Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Les émotifs anonymes" de Jean-Pierre Améris
L'histoire
Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer.
Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner. Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments.
Un film de Jean-Pierre Améris avec Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde.
Comment ce projet est-il né ?
J’ai l’impression d’avoir toujours porté ce film en moi. C’est sans doute mon film le plus intime et le plus autobiographique. J’ai toujours su qu’un jour, je raconterais une histoire autour de cette hyperémotivité, de ce trac que j’ai depuis mon plus jeune âge. Je me souviens que lorsque j’étais enfant et que je devais sortir de la maison, je regardais d’abord par l’entrebâillement du portail pour vérifier qu’il n’y avait personne dans la rue. Si j’arrivais en retard à l’école j’étais incapable d’entrer dans la classe. Cela s’est encore aggravé à l’adolescence et c’est d’ailleurs pour cela que je me suis pris de passion pour le cinéma. À l’abri des salles obscures, j’ai vraiment ressenti la peur, le suspense, la joie, l’espoir, je pouvais vivre les plus grandes émotions sans me soucier du regard des autres.
Pourtant, vous avez fait de nombreux films et le poste de metteur en scène est très exposé…
De cette cinéphilie affective est venue mon envie de faire des films, et c’est le cinéma qui m’a permis de surmonter mes peurs. À mesure que je progressais, j’ai essayé de transformer ce trac en allié. Il est devenu un moteur. C’est ainsi que j’ai osé faire mes premiers courts-métrages et rentrer véritablement dans la peau d’un metteur en scène, avec tout ce que cela impose. Avec le recul, je m’aperçois que la peur a toujours été le sujet de mes films : la peur de s’engager dans "lebateau de mariage", la peur de se lancer dans sa passion d’acteur pour "Les aveux de l'innocent", la peur de la mort dans "C'est la vie", la peur de la sexualité dans "Mauvaises fréquentations". Les peurs de mes personnages constituent le prisme par lequel je les observe mais, parce que je suis d’une nature positive, j’aime aussi raconter comment ils les surmontent et s’en sortent.
Vous avez fait partie des Émotifs Anonymes ?
Lorsque dans les années 2000, j’ai découvert l’existence de ces associations, j’y suis allé. J’ai aussi fait partie d’un groupe de parole à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. J’ai découvert d’autres gens, d’autres histoires et j’ai surtout pris conscience du nombre incroyable de personnes qui souffrent de ce mal-être. Ce qu’un hyperémotif redoute le plus, c’est la mise en présence, l’intimité. L’idée de se retrouver à nu, au propre comme au figuré, le panique. J’étais très étonné d’entendre le témoignage de très belles jeunes femmes qui étaient complètement angoissées à l’idée d’un rendez-vous, j’ai vu des hommes, dont j’aurais pu envier l’apparente assurance, raconter à quel point la perspective de faire un exposé en public les terrifiait. Je fus à la fois touché et ému par ces détresses quotidiennes.
Comment définiriez-vous le profil type de l’hyperémotif ?
Ces gens-là ne sont pas timides, il s’agit d’autre chose. Ce sont des gens qui vivent dans une tension quasi-permanente, écartelés entre un désir très fort d’aimer, de travailler, d’exister et quelque chose qui les retient et les bloque à chaque fois. Ils sont souvent pleins d’énergie, et ne sont ni déprimés ni dépressifs. C’est cet état de tension les définissant qui m’a mené vers la comédie parce que cela les place souvent dans des situations incroyables. Dans ces groupes de parole, j’ai entendu des choses remarquablement drôles dont on arrivait à rire tous ensemble. Les hyperémotifs sont tellement prêts à tout pour éviter ce qui leur fait peur qu’ils se retrouvent dans des situations inextricables et vraiment burlesques. Et quand ils osent passer à l’acte, ils peuvent accomplir des choses folles. Ils fonctionnent comme des moteurs à explosion. C’est un formidable ressort de comédie.
Comment avez-vous décidé d’en faire la base de votre nouveau film ?
C’est un processus lent, une envie qui s’est renforcée en moi au fil du temps. Je suis taraudé par une question : de quoi a-t-on peur dans la vie ? De la sanction, de la moquerie, de l’échec, du regard des autres ? Lorsque j’ai réalisé C’EST LA VIE, j’ai côtoyé beaucoup de gens qui allaient mourir et tous me disaient la même chose : «Quel idiot j’ai été, j’ai eu peur. J’aurais dû aller lui parler, lui dire que je l’aimais. J’aurais dû oser le faire. Maintenant, il est trop tard. De quoi ai-je eu peur ? » Ce sentiment est assez universel. On a tous le regret de ne pas avoir tenté, et c’est souvent stupide. Il faut se lancer, ne pas avoir peur de l’échec, ne pas craindre d’atteindre sa limite. L’important n’est pas de réussir ou d’échouer, mais de tenter. On a trop peur de l’échec. On est dans une époque de course à la performance et cela ajoute encore une pression qui n’apporte rien. Il faut réussir, il faut être beau, jeune mais cela écrase les gens. Personne n’arrive à être aussi performant que les modèles que l’on nous donne. C’est aussi ce que j’essaie de dire avec ce film. J’ai eu envie de raconter une histoire autour de ce trac mais avec une approche légère, qui puisse donner confiance aux gens qui, à des degrés divers, se reconnaîtront dans les souffrances des personnages.
Comment avez-vous structuré l’histoire ?
J’ai vraiment pensé à ce film pendant des années, et l’ai nourri de rencontres et de ma propre expérience. Les choses se sont cristallisées lorsque je me suis aperçu que l’on pouvait aborder ce thème par le biais de la comédie romantique. Le potentiel des situations possibles entre deux personnes atteintes d’hyperémotivité était énorme. J’ai commencé à collecter des notes, à me documenter. J’ai aussi beaucoup lu, notamment l’ouvrage de Christophe André et Patrick Legeron, « La peur des autres ». Au final, j’ai réuni plus de cent pages de notes et réflexions, mais c’est la rencontre avec Philippe Blasband, un scénariste belge, qui m’a aidé à construire l’intrigue. Je lui ai apporté l’envie de faire une comédie romantique entre deux grands émotifs qui ignorent chacun que l’autre l’est aussi, en s’appuyant sur toute cette matière autobiographique. Ensemble, on s’est attelés à l’histoire. Beaucoup de témoignages que j’avais entendus dans les cercles de parole concernaient le monde de l’entreprise et je souhaitais que la rencontre se déroule dans un cadre de travail. Puis c’est avec Philippe que nous avons trouvé l’idée du chocolat, peut-être parce que l’on était en Belgique, que l’on travaillait à Bruxelles dans un salon de thé, mais sûrement plus parce que le chocolat n’est pas le plus anodin des aliments. Le chocolat est connu pour aider à se sentir mieux, c’est un parfum et un goût liés à l’enfance, et les anxieux en abusent. D’où l’idée de la chocolaterie dans laquelle lui serait patron et elle chocolatière.
Comment avez-vous choisi vos comédiens ?
Avant même de commencer à écrire, j’ai parlé du projet à Isabelle Carré.
Avec elle, je venais de tourner MAMAN EST FOLLE pour la télévision et j’avais découvert que nous avions beaucoup de points communs. Avec Isabelle, je me suis senti à l’aise comme rarement. J’ai eu l’impression de rencontrer une sorte d’alter ego. On a parlé du sujet et elle s’est immédiatement montrée intéressée. En collaborant aussi longtemps en amont, on a pu nourrir son personnage de petites choses qui viennent d’elle ou de moi. C’est une comédienne avec laquelle j’ai une vraie affinité et j’espère retravailler avec elle.
J’ai pensé aussi à Benoît Poelvoorde très rapidement. Chez Benoît, on sent cette tension. Quand il joue, il se jette dans la scène comme un hyperémotif se jetterait dans la vie. Il se lance, sans filet. C’est un génie comique et comme tous les artistes de ce niveau, la faille et l’émotion ne sont jamais loin. Il peut vraiment être bouleversant tout en étant drôle. L’idée était aussi de le découvrir sous un jour un peu différent, plus sur le fil entre son émotion et son talent comique. Le fait d’écrire pour lui et Isabelle nous a vraiment portés. Votre film revisite beaucoup des passages obligés de la comédie romantique, mais sous un angle inédit, décalé, et en les emmenant plus loin… J’aime l’idée de films au genre clairement identifié et pour cette comédie romantique, je me suis souvenu de films que j’ai adorés, souvent anglo-saxons. J’aime l’idée d’univers à part, cohérent, d’un petit monde. La métaphore du théâtre est vraiment parfaite : des gens montent sur scène, certains restent dans les coulisses, la plupart préfèrent être spectateurs.
Ils restent dans l’ombre, ce sont les plus nombreux, les plus modestes et ils me touchent. C’est à eux que je m’intéresse. Jean-René et Angélique sont de petites gens mais ils peuvent quand même trouver leur place dans le monde et dans une comédie romantique. Ce sont des héros qui remportent beaucoup de petites batailles, mais surtout sur eux-mêmes. Ils luttent pour trouver leur place dans le petit théâtre du monde.
(extrait dossier de presse)
Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Les émotifs anonymes" de Jean-Pierre Améris
L'histoire
Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer.
Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner. Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments.
Un film de Jean-Pierre Améris avec Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde.
Comment ce projet est-il né ?
J’ai l’impression d’avoir toujours porté ce film en moi. C’est sans doute mon film le plus intime et le plus autobiographique. J’ai toujours su qu’un jour, je raconterais une histoire autour de cette hyperémotivité, de ce trac que j’ai depuis mon plus jeune âge. Je me souviens que lorsque j’étais enfant et que je devais sortir de la maison, je regardais d’abord par l’entrebâillement du portail pour vérifier qu’il n’y avait personne dans la rue. Si j’arrivais en retard à l’école j’étais incapable d’entrer dans la classe. Cela s’est encore aggravé à l’adolescence et c’est d’ailleurs pour cela que je me suis pris de passion pour le cinéma. À l’abri des salles obscures, j’ai vraiment ressenti la peur, le suspense, la joie, l’espoir, je pouvais vivre les plus grandes émotions sans me soucier du regard des autres.
Pourtant, vous avez fait de nombreux films et le poste de metteur en scène est très exposé…
De cette cinéphilie affective est venue mon envie de faire des films, et c’est le cinéma qui m’a permis de surmonter mes peurs. À mesure que je progressais, j’ai essayé de transformer ce trac en allié. Il est devenu un moteur. C’est ainsi que j’ai osé faire mes premiers courts-métrages et rentrer véritablement dans la peau d’un metteur en scène, avec tout ce que cela impose. Avec le recul, je m’aperçois que la peur a toujours été le sujet de mes films : la peur de s’engager dans "lebateau de mariage", la peur de se lancer dans sa passion d’acteur pour "Les aveux de l'innocent", la peur de la mort dans "C'est la vie", la peur de la sexualité dans "Mauvaises fréquentations". Les peurs de mes personnages constituent le prisme par lequel je les observe mais, parce que je suis d’une nature positive, j’aime aussi raconter comment ils les surmontent et s’en sortent.
Vous avez fait partie des Émotifs Anonymes ?
Lorsque dans les années 2000, j’ai découvert l’existence de ces associations, j’y suis allé. J’ai aussi fait partie d’un groupe de parole à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. J’ai découvert d’autres gens, d’autres histoires et j’ai surtout pris conscience du nombre incroyable de personnes qui souffrent de ce mal-être. Ce qu’un hyperémotif redoute le plus, c’est la mise en présence, l’intimité. L’idée de se retrouver à nu, au propre comme au figuré, le panique. J’étais très étonné d’entendre le témoignage de très belles jeunes femmes qui étaient complètement angoissées à l’idée d’un rendez-vous, j’ai vu des hommes, dont j’aurais pu envier l’apparente assurance, raconter à quel point la perspective de faire un exposé en public les terrifiait. Je fus à la fois touché et ému par ces détresses quotidiennes.
Comment définiriez-vous le profil type de l’hyperémotif ?
Ces gens-là ne sont pas timides, il s’agit d’autre chose. Ce sont des gens qui vivent dans une tension quasi-permanente, écartelés entre un désir très fort d’aimer, de travailler, d’exister et quelque chose qui les retient et les bloque à chaque fois. Ils sont souvent pleins d’énergie, et ne sont ni déprimés ni dépressifs. C’est cet état de tension les définissant qui m’a mené vers la comédie parce que cela les place souvent dans des situations incroyables. Dans ces groupes de parole, j’ai entendu des choses remarquablement drôles dont on arrivait à rire tous ensemble. Les hyperémotifs sont tellement prêts à tout pour éviter ce qui leur fait peur qu’ils se retrouvent dans des situations inextricables et vraiment burlesques. Et quand ils osent passer à l’acte, ils peuvent accomplir des choses folles. Ils fonctionnent comme des moteurs à explosion. C’est un formidable ressort de comédie.
Comment avez-vous décidé d’en faire la base de votre nouveau film ?
C’est un processus lent, une envie qui s’est renforcée en moi au fil du temps. Je suis taraudé par une question : de quoi a-t-on peur dans la vie ? De la sanction, de la moquerie, de l’échec, du regard des autres ? Lorsque j’ai réalisé C’EST LA VIE, j’ai côtoyé beaucoup de gens qui allaient mourir et tous me disaient la même chose : «Quel idiot j’ai été, j’ai eu peur. J’aurais dû aller lui parler, lui dire que je l’aimais. J’aurais dû oser le faire. Maintenant, il est trop tard. De quoi ai-je eu peur ? » Ce sentiment est assez universel. On a tous le regret de ne pas avoir tenté, et c’est souvent stupide. Il faut se lancer, ne pas avoir peur de l’échec, ne pas craindre d’atteindre sa limite. L’important n’est pas de réussir ou d’échouer, mais de tenter. On a trop peur de l’échec. On est dans une époque de course à la performance et cela ajoute encore une pression qui n’apporte rien. Il faut réussir, il faut être beau, jeune mais cela écrase les gens. Personne n’arrive à être aussi performant que les modèles que l’on nous donne. C’est aussi ce que j’essaie de dire avec ce film. J’ai eu envie de raconter une histoire autour de ce trac mais avec une approche légère, qui puisse donner confiance aux gens qui, à des degrés divers, se reconnaîtront dans les souffrances des personnages.
Comment avez-vous structuré l’histoire ?
J’ai vraiment pensé à ce film pendant des années, et l’ai nourri de rencontres et de ma propre expérience. Les choses se sont cristallisées lorsque je me suis aperçu que l’on pouvait aborder ce thème par le biais de la comédie romantique. Le potentiel des situations possibles entre deux personnes atteintes d’hyperémotivité était énorme. J’ai commencé à collecter des notes, à me documenter. J’ai aussi beaucoup lu, notamment l’ouvrage de Christophe André et Patrick Legeron, « La peur des autres ». Au final, j’ai réuni plus de cent pages de notes et réflexions, mais c’est la rencontre avec Philippe Blasband, un scénariste belge, qui m’a aidé à construire l’intrigue. Je lui ai apporté l’envie de faire une comédie romantique entre deux grands émotifs qui ignorent chacun que l’autre l’est aussi, en s’appuyant sur toute cette matière autobiographique. Ensemble, on s’est attelés à l’histoire. Beaucoup de témoignages que j’avais entendus dans les cercles de parole concernaient le monde de l’entreprise et je souhaitais que la rencontre se déroule dans un cadre de travail. Puis c’est avec Philippe que nous avons trouvé l’idée du chocolat, peut-être parce que l’on était en Belgique, que l’on travaillait à Bruxelles dans un salon de thé, mais sûrement plus parce que le chocolat n’est pas le plus anodin des aliments. Le chocolat est connu pour aider à se sentir mieux, c’est un parfum et un goût liés à l’enfance, et les anxieux en abusent. D’où l’idée de la chocolaterie dans laquelle lui serait patron et elle chocolatière.
Comment avez-vous choisi vos comédiens ?
Avant même de commencer à écrire, j’ai parlé du projet à Isabelle Carré.
Avec elle, je venais de tourner MAMAN EST FOLLE pour la télévision et j’avais découvert que nous avions beaucoup de points communs. Avec Isabelle, je me suis senti à l’aise comme rarement. J’ai eu l’impression de rencontrer une sorte d’alter ego. On a parlé du sujet et elle s’est immédiatement montrée intéressée. En collaborant aussi longtemps en amont, on a pu nourrir son personnage de petites choses qui viennent d’elle ou de moi. C’est une comédienne avec laquelle j’ai une vraie affinité et j’espère retravailler avec elle.
J’ai pensé aussi à Benoît Poelvoorde très rapidement. Chez Benoît, on sent cette tension. Quand il joue, il se jette dans la scène comme un hyperémotif se jetterait dans la vie. Il se lance, sans filet. C’est un génie comique et comme tous les artistes de ce niveau, la faille et l’émotion ne sont jamais loin. Il peut vraiment être bouleversant tout en étant drôle. L’idée était aussi de le découvrir sous un jour un peu différent, plus sur le fil entre son émotion et son talent comique. Le fait d’écrire pour lui et Isabelle nous a vraiment portés. Votre film revisite beaucoup des passages obligés de la comédie romantique, mais sous un angle inédit, décalé, et en les emmenant plus loin… J’aime l’idée de films au genre clairement identifié et pour cette comédie romantique, je me suis souvenu de films que j’ai adorés, souvent anglo-saxons. J’aime l’idée d’univers à part, cohérent, d’un petit monde. La métaphore du théâtre est vraiment parfaite : des gens montent sur scène, certains restent dans les coulisses, la plupart préfèrent être spectateurs.
Ils restent dans l’ombre, ce sont les plus nombreux, les plus modestes et ils me touchent. C’est à eux que je m’intéresse. Jean-René et Angélique sont de petites gens mais ils peuvent quand même trouver leur place dans le monde et dans une comédie romantique. Ce sont des héros qui remportent beaucoup de petites batailles, mais surtout sur eux-mêmes. Ils luttent pour trouver leur place dans le petit théâtre du monde.
(extrait dossier de presse)
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