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Madou Mbengue est née avec un ballon de basket dans les mains ! Rencontre avec une battante talentueuse.

Publié le : 24-03-2014

Madou MbengueL'aventure du Basket Club Franconville Plessis Bouchard continue. Après avoir donné la parole à l'entraineur David Urizzi, il est normal de laisser le champ libre aux joueuses. Et parmi celles-ci, Madou Mbengue symbolise bien l'envie de cette équipe de partager avec le public sa volonté d'accéder à la Ligue 2, l'objectif du club. Arrivée en 2012 à Franconville, elle a déjà une belle jeune carrière derrière elle et apporte son expérience et sa joie de vivre à tout le groupe.

 

Avant d'évoquer ta jeune carrière, peux-tu nous dire Madou, comment tu as découvert le basket ?
Je n'ai pas eu le choix si j'ose dire ! Mon père était joueur de basket au Sénégal à un haut niveau. Il a évolué aussi en Côte d'Ivoire, le meilleur niveau africain à son époque. Et ma mère soutenait mon père : mes premiers matchs je les ai suivis depuis ma poussette ! Autant dire que c'est mon père qui a transmis sa passion du basket à mon frère et à moi !
Ensuite mon père a joué aussi en France mais une grosse blessure a freiné sa carrière. Aujourd'hui il est coach à Juvisy.

Tu as 22 ans et tu as déjà une belle carrière derrière toi…
J'ai commencé à l'âge de 5 ans avec le baby basket à Thiais : je me rappelle, on m'envoyait jouer avec les garçons !! Puis, comme je te l'ai dit, on grandissait dans le basket. J'ai suivi mon père à Juvisy et j'ai commencé dans les petites équipes. A 10 ans, benjamine, je suis partie à Courcouronnes (91) où j'avais une coach Martine qui était dure : elle a marqué ma vie ! C'est sûrement là-bas que je me suis endurcie mentalement.
Madou MbengueAprès, j'ai fait mes années en minimes toujours à Courcouronnes où j'ai disputé le championnat de France de cette catégorie. On commençait à faire des gros déplacements.
En minimes France 2e année, il y avait le championnat puis j'ai fait les sélections départementales où je suis repérée pour intégrer le pôle espoir féminin du basket situé à… Eaubonne ! C'est là que j'ai rencontré Stephanie (Dufour, autre membre de l'équipe de Franconville) : nous sommes entrées en même temps au pôle, c'était des bonnes années. C'est là où tu te détaches de ta famille. La semaine tu n'es plus chez tes parents, c'est le sport-études : tu étudies et tu t'entraines Pendant deux ans, pas beaucoup de minutes de détente mais c'était cool. Parallèlement au pôle espoir, j'ai aussi effectué les selections départementales en benjamine. et les régionales en minimes.

Et après cette formation à Eaubonne, tu prends la direction de Bourges, le top du basket féminin !
Après deux ans au pôle espoir, je souhaitais intégrer l'INSEP mais ils ne m'ont pas prise. On nous propose alors les centres de formation des grands clubs. Je voulais aller à Bourges, ça faisait rêver. Je me rappelle bien les tests que j'ai passés pour intégrer le centre. J'ai tout donné, vraiment tout donné et je ne pensais pas être prise. J'ai passé les tests en mars et j'ai reçu le courrier en juin : j'avais les jambes qui flageolaient pour ouvrir la lettre ! (rires)

Et là-bas, tu as fait tes trois années de cadette et tu remportes la coupe de France en étant élue meilleure joueuse de la finale !
C'est vrai, j'ai eu la chance de jouer à Bercy devant un public nombreux et gagner la coupe de France cadettes !  Jouer à Bercy c'est quelque chose ! C'est à vivre au moins une fois dans sa vie. C'est un grand souvenir ce titre personnel et c'est aussi une fierté pour mes parents. Je dois beaucoup à mon père et aux nombreux coachs qui m'ont beaucoup appris comme Martine Gorin, Dominique Laugier, Benoit Perraut, Jerome Authier. Après le titre, tu as des articles dans les magazines basket, sur le site de la fédération, tu es jeune et tu découvres tout ça. C'est énorme. !

Madou Mbengue au lancer francEtant à Bourges, as-tu eu l'occasion de côtoyer les joueuses qui forment l'ossature de l'équipe de France ?
Quand j'étais cadette à Bourges, on complétait le groupe pour permettre des rotations et donc on s'entrainait avec Céline Dumerc, Cathy Melain, Emmeline Ndongue et Nwal-Endéné Miyem. Pour les premiers entrainements, j'étais impressionnée ! Participer à un entrainement de Pierre Vincent, actuel coach de l'equipe de France masculine, ce n'est pas donné à tout le monde ! (Rires)  Mais ce sont des joueuses qui te poussent et qui te donnent beaucoup. J''avais souvent des conseils de Cathy Melain qui jouait au même poste que moi.

Ensuite, tu es partie à Laveyron… dans la Drôme. Une drôle de destination ?
Laveyron avait une bonne équipe en N1 (la Ligue 2 actuelle). J'avais 18 ans et je découvrais le haut niveau, j'avais du temps de jeu.  La première année, on a fait une saison moyenne mais personnellement, je passais un cap en indépendance, je vivais seule dans mon appartement, et je voyais ma famille qu'en décembre. J'ai aussi continué en parallèle mes études. Après le bac ES, j'ai pu enchainer avec un BTS MUC (Management en Unités Commerciales). Mais au Madou Mbenguemilieu de ma deuxième année je me suis malheureusement blessée et j'ai dû être opérée des ligaments croisés au genou. Suite à cette blessure, j'ai eu beaucoup de mal à revenir mais j'ai beaucoup travaillé avec mon coach Etienne Faye pour revenir a mon niveau.

C'est après cette expérience que tu choisis Franconville ?
Lors de ma troisième année à Laveyron, ça commençait à aller mieux. J'ai choisi alors de me rapprocher de ma famille et d'adhérer au projet de Franconville. Je souhaitais reprendre confiance, reprendre goût au basket. Les objectifs du club m'allaient parfaitement : montée en ligue 2 et viser la coupe d France.

L'équipe réalise cette année un très beau championnat en vue des play-offs. Quels sont les facteurs de cette belle réussite ?
Il y a tout d'abord un bon groupe ! Cette année, toutes les recrues se sont bien intégrées. On s'entend toutes bien. Sur le terrain, quand il faut donner, on est toutes là ! C'est une de mes meilleures saisons que je vis au niveau basket. Pas de clans, les étrangères parlent à tout le monde et je fais de gros progrès en anglais grâce à Adela et Candice !! (rires). Je pense que c'est une de nos forces depuis le début.
D'autre part, nous avons un bon coach et tout un staff technique à notre écoute : ils font attention à nous, à notre état de fatigue. Ils sont très proches de nous. Il y a de quoi se sentir bien dans l'équipe.

Madou, tu ne vas pas échapper à la question : quelle est ta qualité principale ?
(Madou réfléchit…) Je dirais battante. Je ne lâche rien. Quand je veux un truc je fais tout pour l'avoir, pour ne pas avoir de regrets. Sinon je suis ouverte vers les autres, j'aime être au contact des gens. Dans le groupe, je suis un peu la fofolle qui met de l'ambiance, qui fait rire.

Et côté défauts, qu'aimerais-tu améliorer ?
On cherche toujours à s'améliorer… J'aimerais bien être plus régulière en ce qui concerne l'adresse. Au niveau défense, c'est dans la tête : si t'es prête à défendre, et que tu décides que ton adversaire ne passera pas, il ne passe pas. L'adresse c'est autre chose. C'est vraiment génial quand tout rentre !

Madou MbengueEt tu as toujours joué au même poste ?
Question intéressante ! Au départ, j'étais une ailière assez grande. Puis à Laveyron je suis passée en intérieur. Ici à Franconville j'ai rebasculé dans l'aile. Je suis une joueuse un peu polyvalente. Ca me permet de pouvoir être un peu "chiante" pour les coachs adverses. Quand je joue à l'intérieur j'utilise ma rapidité et quand je suis à l'extérieur j'utilise ma taille. C'est pourquoi David m'a recrutée sur ce poste de polyvalence afin d'apporter dans les différents systèmes mis en place. Le basket c'est un travail tactique, ce n'est pas que physique !! Il faut s'adapter à son adversaire, il faut trouver des solutions … Les systèmes de David sont là pour nous aider.

Impossible aussi de te rencontrer sans évoquer la disparition brutale de Stéphane Dufour, le président du club ?
C'est très très dur pour moi. On était toutes proches de lui, Stéphane était là à tous nos déplacements. Il était très dévoué, toujours là pour nous aider quand on rencontrait un problème. « Vous étiez  comme ses filles, comme sa deuxième famille » nous a confié sa famille. C'est une période difficile, cela fait un vide.

Pour vous aider, le public est important.  Comment donner envie aux lecteurs de venir soutenir l'équipe ?
A domicile on se sent à la maison : les gens sont derrière nous, ils nous poussent, ils crient et  c'est une source de motivation énorme. Quand on joue à l'extérieur, on n'a pas nos repères mais dernièrement des déplacements de supporters ont été organisés. Cela nous fait plaisir et cela nous aide. Pour répondre précisément à ta question, un match c'est vraiment un échange, une communion entre une équipe et un public. Au fil des matchs, le public apprend à nous connaître, découvrir chaque année les nouvelles recrues… C'est un spectacle où nous, joueuses, nous nous donnons à fond !

Valentin accueilli par Madou et toute l'équipePour finir, un petit mot au sujet de Valentin que toute l'équipe de Franconville a accueilli chaleureusement (voir article) ?
Je suis super heureuse de le voir, de pouvoir jouer avec lui en lui faisant des passes. Je me rappellerai de la première fois qu'il est venu à notre entraînement : quand il a crié mon prénom, ça m'a fait chaud au cœur !
Avec lui, on apprend vraiment à relativiser nos problèmes et quel plaisir de partager avec lui ces petits instants de bonheur. Et bravo à ses parents pour tout ce qu'ils font pour lui.

Merci Madou pour ta gentillesse et rendez-vous pour le prochain match à Franconville !

Madou MbengueL'aventure du Basket Club Franconville Plessis Bouchard continue. Après avoir donné la parole à l'entraineur David Urizzi, il est normal de laisser le champ libre aux joueuses. Et parmi celles-ci, Madou Mbengue symbolise bien l'envie de cette équipe de partager avec le public sa volonté d'accéder à la Ligue 2, l'objectif du club. Arrivée en 2012 à Franconville, elle a déjà une belle jeune carrière derrière elle et apporte son expérience et sa joie de vivre à tout le groupe.

 

Avant d'évoquer ta jeune carrière, peux-tu nous dire Madou, comment tu as découvert le basket ?
Je n'ai pas eu le choix si j'ose dire ! Mon père était joueur de basket au Sénégal à un haut niveau. Il a évolué aussi en Côte d'Ivoire, le meilleur niveau africain à son époque. Et ma mère soutenait mon père : mes premiers matchs je les ai suivis depuis ma poussette ! Autant dire que c'est mon père qui a transmis sa passion du basket à mon frère et à moi !
Ensuite mon père a joué aussi en France mais une grosse blessure a freiné sa carrière. Aujourd'hui il est coach à Juvisy.

Tu as 22 ans et tu as déjà une belle carrière derrière toi…
J'ai commencé à l'âge de 5 ans avec le baby basket à Thiais : je me rappelle, on m'envoyait jouer avec les garçons !! Puis, comme je te l'ai dit, on grandissait dans le basket. J'ai suivi mon père à Juvisy et j'ai commencé dans les petites équipes. A 10 ans, benjamine, je suis partie à Courcouronnes (91) où j'avais une coach Martine qui était dure : elle a marqué ma vie ! C'est sûrement là-bas que je me suis endurcie mentalement.
Madou MbengueAprès, j'ai fait mes années en minimes toujours à Courcouronnes où j'ai disputé le championnat de France de cette catégorie. On commençait à faire des gros déplacements.
En minimes France 2e année, il y avait le championnat puis j'ai fait les sélections départementales où je suis repérée pour intégrer le pôle espoir féminin du basket situé à… Eaubonne ! C'est là que j'ai rencontré Stephanie (Dufour, autre membre de l'équipe de Franconville) : nous sommes entrées en même temps au pôle, c'était des bonnes années. C'est là où tu te détaches de ta famille. La semaine tu n'es plus chez tes parents, c'est le sport-études : tu étudies et tu t'entraines Pendant deux ans, pas beaucoup de minutes de détente mais c'était cool. Parallèlement au pôle espoir, j'ai aussi effectué les selections départementales en benjamine. et les régionales en minimes.

Et après cette formation à Eaubonne, tu prends la direction de Bourges, le top du basket féminin !
Après deux ans au pôle espoir, je souhaitais intégrer l'INSEP mais ils ne m'ont pas prise. On nous propose alors les centres de formation des grands clubs. Je voulais aller à Bourges, ça faisait rêver. Je me rappelle bien les tests que j'ai passés pour intégrer le centre. J'ai tout donné, vraiment tout donné et je ne pensais pas être prise. J'ai passé les tests en mars et j'ai reçu le courrier en juin : j'avais les jambes qui flageolaient pour ouvrir la lettre ! (rires)

Et là-bas, tu as fait tes trois années de cadette et tu remportes la coupe de France en étant élue meilleure joueuse de la finale !
C'est vrai, j'ai eu la chance de jouer à Bercy devant un public nombreux et gagner la coupe de France cadettes !  Jouer à Bercy c'est quelque chose ! C'est à vivre au moins une fois dans sa vie. C'est un grand souvenir ce titre personnel et c'est aussi une fierté pour mes parents. Je dois beaucoup à mon père et aux nombreux coachs qui m'ont beaucoup appris comme Martine Gorin, Dominique Laugier, Benoit Perraut, Jerome Authier. Après le titre, tu as des articles dans les magazines basket, sur le site de la fédération, tu es jeune et tu découvres tout ça. C'est énorme. !

Madou Mbengue au lancer francEtant à Bourges, as-tu eu l'occasion de côtoyer les joueuses qui forment l'ossature de l'équipe de France ?
Quand j'étais cadette à Bourges, on complétait le groupe pour permettre des rotations et donc on s'entrainait avec Céline Dumerc, Cathy Melain, Emmeline Ndongue et Nwal-Endéné Miyem. Pour les premiers entrainements, j'étais impressionnée ! Participer à un entrainement de Pierre Vincent, actuel coach de l'equipe de France masculine, ce n'est pas donné à tout le monde ! (Rires)  Mais ce sont des joueuses qui te poussent et qui te donnent beaucoup. J''avais souvent des conseils de Cathy Melain qui jouait au même poste que moi.

Ensuite, tu es partie à Laveyron… dans la Drôme. Une drôle de destination ?
Laveyron avait une bonne équipe en N1 (la Ligue 2 actuelle). J'avais 18 ans et je découvrais le haut niveau, j'avais du temps de jeu.  La première année, on a fait une saison moyenne mais personnellement, je passais un cap en indépendance, je vivais seule dans mon appartement, et je voyais ma famille qu'en décembre. J'ai aussi continué en parallèle mes études. Après le bac ES, j'ai pu enchainer avec un BTS MUC (Management en Unités Commerciales). Mais au Madou Mbenguemilieu de ma deuxième année je me suis malheureusement blessée et j'ai dû être opérée des ligaments croisés au genou. Suite à cette blessure, j'ai eu beaucoup de mal à revenir mais j'ai beaucoup travaillé avec mon coach Etienne Faye pour revenir a mon niveau.

C'est après cette expérience que tu choisis Franconville ?
Lors de ma troisième année à Laveyron, ça commençait à aller mieux. J'ai choisi alors de me rapprocher de ma famille et d'adhérer au projet de Franconville. Je souhaitais reprendre confiance, reprendre goût au basket. Les objectifs du club m'allaient parfaitement : montée en ligue 2 et viser la coupe d France.

L'équipe réalise cette année un très beau championnat en vue des play-offs. Quels sont les facteurs de cette belle réussite ?
Il y a tout d'abord un bon groupe ! Cette année, toutes les recrues se sont bien intégrées. On s'entend toutes bien. Sur le terrain, quand il faut donner, on est toutes là ! C'est une de mes meilleures saisons que je vis au niveau basket. Pas de clans, les étrangères parlent à tout le monde et je fais de gros progrès en anglais grâce à Adela et Candice !! (rires). Je pense que c'est une de nos forces depuis le début.
D'autre part, nous avons un bon coach et tout un staff technique à notre écoute : ils font attention à nous, à notre état de fatigue. Ils sont très proches de nous. Il y a de quoi se sentir bien dans l'équipe.

Madou, tu ne vas pas échapper à la question : quelle est ta qualité principale ?
(Madou réfléchit…) Je dirais battante. Je ne lâche rien. Quand je veux un truc je fais tout pour l'avoir, pour ne pas avoir de regrets. Sinon je suis ouverte vers les autres, j'aime être au contact des gens. Dans le groupe, je suis un peu la fofolle qui met de l'ambiance, qui fait rire.

Et côté défauts, qu'aimerais-tu améliorer ?
On cherche toujours à s'améliorer… J'aimerais bien être plus régulière en ce qui concerne l'adresse. Au niveau défense, c'est dans la tête : si t'es prête à défendre, et que tu décides que ton adversaire ne passera pas, il ne passe pas. L'adresse c'est autre chose. C'est vraiment génial quand tout rentre !

Madou MbengueEt tu as toujours joué au même poste ?
Question intéressante ! Au départ, j'étais une ailière assez grande. Puis à Laveyron je suis passée en intérieur. Ici à Franconville j'ai rebasculé dans l'aile. Je suis une joueuse un peu polyvalente. Ca me permet de pouvoir être un peu "chiante" pour les coachs adverses. Quand je joue à l'intérieur j'utilise ma rapidité et quand je suis à l'extérieur j'utilise ma taille. C'est pourquoi David m'a recrutée sur ce poste de polyvalence afin d'apporter dans les différents systèmes mis en place. Le basket c'est un travail tactique, ce n'est pas que physique !! Il faut s'adapter à son adversaire, il faut trouver des solutions … Les systèmes de David sont là pour nous aider.

Impossible aussi de te rencontrer sans évoquer la disparition brutale de Stéphane Dufour, le président du club ?
C'est très très dur pour moi. On était toutes proches de lui, Stéphane était là à tous nos déplacements. Il était très dévoué, toujours là pour nous aider quand on rencontrait un problème. « Vous étiez  comme ses filles, comme sa deuxième famille » nous a confié sa famille. C'est une période difficile, cela fait un vide.

Pour vous aider, le public est important.  Comment donner envie aux lecteurs de venir soutenir l'équipe ?
A domicile on se sent à la maison : les gens sont derrière nous, ils nous poussent, ils crient et  c'est une source de motivation énorme. Quand on joue à l'extérieur, on n'a pas nos repères mais dernièrement des déplacements de supporters ont été organisés. Cela nous fait plaisir et cela nous aide. Pour répondre précisément à ta question, un match c'est vraiment un échange, une communion entre une équipe et un public. Au fil des matchs, le public apprend à nous connaître, découvrir chaque année les nouvelles recrues… C'est un spectacle où nous, joueuses, nous nous donnons à fond !

Valentin accueilli par Madou et toute l'équipePour finir, un petit mot au sujet de Valentin que toute l'équipe de Franconville a accueilli chaleureusement (voir article) ?
Je suis super heureuse de le voir, de pouvoir jouer avec lui en lui faisant des passes. Je me rappellerai de la première fois qu'il est venu à notre entraînement : quand il a crié mon prénom, ça m'a fait chaud au cœur !
Avec lui, on apprend vraiment à relativiser nos problèmes et quel plaisir de partager avec lui ces petits instants de bonheur. Et bravo à ses parents pour tout ce qu'ils font pour lui.

Merci Madou pour ta gentillesse et rendez-vous pour le prochain match à Franconville !

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