En 2020, dans un article consacré aux anciennes mairies, nous avions évoqué la Villa Rozée, édifice emblématique de la ville de Sannois qui a abrité pendant de nombreuses années le musée Utrillo (de 1995 à 2018) : « Espérons que l'édifice soit prochainement restauré et retrouve une place dans le paysage culturel de notre région. »
Cinq ans après, la municipalité a annoncé la réhabilitation du bâtiment. Les travaux ont commencé et dureront jusqu'à l'été 2026. Une bonne nouvelle confirmée dans le magazine municipal : « La réhabilitation de la villa Rozée est un projet complet qui redonnera à l’édifice son aspect d’origine, dans le respect de son caractère historique. Le campanile sera restauré à l’identique, tant dans sa géométrie que dans le choix des matériaux, avec l’horloge intégrée dans le brisis de la toiture. En plus de cette restauration minutieuse, des travaux seront réalisés sur d’autres éléments caractéristiques de la villa, telles que la rénovation de la porte d’entrée vitrée en fer forgé, ainsi que la remise en peinture des garde-corps et de toutes les ferronneries, afin de préserver l’esthétique et l’authenticité du bâtiment. À l’instar du sous-sol et du rez-de-chaussée, la coursive du premier étage qui relie le bâtiment à celui de l’hôtel de ville sera rendue étanche à l’eau et hermétique à l’air.
Au-delà de la réhabilitation visant à rétablir l’intégrité structurelle de la bâtisse, un ravalement complet des façades est prévu. Les enduits ciment, intégralement supprimés, seront remplacés par un enduit à la chaux traditionnelle. La toiture ardoise sera déposée et les fenêtres seront toutes remplacées par des menuiseries de mêmes dimensions, en bois et à double vitrage. »
Rappelons qu'avant d'être un musée, cette villa, située au cœur de la ville sur la place du Général Leclerc, a abrité les équipes municipales de 1884 à 1994.
Et son architecture mérite le détour. L'historien Gérard Ducoeur et la regrettée Denise Bobard-Paulard nous décrivaient avec précision l'architecture de cet édifice : « La construction offre les caractéristiques architecturales du XVIIIe siècle, mais il apparaît que la façade de l’édifice n’offre pas une unité de style : les fenêtres assez étroites du rez-de-chaussée, les fenêtres à la mansarde du second étage, les macarons qui ornent le premier étage évoquent le tout début du XVIIIe siècle.
Quant au campanile dont les cartes postales de 1905 présentent l’aspect le plus ancien, son style assez gracile, la guirlande entourant l’horloge, témoignent d’une architecture appréciée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. »
Enfin le parc qui entourait autrefois la villa Rozée sert de cour de récréation aux élèves de l'école Jules Ferry, située à l'arrière des deux mairies ! »
A noter qu'après la réhabilitation, la Villa Rozée abritera de nouveau des services municipaux mais aussi une superbe salle des mariages, qui pourra se transformer, à l’occasion, en salle d’exposition.
En 2020, dans un article consacré aux anciennes mairies, nous avions évoqué la Villa Rozée, édifice emblématique de la ville de Sannois qui a abrité pendant de nombreuses années le musée Utrillo (de 1995 à 2018) : « Espérons que l'édifice soit prochainement restauré et retrouve une place dans le paysage culturel de notre région. »
Cinq ans après, la municipalité a annoncé la réhabilitation du bâtiment. Les travaux ont commencé et dureront jusqu'à l'été 2026. Une bonne nouvelle confirmée dans le magazine municipal : « La réhabilitation de la villa Rozée est un projet complet qui redonnera à l’édifice son aspect d’origine, dans le respect de son caractère historique. Le campanile sera restauré à l’identique, tant dans sa géométrie que dans le choix des matériaux, avec l’horloge intégrée dans le brisis de la toiture. En plus de cette restauration minutieuse, des travaux seront réalisés sur d’autres éléments caractéristiques de la villa, telles que la rénovation de la porte d’entrée vitrée en fer forgé, ainsi que la remise en peinture des garde-corps et de toutes les ferronneries, afin de préserver l’esthétique et l’authenticité du bâtiment. À l’instar du sous-sol et du rez-de-chaussée, la coursive du premier étage qui relie le bâtiment à celui de l’hôtel de ville sera rendue étanche à l’eau et hermétique à l’air.
Au-delà de la réhabilitation visant à rétablir l’intégrité structurelle de la bâtisse, un ravalement complet des façades est prévu. Les enduits ciment, intégralement supprimés, seront remplacés par un enduit à la chaux traditionnelle. La toiture ardoise sera déposée et les fenêtres seront toutes remplacées par des menuiseries de mêmes dimensions, en bois et à double vitrage. »
Rappelons qu'avant d'être un musée, cette villa, située au cœur de la ville sur la place du Général Leclerc, a abrité les équipes municipales de 1884 à 1994.
Et son architecture mérite le détour. L'historien Gérard Ducoeur et la regrettée Denise Bobard-Paulard nous décrivaient avec précision l'architecture de cet édifice : « La construction offre les caractéristiques architecturales du XVIIIe siècle, mais il apparaît que la façade de l’édifice n’offre pas une unité de style : les fenêtres assez étroites du rez-de-chaussée, les fenêtres à la mansarde du second étage, les macarons qui ornent le premier étage évoquent le tout début du XVIIIe siècle.
Quant au campanile dont les cartes postales de 1905 présentent l’aspect le plus ancien, son style assez gracile, la guirlande entourant l’horloge, témoignent d’une architecture appréciée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. »
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