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Ciné-rencontre avec Valentine Cadic, réalisatrice du film "Le rendez-vous de l'été"

FILM Le rendez-vous de l'étéMardi 17 juin 2025
Saint-Gratien

« Nous invitons les jeunes cinéastes, nous démarrons une histoire avec eux et le lien se tisse avec la salle, avec les spectateurs. » nous confiait Séverine Rocaboy à l'occasion des 50 ans des "Toiles" de Saint-Gratien.
Une belle illustration ce mardi 17 juin avec la venue de Valentine Cadic qui nous propose son premier film attachant "Le rendez-vous de l'été". La réalisatrice a retrouvé son actrice Blandine Madec qu'elle avait déjà fait tourner avec succès dans son court métrage "Les Grandes Vacances".
Sa chronique estivale a la particularité d'avoir été tournée lors des Jeux Olympiques de Paris… A découvrir !

L'histoire
Au cœur des Jeux Olympiques de Paris 2024, Blandine, 30 ans, est venue de Normandie pour assister aux compétitions de natation et retrouver une demi-sœur perdue de vue depuis 10 ans. Habituée au calme et à la solitude, Blandine découvre une ville bouillonnante dont elle n’a pas les codes. Au fil des jours, la jeune femme fait des rencontres, se perd, hésite, tente de (re)tisser des liens et de naviguer au cœur d’une ville enfiévrée par cet évènement hors normes.
Un film de Valentin Cadic avec Blandine Madec, India Hair, Arcadi Radeff, Matthias Jacquin, Lou Deleuze, Béryl Gastaldello…

Mardi 17 juin 2025 à 20h - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien - Billetterie en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Bonus : propos de Valentine Cadic, réalisatrice du film
"Le rendez-vous de l'été" est votre premier long-métrage. Il y a des points communs avec votre court-métrage "Les grandes vacances", presque comme une suite dans laquelle le personnage joué par la comédienne Blandine Madec débarque de nouveau dans un endroit qui lui est inconnu et où sa solitude est confrontée à la foule et aux imprévus. Quel était le point de départ ?
Le point de départ était l’envie de faire un film pendant les Jeux olympiques. Effectivement, il y a des similitudes avec le court-métrage, comme un effet miroir car j’avais aussi envie de retravailler avec Blandine Madec. Pourtant, pendant l’écriture, je n’ai pas pensé à ce film, ni à en écrire une suite. Le personnage interprété par Blandine est aussi différent de celui des "Grandes vacances". Mais, on retrouve une forme de solitude et la même comédienne, ce qui permet aux deux films de se répondre.

FILM Le rendez-vous de l'étéÀ quel moment avez-vous eu envie de filmer pendant cette période particulière et unique des Jeux olympiques à Paris ? L’idée a-t-elle émergé au moment de la confirmation de l’événement dans la capitale en 2017 ?
Non, ce fut bien plus tard. Dans mes précédents courts-métrages, j’avais déjà intégré des histoires de fiction dans des lieux et espaces qui accueillent des événements. Par exemple dans "Omaha Beach", qui se déroulait pendant les reconstitutions du débarquement en Normandie, et dans "Les grandes vacances", où nous avons tourné dans un véritable camping en activité en pleine saison estivale. Cela m’a paru intéressant d’inscrire une fiction dans un contexte exceptionnel. J’ai voulu comprendre comment l’événement sportif pourrait chambouler la vie des personnes qui ne sont pas directement concernées. Il y a d’abord eu une phase de recherches avec Mariette Désert ma coscénariste, pendant laquelle nous avons demandé à des sportifs qui avaient participé aux Jeux olympiques au Japon ou à Londres de nous expliquer comment cela se passait. Ensuite, j’ai commencé à écrire en anticipant ce qui pouvait se passer. J’avais en tête que, pendant le tournage, il y aurait des changements à faire et qu’il faudrait s’adapter à ces imprévus. Une de mes sources d’inspiration pour ce tournage, ont été les photographies de Martin Parr, pour son regard décalé porté sur les foules.

Pouvez-vous nous parler de la préparation et du dispositif mis en place pour le tournage ?
Pour commencer, avec Mariette Désert, ma co-scénariste, nous nous sommes renseignées sur toutes les activités qui auraient lieu pendant les Jeux olympiques. Il y a eu un travail de préparation de mise en scène et de régie pour insérer notre tournage dans cet événement hors norme. Le plan de travail a été pensé pour tourner toutes les scènes liées aux Jeux olympiques sur la première quinzaine d’août. Nous voulions pouvoir profiter des Jeux paralympiques début septembre dans le cas où nous n’arrivions pas à tout filmer. Il fallait prendre en compte les contraintes d’accès, d’autorisation et de déplacements. Nous avions prévu une équipe assez réduite pour avoir la réactivité nécessaire et s’adapter au réel. Malgré cela, il y a bien eu des imprévus, comme cette scène où le personnage de Blandine rencontre un journaliste. Nous devions tourner pendant la course de natation qui a été annulée car la qualité de l’eau était mauvaise. La scène a quand même été intégrée car elle permettait d’avoir moins de monde autour et nous avons pu faire plusieurs prises. Nous nous adaptions en permanence mais comme nous étions bien préparés nous arrivions à naviguer entre les divers événements. Pendant le tournage, les dispositifs étaient différents pour chaque scène, que ce soit les moments « Jeux olympiques » ou les scènes en intérieur plus classiques. Pour les tournages au Club France, les gens devaient penser que nous étions une équipe de télévision.

L’actrice Blandine Madec apparaît comme un personnage alter-ego, une muse, comment vous êtes-vous rencontrées et en quoi vous inspire-t-elle ?
Avec Blandine, nous nous sommes rencontrées il y a 8 ans sur un court-métrage dans lequel on jouait toutes les deux. Ensuite, je l’ai vu jouer au théâtre et j’ai eu envie de lui proposer un court-métrage. Je suis tombée sur un appel à projet d’une résidence qui s’appelle les 168 heures et j’ai postulé en proposant à Blandine de tenir le rôle principal. Pendant la résidence, j’ai trouvé qu’elle avait une vraie force d’incarnation et d’improvisation autour des scènes. Quand j’ai commencé à écrire le long-métrage, je lui ai demandé si ça l’intéressait et elle m’a répondu oui immédiatement. Elle incarne ce personnage un peu à côté et en même temps complexe voire difficile à cerner. Elle est très forte pour changer de tonalité en passant du rire au sérieux. Le personnage et la comédienne partagent le même prénom : mais c’est bien un véritable rôle de composition pour Blandine. Avec Mariette dans un premier temps, à l’écriture, puis avec Blandine, elle-même, dans son interprétation sur le plateau, nous avons essayé de trouver ensemble la juste tonalité décalée au personnage. La difficulté était d’éviter de construire un personnage déconnecté de son environnement tout en gardant le burlesque des situations. Soit un personnage drôle et touchant à la fois.

Pour le rôle de la sœur, India Hair était-elle une évidence ?
C’est la seule personne que j’ai rencontrée pour le rôle. Quand nous avons écrit le personnage, elle avait un côté un peu « cliché parisien » et on avait peur que ce soit un personnage un peu antipathique. Mes producteurs avaient déjà travaillé avec India et quand ils m’ont parlé d’elle, j’étais heureuse. Elle a lu le scénario puis nous nous sommes vues pour faire une lecture de quelques scènes. Avec India, ce personnage devenait sympathique. J’ai adoré travailler avec elle. C’est une actrice très généreuse, à l’écoute, force de propositions et ça fonctionnait parfaitement avec Blandine.
(extrait dossier de presse)

FILM Le rendez-vous de l'étéMardi 17 juin 2025
Saint-Gratien

« Nous invitons les jeunes cinéastes, nous démarrons une histoire avec eux et le lien se tisse avec la salle, avec les spectateurs. » nous confiait Séverine Rocaboy à l'occasion des 50 ans des "Toiles" de Saint-Gratien.
Une belle illustration ce mardi 17 juin avec la venue de Valentine Cadic qui nous propose son premier film attachant "Le rendez-vous de l'été". La réalisatrice a retrouvé son actrice Blandine Madec qu'elle avait déjà fait tourner avec succès dans son court métrage "Les Grandes Vacances".
Sa chronique estivale a la particularité d'avoir été tournée lors des Jeux Olympiques de Paris… A découvrir !

L'histoire
Au cœur des Jeux Olympiques de Paris 2024, Blandine, 30 ans, est venue de Normandie pour assister aux compétitions de natation et retrouver une demi-sœur perdue de vue depuis 10 ans. Habituée au calme et à la solitude, Blandine découvre une ville bouillonnante dont elle n’a pas les codes. Au fil des jours, la jeune femme fait des rencontres, se perd, hésite, tente de (re)tisser des liens et de naviguer au cœur d’une ville enfiévrée par cet évènement hors normes.
Un film de Valentin Cadic avec Blandine Madec, India Hair, Arcadi Radeff, Matthias Jacquin, Lou Deleuze, Béryl Gastaldello…

Mardi 17 juin 2025 à 20h - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien - Billetterie en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Bonus : propos de Valentine Cadic, réalisatrice du film
"Le rendez-vous de l'été" est votre premier long-métrage. Il y a des points communs avec votre court-métrage "Les grandes vacances", presque comme une suite dans laquelle le personnage joué par la comédienne Blandine Madec débarque de nouveau dans un endroit qui lui est inconnu et où sa solitude est confrontée à la foule et aux imprévus. Quel était le point de départ ?
Le point de départ était l’envie de faire un film pendant les Jeux olympiques. Effectivement, il y a des similitudes avec le court-métrage, comme un effet miroir car j’avais aussi envie de retravailler avec Blandine Madec. Pourtant, pendant l’écriture, je n’ai pas pensé à ce film, ni à en écrire une suite. Le personnage interprété par Blandine est aussi différent de celui des "Grandes vacances". Mais, on retrouve une forme de solitude et la même comédienne, ce qui permet aux deux films de se répondre.

FILM Le rendez-vous de l'étéÀ quel moment avez-vous eu envie de filmer pendant cette période particulière et unique des Jeux olympiques à Paris ? L’idée a-t-elle émergé au moment de la confirmation de l’événement dans la capitale en 2017 ?
Non, ce fut bien plus tard. Dans mes précédents courts-métrages, j’avais déjà intégré des histoires de fiction dans des lieux et espaces qui accueillent des événements. Par exemple dans "Omaha Beach", qui se déroulait pendant les reconstitutions du débarquement en Normandie, et dans "Les grandes vacances", où nous avons tourné dans un véritable camping en activité en pleine saison estivale. Cela m’a paru intéressant d’inscrire une fiction dans un contexte exceptionnel. J’ai voulu comprendre comment l’événement sportif pourrait chambouler la vie des personnes qui ne sont pas directement concernées. Il y a d’abord eu une phase de recherches avec Mariette Désert ma coscénariste, pendant laquelle nous avons demandé à des sportifs qui avaient participé aux Jeux olympiques au Japon ou à Londres de nous expliquer comment cela se passait. Ensuite, j’ai commencé à écrire en anticipant ce qui pouvait se passer. J’avais en tête que, pendant le tournage, il y aurait des changements à faire et qu’il faudrait s’adapter à ces imprévus. Une de mes sources d’inspiration pour ce tournage, ont été les photographies de Martin Parr, pour son regard décalé porté sur les foules.

Pouvez-vous nous parler de la préparation et du dispositif mis en place pour le tournage ?
Pour commencer, avec Mariette Désert, ma co-scénariste, nous nous sommes renseignées sur toutes les activités qui auraient lieu pendant les Jeux olympiques. Il y a eu un travail de préparation de mise en scène et de régie pour insérer notre tournage dans cet événement hors norme. Le plan de travail a été pensé pour tourner toutes les scènes liées aux Jeux olympiques sur la première quinzaine d’août. Nous voulions pouvoir profiter des Jeux paralympiques début septembre dans le cas où nous n’arrivions pas à tout filmer. Il fallait prendre en compte les contraintes d’accès, d’autorisation et de déplacements. Nous avions prévu une équipe assez réduite pour avoir la réactivité nécessaire et s’adapter au réel. Malgré cela, il y a bien eu des imprévus, comme cette scène où le personnage de Blandine rencontre un journaliste. Nous devions tourner pendant la course de natation qui a été annulée car la qualité de l’eau était mauvaise. La scène a quand même été intégrée car elle permettait d’avoir moins de monde autour et nous avons pu faire plusieurs prises. Nous nous adaptions en permanence mais comme nous étions bien préparés nous arrivions à naviguer entre les divers événements. Pendant le tournage, les dispositifs étaient différents pour chaque scène, que ce soit les moments « Jeux olympiques » ou les scènes en intérieur plus classiques. Pour les tournages au Club France, les gens devaient penser que nous étions une équipe de télévision.

L’actrice Blandine Madec apparaît comme un personnage alter-ego, une muse, comment vous êtes-vous rencontrées et en quoi vous inspire-t-elle ?
Avec Blandine, nous nous sommes rencontrées il y a 8 ans sur un court-métrage dans lequel on jouait toutes les deux. Ensuite, je l’ai vu jouer au théâtre et j’ai eu envie de lui proposer un court-métrage. Je suis tombée sur un appel à projet d’une résidence qui s’appelle les 168 heures et j’ai postulé en proposant à Blandine de tenir le rôle principal. Pendant la résidence, j’ai trouvé qu’elle avait une vraie force d’incarnation et d’improvisation autour des scènes. Quand j’ai commencé à écrire le long-métrage, je lui ai demandé si ça l’intéressait et elle m’a répondu oui immédiatement. Elle incarne ce personnage un peu à côté et en même temps complexe voire difficile à cerner. Elle est très forte pour changer de tonalité en passant du rire au sérieux. Le personnage et la comédienne partagent le même prénom : mais c’est bien un véritable rôle de composition pour Blandine. Avec Mariette dans un premier temps, à l’écriture, puis avec Blandine, elle-même, dans son interprétation sur le plateau, nous avons essayé de trouver ensemble la juste tonalité décalée au personnage. La difficulté était d’éviter de construire un personnage déconnecté de son environnement tout en gardant le burlesque des situations. Soit un personnage drôle et touchant à la fois.

Pour le rôle de la sœur, India Hair était-elle une évidence ?
C’est la seule personne que j’ai rencontrée pour le rôle. Quand nous avons écrit le personnage, elle avait un côté un peu « cliché parisien » et on avait peur que ce soit un personnage un peu antipathique. Mes producteurs avaient déjà travaillé avec India et quand ils m’ont parlé d’elle, j’étais heureuse. Elle a lu le scénario puis nous nous sommes vues pour faire une lecture de quelques scènes. Avec India, ce personnage devenait sympathique. J’ai adoré travailler avec elle. C’est une actrice très généreuse, à l’écoute, force de propositions et ça fonctionnait parfaitement avec Blandine.
(extrait dossier de presse)

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