sera donné au profit de l'ARSEP (Fondation pour la Recherche sur la sclérose en plaques). Ce sont les deux célèbres chorales de la région, les "Voix du Lac" et le "Choeur du Relais" qui proposent ce récital aux couleurs de Noël.
Programme
Houx fleuri (Noël traditionnel)
Naître (Yves Duteil)
Vive le vent (Noël traditionnel)
Douce nuit, Sainte nuit (Noël traditionnel)
Bons baisers de Fort de France (Noël traditionnel)
Intermède
Myriam Parcollet (chant) / Christopher Vigney (clavier)
Deuxième partie
1492 (Vangelis)
Le bon Dieu s’énervait (Hugues Aufray)
Minuit, chrétiens (Noël traditionnel)
Le chœur des gitans (extrait de l’opéra "le Trouvère de Verdi")
La Madelon (Louis Bousquet - Camille Robert)
Glory Alleluia (Noël traditionnel)
Direction musicale : Annick Mamakopoulos
Piano : Christophe Vigney, Flûtes : Annick Constant/Pierre Brisset, Percussions : Christian Parcollet, Tambourins : Lucie, Jocelyne,Claude / Enclume : Jean / Présentation : Renée, Evelyne, Alvaro / Direction musicale : Annick Mamakopoulos
Dimanche 21 décembre 2014 à 16h (horaire confirmé) - Eglise Saint Joseph place du cardinal Mercier Enghien-les-Bains – Entrée libre avec libre participation au profit de l'ARSEP;
Zoom sur la sclérose en plaques
En France : 1 personne sur 1 000 personnes est atteinte de SEP - 4 000 nouveaux cas par an.
Maladie fréquente du système nerveux central. Elle affecte les adultes jeunes donc en pleine période de projet d'existence.
La vie personnelle, familiale et professionnelle en est alors bouleversée. Parallèlement, en termes de santé publique, les conséquences socio-économiques de la maladie sont importantes. Pendant des décennies, face à la maladie, la société mais aussi le monde médical ont eu une attitude plutôt contemplative du fait de l'absence de traitement. Heureusement, depuis 15 ans, tout a changé.
Certes, de nouveaux médicaments sont apparus, mais aussi un état d'esprit nouveau s'est installé. Ainsi, la recherche s'est développée de façon spectaculaire que ce soit dans les laboratoires ou dans les services de neurologie clinique.
En même temps, les résultats de ces avancées sont largement diffusés entre les chercheurs, les médecins mais aussi les malades et le grand public. D'un côté, des nouvelles molécules innovantes permettent déjà de ralentir l'évolution de la maladie. De l'autre, les professionnels de santé ont pris conscience qu'il était essentiel d'accompagner les malades dans leur vie quotidienne, prenant en charge leurs symptômes et en les aidant sur le plan social.
En France :
1 personne sur 1 000 personnes est atteinte de SEP - 4 000 nouveaux cas par an.
La SEP correspond à une maladie inflammatoire du système nerveux central : le cerveau et la moelle épinière. Le système de défense (système immunitaire), habituellement impliqué dans la lutte contre les virus et les bactéries, se met à s'emballer et à attaquer les propres éléments de l'individu.
La cible de cette attaque est la myéline qui est une gaine autour des voies nerveuses, permettant d'accélérer le cheminement de l'influx nerveux. Ces attaques inflammatoires répétées vont altérer le fonctionnement de ces voies nerveuses en entraînant des troubles moteurs (baisse de la force musculaire), des troubles sensitifs (modification de la sensation du chaud-froid, du toucher, fourmillements, etc.), des troubles de l'équilibre, des troubles visuels ou urinaires. Ces attaques ou « poussées » surviennent au début à la fréquence d'une tous les deux ans environ où les symptômes disparaissent complètement en quelques semaines. Puis, au fil du temps, des séquelles peuvent exister après les poussées pouvant laisser un handicap permanent. Parallèlement, les données microscopiques très récentes ont mis en évidence une souffrance de la cellule nerveuse proprement dite (le neurone avec son axone) de façon plus progressive et probablement dès le début de la maladie.
Les signes cliniques de la sclérose en plaques ainsi que l'évolution de la maladie sont aujourd'hui parfaitement bien connus. Son diagnostic est défini par la mise en évidence d'une atteinte du système nerveux central à la fois dans le temps et dans l'espace. Cela signifie que le patient doit présenter à des moments différents une attaque du système nerveux central exprimant une atteinte de différentes zones du cerveau ou de la moelle. Les examens para-cliniques et surtout l'IRM permettent d'établir un diagnostic très précoce et donc de mettre en place une stratégie thérapeutique. Les nouvelles techniques d'IRM permettent de différencier de mieux en mieux les mécanismes de souffrance du système nerveux central, et peut-être de prévoir dès le début de la maladie l'évolution ultérieure, ce qui est essentiel pour mettre en route un traitement adapté.
Les progrès thérapeutiques sont spectaculaires. De nombreuses molécules sont actuellement évaluées dans le cadre d'essais thérapeutiques, agissant à différents niveaux de la cascade inflammatoire en utilisant souvent des médicaments pris par voie orale, plus faciles que les traitements actuels, tous injectables.
Dans un avenir plus lointain, des stratégies pour favoriser la remyélinisation et pour stimuler la réparation du système nerveux central seront mis en place chez l'homme après de nombreuses étapes de recherche chez l'animal au laboratoire.
Donc, l'arsenal thérapeutique qui est aujourd'hui varié, sera probablement demain encore plus riche et il sera alors possible de proposer le meilleur traitement, au bon malade, au bon moment. En même temps que ces progrès diagnostiques et médicamenteux, une prise en charge des symptômes compliquant la maladie s'est mise en place. De nombreux professionnels de santé participent à cette vision globale de la maladie, comme les ophtalmologues, les rééducateurs fonctionnels, les psychiatres, mais aussi les infirmières, les kinésithérapeutes, etc. Des consultations multidisciplinaires, une organisation en réseaux, un accès au soin individualisé à proximité du domicile sont aujourd'hui proposés aux malades Des progrès sont réels dans la lutte contre une maladie quand, à partir de données de recherche, des conséquences peuvent être tirées pour le quotidien du patient.
La sclérose en plaques en est un évident constat. En effet, les avancées de la recherche mais aussi le nouvel état d'esprit des professionnels de santé face à cette maladie, permettent aux malades d'avoir une vie plus harmonieuse et d'être mieux insérés dans la société comme dans la famille.
Bien connaître la maladie permet de mieux l'accepter, de comprendre les stratégies thérapeutiques proposées par le neurologue et d'expliquer ses symptômes à son entourage.
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