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Nina Cabanau, auteure prometteuse de Cormeilles-en-Parisis, est amoureuse des langues ! Interview découverte.

Publié le : 07-03-2022

Nina CabanauRetenez-bien son nom : Nina Cabanau ! Elle habite à Cormeilles-en-Parisis et possède de nombreuses cordes à son arc pour s'exprimer : elle est poète, romancière, traductrice, professeur et ambassadrice du Bangladesh !
Amoureuse des langues, elle nous parle de ses ouvrages publiés et de son projet. Une rencontre passionnante avec une jeune auteure engagée !

Nina, une première question se pose aussitôt : comment doit-on vous présenter ? Traductrice ou professeur ou poète ?
C'est vrai que je suis une touche-à-tout ! En tout cas, toutes mes activités sont en rapport avec les langues qui me passionnent.
Et je ne peux que rendre hommage à l'INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) où j'ai étudié notamment le bengali et découvert une culture exceptionnelle. Je n'ai pas encore pu me rendre au Bangladesh mais l'envie est forte !

Nina, vous avez publié "Code Talker", un recueil de poèmes multilingues pour faire découvrir les langues du monde et, par la même occasion, faire voyager le lecteur. C'est un engagement de votre part ?
J'ai écrit "Code talker" pendant la pandémie et j'ai réussi à m'évader grâce à ce voyage dans le monde des langues. Ce sont des poèmes multilingues qui permettent au lecteur de découvrir des langues rares comme le live langue de la Baltique qui n'au plus que 14 locuteurs !
Avec ce recueil, j'apporte ma petite contribution à la sauvegarde des langues et notamment celles qui se meurent… Face à ce phénomène, des linguistes réagissent en parcourant le monde et en recueillant de nombreux témoignages.

LIVRE Code talker de Nina CabanauNous avons évoqué le multilinguisme. Mais comment trouvez-vous l'inspiration pour vos différents poèmes qui composent "Code talker" ?
Vous avez raison, il m'a fallu puiser dans différents registres. J'ai souhaité vulgariser les langues du monde et même les très connues comme le japonais, le russe… J'ai abordé des thèmes politiques, écologiques comme la disparition des forêts. Pour d'autres, je me suis appuyé sur ma rencontre avec des natifs de la langue. Par exemple, une amie marocaine m'a transmis des mots qui avaient des charges émotionnelles pour elle.

Comment qualifiez-vous votre poésie ?
Difficile de qualifier sa propre poésie. Elle est multilingue, un peu lyrique, romantique, mélancolique. Il y a aussi des poèmes d'amour dans mon recueil… respectons les bases ! (rires) Mais, en fin de compte, cela dépend de la langue et de l'humeur quand je les ai écrits.
Petite confidence : j'écris avec souvent de la musique latino en fond mais actuellement ce sont des valses russes qui m'entrainent dans mon inspiration ! Et je me lève souvent à 5h du matin pour me consacrer à l'écriture avant de commencer d'autres choses moins créatives.

LIVRE Fantômes de Nina CabanauEvoquons "Fantômes" qui vient de sortir. Une nouvelle étape dans votre écriture multilingue ?
Oui, c'est un recueil de nouvelles et de quelques poèmes avec comme fil conducteur le fantastique. Et les fantômes s'expriment dans des langues diverses et variées ! Ce multilinguisme est une immersion de manière ludique dans diverses cultures.

En début d'interview, j'ai évoqué votre métier de professeure et traductrice. Est-ce toujours cette envie de partager, de transmettre votre amour pour les langues qui vous anime ?
Oui je suis professeure d'allemand dans un lycée privé à Piscop et j'aime ces échanges avec les élèves. En ce qui concerne la traduction, après des études à l'ISIT (Institut supérieur d'interprétation et traduction), je souhaite vivement faire découvrir la langue bengalie, la cinquième langue la plus parlée au monde.
Quand on évoque le Bangladesh, on pense à la pauvreté, aux pillages mais le pays mérite un autre regard. J'aimerais apporter ma pierre en mettant à l'honneur les artistes bangladais. J'ai commencé en étant en contact avec Amartya Bhattacharyya, poète surréaliste et réalisateur très remarqué du cinéma d'auteur indépendant indien. J'ai traduit quelques-uns de ces poèmes (de l'anglais vers le français) et j'espère vivement continuer une collaboration avec lui. Pour l'anecdote, Amartya Bhattacharyya a consacré son dernier film à… Jean-Luc Godard dont il est fan.

Evoquons maintenant vos projets littéraires ?
Je vais continuer dans cette démarche de promotion des langues. Après la poésie, les nouvelles, je vais aborder le roman en restant dans le domaine du fantastique. Mais cette étape demande une énergie différente. C'est un marathon alors que l'écriture de poèmes est souvent le fruit de fulgurances.

Enfin, terminons par un petit mot sur la Vallée de Montmorency et Cormeilles-en-Parisis…
J'habite Cormeilles depuis deux ans seulement et la région me plaît beaucoup. J'apprécie notamment la forêt du Parisis, le beau parc Schlumberger et je vais prochainement visiter le Fort de Cormeilles qui a rouvert après la pandémie.

Merci Nina pour ton enthousiasme et bravo pour cette promotion des langues et notamment du bengali.

Nina CabanauZoom sur "Code talker" de Nina Cabanau (extrait 4e de couverture)
Partez à la découverte des langues du monde ? ! Code talker vous emmène d'une époque et d'un continent à l'autre. Avec un pari ambitieux : lutter contre la généralisation de l'anglais globish en poésie. Visitez en V. ? O. le Pays basque, la Corse, la Provence ou la Bretagne en France. Découvrez le live, une langue de la Baltique qui n'est plus parlée à ce jour que par 14 locuteurs natifs. Rêvez en islandais, nagez dans le Danube (hongrois), le lac Kivu (kihunde) ou la " mai ndombe " (l'eau noire) du Congo-Kinshasa.
Partez pendant le folonkondon (" la tempête ", malinké), parcourez l'ahrobiya (la campagne, arabe marocain) pour rendre visite au tildaar (" fétichiste ", lobiri) de Dagari. Les sujets sont modernes : crise des réfugiés (norvégien), peuples en danger (ouïghour), écologie (farefari), voire même handball (hébreu)... N'attendez plus pour rêver et assister à des concerts de musique (tadjike, punjabi), voyager en Nouvelle-Calédonie (Iaaï), au Japon (japonais), en Iran (qashqay) ou dans un des nombreux pays mis à l'honneur dans cet ouvrage unique.
Trouverez-vous dans le livre la prochaine langue que vous aurez envie d'apprendre ??
"Code talker" de Nina Cabanau – Editions Maïa

Zoom sur "Fantômes" de Nina Cabanau (nouvelles et poèmes) – Editions Presses littéraires
"Fantômes renouvelle les codes du genre fantastique et vous emmène dans un voyage magique à travers les continents. Partez à la rencontre de peuples et de langues méconnus. Vivez le grand amour au Danemark, à Maurice, en Argentine ou au bord de la Volga. Embarquez en Chine pour la Corée du Nord, arpentez la ville de Dhaka (Bangladesh) avant de traverser un champ hanté pour retrouver l'être aimé.
Montez en marche dans un train écossais, assis face à un soldat pour rêver à l'indiscernable. Vagabondez sur les remparts d'une citadelle japonaise à la rencontre du fantôme d'un samouraï. Si les moines-soldats du Shaolin vous frôlent ou que la nuit vous parle, c'est que le fantôme de l'aventure lui aussi, est tout près. Lisez en VO des textes dans des langues rares, en Shina du Pakistan, Austevollk de Norvège, Ouïghour, Okinawaïen qui survit au Brésil, Zarma du Niger, Baloutche, Divehi des Maldives.
"Fantômes" de Nina Cabanau (nouvelles et poèmes) – Editions Presses littéraires

Autre parution :
"Poetic Hold-Up" de Nina Cabanau (poèmes en anglais) - Editions resource Publications

Nina CabanauRetenez-bien son nom : Nina Cabanau ! Elle habite à Cormeilles-en-Parisis et possède de nombreuses cordes à son arc pour s'exprimer : elle est poète, romancière, traductrice, professeur et ambassadrice du Bangladesh !
Amoureuse des langues, elle nous parle de ses ouvrages publiés et de son projet. Une rencontre passionnante avec une jeune auteure engagée !

Nina, une première question se pose aussitôt : comment doit-on vous présenter ? Traductrice ou professeur ou poète ?
C'est vrai que je suis une touche-à-tout ! En tout cas, toutes mes activités sont en rapport avec les langues qui me passionnent.
Et je ne peux que rendre hommage à l'INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) où j'ai étudié notamment le bengali et découvert une culture exceptionnelle. Je n'ai pas encore pu me rendre au Bangladesh mais l'envie est forte !

Nina, vous avez publié "Code Talker", un recueil de poèmes multilingues pour faire découvrir les langues du monde et, par la même occasion, faire voyager le lecteur. C'est un engagement de votre part ?
J'ai écrit "Code talker" pendant la pandémie et j'ai réussi à m'évader grâce à ce voyage dans le monde des langues. Ce sont des poèmes multilingues qui permettent au lecteur de découvrir des langues rares comme le live langue de la Baltique qui n'au plus que 14 locuteurs !
Avec ce recueil, j'apporte ma petite contribution à la sauvegarde des langues et notamment celles qui se meurent… Face à ce phénomène, des linguistes réagissent en parcourant le monde et en recueillant de nombreux témoignages.

LIVRE Code talker de Nina CabanauNous avons évoqué le multilinguisme. Mais comment trouvez-vous l'inspiration pour vos différents poèmes qui composent "Code talker" ?
Vous avez raison, il m'a fallu puiser dans différents registres. J'ai souhaité vulgariser les langues du monde et même les très connues comme le japonais, le russe… J'ai abordé des thèmes politiques, écologiques comme la disparition des forêts. Pour d'autres, je me suis appuyé sur ma rencontre avec des natifs de la langue. Par exemple, une amie marocaine m'a transmis des mots qui avaient des charges émotionnelles pour elle.

Comment qualifiez-vous votre poésie ?
Difficile de qualifier sa propre poésie. Elle est multilingue, un peu lyrique, romantique, mélancolique. Il y a aussi des poèmes d'amour dans mon recueil… respectons les bases ! (rires) Mais, en fin de compte, cela dépend de la langue et de l'humeur quand je les ai écrits.
Petite confidence : j'écris avec souvent de la musique latino en fond mais actuellement ce sont des valses russes qui m'entrainent dans mon inspiration ! Et je me lève souvent à 5h du matin pour me consacrer à l'écriture avant de commencer d'autres choses moins créatives.

LIVRE Fantômes de Nina CabanauEvoquons "Fantômes" qui vient de sortir. Une nouvelle étape dans votre écriture multilingue ?
Oui, c'est un recueil de nouvelles et de quelques poèmes avec comme fil conducteur le fantastique. Et les fantômes s'expriment dans des langues diverses et variées ! Ce multilinguisme est une immersion de manière ludique dans diverses cultures.

En début d'interview, j'ai évoqué votre métier de professeure et traductrice. Est-ce toujours cette envie de partager, de transmettre votre amour pour les langues qui vous anime ?
Oui je suis professeure d'allemand dans un lycée privé à Piscop et j'aime ces échanges avec les élèves. En ce qui concerne la traduction, après des études à l'ISIT (Institut supérieur d'interprétation et traduction), je souhaite vivement faire découvrir la langue bengalie, la cinquième langue la plus parlée au monde.
Quand on évoque le Bangladesh, on pense à la pauvreté, aux pillages mais le pays mérite un autre regard. J'aimerais apporter ma pierre en mettant à l'honneur les artistes bangladais. J'ai commencé en étant en contact avec Amartya Bhattacharyya, poète surréaliste et réalisateur très remarqué du cinéma d'auteur indépendant indien. J'ai traduit quelques-uns de ces poèmes (de l'anglais vers le français) et j'espère vivement continuer une collaboration avec lui. Pour l'anecdote, Amartya Bhattacharyya a consacré son dernier film à… Jean-Luc Godard dont il est fan.

Evoquons maintenant vos projets littéraires ?
Je vais continuer dans cette démarche de promotion des langues. Après la poésie, les nouvelles, je vais aborder le roman en restant dans le domaine du fantastique. Mais cette étape demande une énergie différente. C'est un marathon alors que l'écriture de poèmes est souvent le fruit de fulgurances.

Enfin, terminons par un petit mot sur la Vallée de Montmorency et Cormeilles-en-Parisis…
J'habite Cormeilles depuis deux ans seulement et la région me plaît beaucoup. J'apprécie notamment la forêt du Parisis, le beau parc Schlumberger et je vais prochainement visiter le Fort de Cormeilles qui a rouvert après la pandémie.

Merci Nina pour ton enthousiasme et bravo pour cette promotion des langues et notamment du bengali.

Nina CabanauZoom sur "Code talker" de Nina Cabanau (extrait 4e de couverture)
Partez à la découverte des langues du monde ? ! Code talker vous emmène d'une époque et d'un continent à l'autre. Avec un pari ambitieux : lutter contre la généralisation de l'anglais globish en poésie. Visitez en V. ? O. le Pays basque, la Corse, la Provence ou la Bretagne en France. Découvrez le live, une langue de la Baltique qui n'est plus parlée à ce jour que par 14 locuteurs natifs. Rêvez en islandais, nagez dans le Danube (hongrois), le lac Kivu (kihunde) ou la " mai ndombe " (l'eau noire) du Congo-Kinshasa.
Partez pendant le folonkondon (" la tempête ", malinké), parcourez l'ahrobiya (la campagne, arabe marocain) pour rendre visite au tildaar (" fétichiste ", lobiri) de Dagari. Les sujets sont modernes : crise des réfugiés (norvégien), peuples en danger (ouïghour), écologie (farefari), voire même handball (hébreu)... N'attendez plus pour rêver et assister à des concerts de musique (tadjike, punjabi), voyager en Nouvelle-Calédonie (Iaaï), au Japon (japonais), en Iran (qashqay) ou dans un des nombreux pays mis à l'honneur dans cet ouvrage unique.
Trouverez-vous dans le livre la prochaine langue que vous aurez envie d'apprendre ??
"Code talker" de Nina Cabanau – Editions Maïa

Zoom sur "Fantômes" de Nina Cabanau (nouvelles et poèmes) – Editions Presses littéraires
"Fantômes renouvelle les codes du genre fantastique et vous emmène dans un voyage magique à travers les continents. Partez à la rencontre de peuples et de langues méconnus. Vivez le grand amour au Danemark, à Maurice, en Argentine ou au bord de la Volga. Embarquez en Chine pour la Corée du Nord, arpentez la ville de Dhaka (Bangladesh) avant de traverser un champ hanté pour retrouver l'être aimé.
Montez en marche dans un train écossais, assis face à un soldat pour rêver à l'indiscernable. Vagabondez sur les remparts d'une citadelle japonaise à la rencontre du fantôme d'un samouraï. Si les moines-soldats du Shaolin vous frôlent ou que la nuit vous parle, c'est que le fantôme de l'aventure lui aussi, est tout près. Lisez en VO des textes dans des langues rares, en Shina du Pakistan, Austevollk de Norvège, Ouïghour, Okinawaïen qui survit au Brésil, Zarma du Niger, Baloutche, Divehi des Maldives.
"Fantômes" de Nina Cabanau (nouvelles et poèmes) – Editions Presses littéraires

Autre parution :
"Poetic Hold-Up" de Nina Cabanau (poèmes en anglais) - Editions resource Publications

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1 commentaire(s)

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Fedy Sophie - Il y a 2 ans
Bonjour, le travail de cette auteure est original et très intéressant. J’aimerais pouvoir la contacter dans le cadre de notre association « les Encres Mêlées « . Serait-il possible d’avoir une adresse mel ou un numéro de téléphone ?
Merci d’avance
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