Cette situation inédite a vu éclore de nombreuses initiatives. A côté des actions solidaires envers le personnel soignant ou les personnes isolées, relevons aussi celles d'historiens locaux qui partagent quotidiennement leurs connaissances sur les réseaux sociaux. Gérard Bourse évoque de nombreuses anecdotes sur Saint-Prix, Hervé Collet nous raconte une histoire thématique d'Eaubonne et François Paget et son association remontent le temps à Saint-Gratien.
Prenons d'abord la direction de Saint-Prix. Gérard Bourse poste quotidiennement sur la page Facebook de la ville de Saint-Prix des anecdotes sur son village illustrées par de nombreuses cartes postales.
Par exemple, il nous rappelle que Saint-Prix s'est appelé pendant un an et demi sous un autre nom :
« Nous sommes le premier germinal de l’an second de la république, c’est-à-dire le 21 mars 1794, pendant la Terreur. Le citoyen Maire Levif reçoit deux lettres, l’une du Comité de Salut Public et l’autre du District de Pontoise.
Il lui est réclamé de remplacer le nom de sa commune qui tient « à la superstition, au royalisme et à la féodalité » par une dénomination républicaine conforme « à la liberté ou la position typographique du pays ».
Ne pouvant contrer les ordres venus des instances supérieures, l’Assemblée Générale de la commune décide que la dénomination de "Saint-Prix" soit remplacée par "Bellevue La Forêt". Saint-Prix n’est plus, vive Bellevue La Forêt !
Mais cette nouvelle appellation ne dura qu’une année et demie. Le 11 octobre 1795, Bellevue La Forêt a totalement disparu des actes. Saint Prix renaît de ses cendres ! »
> Page Facebook "Ville de Saint-Prix"
Quant à Hervé Collet, auteur de nombreux livres consacrés à la Vallée de Montmorency, il nous livre une histoire thématique de la ville d'Eaubonne. Il aborde par exemple le chauffage autrefois, l'éclairage, la poste, la lessive, l'architecture, les chalets normands, les meulières, les bâtiments en briques….
Il n'a pas oublié le cimetière et son transfert en 1847 :
« Eaubonne fait d’abord de la résistance. Jusqu’au milieu du XIXème siècle, le cimetière est de taille modeste, compte tenu du faible nombre d’habitants. Les élus municipaux ne s’émeuvent guère des consignes nationales : en 1832, ils considèrent « le cimetière près de l’église comme vaste, aéré, sans inconvénient, ne nécessitant pas de translation ». Mais la pression des autorités supérieures est trop forte et en août 1847, la municipalité se résout à transférer le cimetière.
Mais sur quel terrain le transplanter, à l’écart du bourg ? La commune dispose de peu de moyens... C’est alors qu’intervient, une fois de plus, le mécénat privé. Le général comte Merlin, gendre de l’ancien président du Directoire Louis-Jérôme Gohier et propriétaire du Petit-Château offre à la commune un terrain, situé au lieu-dit "Croix de fer". À titre de réciprocité, il demande une concession perpétuelle de quatre mètres carrés, ce qu’on lui accorde volontiers. »
> Page Facebook d'Hervé Collet.
Enfin François Paget et son équipe de l'association "Aimons Saint-Gratien en Val d'Oise" ont partagé de nombreux documents historiques rappelant l'évolution la ville et ont réalisé des montages photos très intéressants comme ces deux exemples ci-dessous.
> Page Facebook "Aimons Saint-Gratien en Val d'Oise"
Cette situation inédite a vu éclore de nombreuses initiatives. A côté des actions solidaires envers le personnel soignant ou les personnes isolées, relevons aussi celles d'historiens locaux qui partagent quotidiennement leurs connaissances sur les réseaux sociaux. Gérard Bourse évoque de nombreuses anecdotes sur Saint-Prix, Hervé Collet nous raconte une histoire thématique d'Eaubonne et François Paget et son association remontent le temps à Saint-Gratien.
Prenons d'abord la direction de Saint-Prix. Gérard Bourse poste quotidiennement sur la page Facebook de la ville de Saint-Prix des anecdotes sur son village illustrées par de nombreuses cartes postales.
Par exemple, il nous rappelle que Saint-Prix s'est appelé pendant un an et demi sous un autre nom :
« Nous sommes le premier germinal de l’an second de la république, c’est-à-dire le 21 mars 1794, pendant la Terreur. Le citoyen Maire Levif reçoit deux lettres, l’une du Comité de Salut Public et l’autre du District de Pontoise.
Il lui est réclamé de remplacer le nom de sa commune qui tient « à la superstition, au royalisme et à la féodalité » par une dénomination républicaine conforme « à la liberté ou la position typographique du pays ».
Ne pouvant contrer les ordres venus des instances supérieures, l’Assemblée Générale de la commune décide que la dénomination de "Saint-Prix" soit remplacée par "Bellevue La Forêt". Saint-Prix n’est plus, vive Bellevue La Forêt !
Mais cette nouvelle appellation ne dura qu’une année et demie. Le 11 octobre 1795, Bellevue La Forêt a totalement disparu des actes. Saint Prix renaît de ses cendres ! »
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Quant à Hervé Collet, auteur de nombreux livres consacrés à la Vallée de Montmorency, il nous livre une histoire thématique de la ville d'Eaubonne. Il aborde par exemple le chauffage autrefois, l'éclairage, la poste, la lessive, l'architecture, les chalets normands, les meulières, les bâtiments en briques….
Il n'a pas oublié le cimetière et son transfert en 1847 :
« Eaubonne fait d’abord de la résistance. Jusqu’au milieu du XIXème siècle, le cimetière est de taille modeste, compte tenu du faible nombre d’habitants. Les élus municipaux ne s’émeuvent guère des consignes nationales : en 1832, ils considèrent « le cimetière près de l’église comme vaste, aéré, sans inconvénient, ne nécessitant pas de translation ». Mais la pression des autorités supérieures est trop forte et en août 1847, la municipalité se résout à transférer le cimetière.
Mais sur quel terrain le transplanter, à l’écart du bourg ? La commune dispose de peu de moyens... C’est alors qu’intervient, une fois de plus, le mécénat privé. Le général comte Merlin, gendre de l’ancien président du Directoire Louis-Jérôme Gohier et propriétaire du Petit-Château offre à la commune un terrain, situé au lieu-dit "Croix de fer". À titre de réciprocité, il demande une concession perpétuelle de quatre mètres carrés, ce qu’on lui accorde volontiers. »
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