Trois occasions vous sont données de découvrir le fameux Moulin de Sannois.
Des visites guidées vous livreront tous les secrets de ce monument historique. Vous serez surpris de la précision des mécanismes des rouages et du rôle historique important qu'a tenu le moulin.
Voici le programme :
Dimanche 4 septembre :
visite guidée organisée chaque premier dimanche.
De 14h à 18h (dernière visite à 17h30) - Plein tarif : 3 € - Tarif réduit : 2,50 € - Sannoisien : 2 € - 26 ans : gratuit.
Samedi 17 et 18 septembre :
Une ballade théâtralisée « La vigne, le Moulin et le Meunier » sera assurée par la Compagnie « Trottoir Express » le samedi, tandis qu’une visite du moulin et de la vigne sera organisée le dimanche.
De 14h à 18h - Visites gratuites à l'occasion des journées du patrimoine.
Samedi 24 septembre :
De 15h à 18h – visites organisées à l'occasion des Vendanges festives
Bonus : présentation technique du Moulin (réalisée par Denise Bobard Paulard et Gérard Ducoeur – extrait du site de l'association de Valmorency)
Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin du type "moulin tour" et celui dit "à pivot" appelé aussi "chandelier".
Le moulin de Sannois fait partie de cette seconde catégorie. Il est même le plus important de France, par sa taille. La poutre centrale qui sert de pivot atteint une hauteur de six mètres. Elle est d’un seul tenant, taillée dans un bois de chêne vieux de cinq cents ans. L’ensemble de la cage sur son piédestal pèse trente-six tonnes. L’édifice réalisé tout en bois repose sur quatre dés en maçonnerie. Ses ailes mesurent vingt-deux mètres d’envergure.
L’extérieur
La cage du bâtiment, réalisée tout en bois, repose sur un socle en maçonnerie, servant de support à l’édifice. Pour la cage, toutes les parties neuves ont été faites à partir de chênes âgés de deux-cents ans. Quant au bardeau de châtaignier qui constitue la couverture du moulin, il a été fendu à la main, pour mieux résister aux intempéries.
Pour accéder à l’intérieur du moulin, il faut emprunter un escalier extérieur. Il comporte une queue de 13 mètres : il s’agit d’une longue pièce de bois qu’utilisaient le meunier et ses aides pour orienter la cage dans le sens du vent. Parfois, ils se servaient d’un treuil, ou bien ils attelaient des chevaux à la queue du moulin.
L’intérieur
Au sommet de l’escalier, le visiteur pénètre dans la cage dont la partie centrale est occupée par le pivot ou bourdon. Cette pièce de bois date de cinq cents ans (c. 1650). Sa hauteur est de six mètres.
Une fois dans la « chambre du meunier », on peut admirer le grand coffre où sont placées les deux meules : l’une fixe (gisante), l’autre mobile (courante). Elles écrasent le grain pour le réduire en farine. La source d’énergie provient du pignon conique, fixé sur l’arbre des meules, qu’entraîne le rouet (grande roue dentée), monté lui-même sur l’arbre de couche où sont fixées les ailes, munies de voiles, entraînées par la force potentielle du vent.
Le rouet, pièce maîtresse du mécanisme, doit pouvoir résister à l’usure. C’est pour cette raison que ses dents (alluchons) sont réalisées en cormier (bois très dur). Le meunier devait cependant lubrifier ces engrenages à la graisse, pour assurer leur longévité.
Le système de freinage, adapté au rouet, est composé d’un ruban métallique et de patins en bois. Un système ingénieux, appelé le « monte-sacs », était également mû par l’intermédiaire du rouet. Il facilitait le travail du meunier, qui devait principalement surveiller ses meules.
Les artisans de jadis étaient très ingénieux, ils ont su transformer la force du vent, pour la mettre au service de l’homme, en améliorant la vie quotidienne des paysans, et en développant la production agricole.
Denise Bobard-Paulard, avec une contributions de Gérard Ducoeur, mai 2009
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Trois occasions vous sont données de découvrir le fameux Moulin de Sannois.
Des visites guidées vous livreront tous les secrets de ce monument historique. Vous serez surpris de la précision des mécanismes des rouages et du rôle historique important qu'a tenu le moulin.
Voici le programme :
Dimanche 4 septembre :
visite guidée organisée chaque premier dimanche.
De 14h à 18h (dernière visite à 17h30) - Plein tarif : 3 € - Tarif réduit : 2,50 € - Sannoisien : 2 € - 26 ans : gratuit.
Samedi 17 et 18 septembre :
Une ballade théâtralisée « La vigne, le Moulin et le Meunier » sera assurée par la Compagnie « Trottoir Express » le samedi, tandis qu’une visite du moulin et de la vigne sera organisée le dimanche.
De 14h à 18h - Visites gratuites à l'occasion des journées du patrimoine.
Samedi 24 septembre :
De 15h à 18h – visites organisées à l'occasion des Vendanges festives
Bonus : présentation technique du Moulin (réalisée par Denise Bobard Paulard et Gérard Ducoeur – extrait du site de l'association de Valmorency)
Il existe deux grandes catégories de moulins à vent : le moulin du type "moulin tour" et celui dit "à pivot" appelé aussi "chandelier".
Le moulin de Sannois fait partie de cette seconde catégorie. Il est même le plus important de France, par sa taille. La poutre centrale qui sert de pivot atteint une hauteur de six mètres. Elle est d’un seul tenant, taillée dans un bois de chêne vieux de cinq cents ans. L’ensemble de la cage sur son piédestal pèse trente-six tonnes. L’édifice réalisé tout en bois repose sur quatre dés en maçonnerie. Ses ailes mesurent vingt-deux mètres d’envergure.
L’extérieur
La cage du bâtiment, réalisée tout en bois, repose sur un socle en maçonnerie, servant de support à l’édifice. Pour la cage, toutes les parties neuves ont été faites à partir de chênes âgés de deux-cents ans. Quant au bardeau de châtaignier qui constitue la couverture du moulin, il a été fendu à la main, pour mieux résister aux intempéries.
Pour accéder à l’intérieur du moulin, il faut emprunter un escalier extérieur. Il comporte une queue de 13 mètres : il s’agit d’une longue pièce de bois qu’utilisaient le meunier et ses aides pour orienter la cage dans le sens du vent. Parfois, ils se servaient d’un treuil, ou bien ils attelaient des chevaux à la queue du moulin.
L’intérieur
Au sommet de l’escalier, le visiteur pénètre dans la cage dont la partie centrale est occupée par le pivot ou bourdon. Cette pièce de bois date de cinq cents ans (c. 1650). Sa hauteur est de six mètres.
Une fois dans la « chambre du meunier », on peut admirer le grand coffre où sont placées les deux meules : l’une fixe (gisante), l’autre mobile (courante). Elles écrasent le grain pour le réduire en farine. La source d’énergie provient du pignon conique, fixé sur l’arbre des meules, qu’entraîne le rouet (grande roue dentée), monté lui-même sur l’arbre de couche où sont fixées les ailes, munies de voiles, entraînées par la force potentielle du vent.
Le rouet, pièce maîtresse du mécanisme, doit pouvoir résister à l’usure. C’est pour cette raison que ses dents (alluchons) sont réalisées en cormier (bois très dur). Le meunier devait cependant lubrifier ces engrenages à la graisse, pour assurer leur longévité.
Le système de freinage, adapté au rouet, est composé d’un ruban métallique et de patins en bois. Un système ingénieux, appelé le « monte-sacs », était également mû par l’intermédiaire du rouet. Il facilitait le travail du meunier, qui devait principalement surveiller ses meules.
Les artisans de jadis étaient très ingénieux, ils ont su transformer la force du vent, pour la mettre au service de l’homme, en améliorant la vie quotidienne des paysans, et en développant la production agricole.
Denise Bobard-Paulard, avec une contributions de Gérard Ducoeur, mai 2009
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