« Le Père Jacques Hamel et Adel Kermiche, deux destins se sont croisés pour le pire. En juillet 2016, Adel Kermiche a tué le Père Jacques dans son église. Le parcours chaotique, tourné vers la destruction a anéanti une vie tournée vers l’autre et le sacré. Pourtant de cet anéantissement a jailli mondialement un témoignage de bonté, celui du Père Jacques. Un prêtre, discret, dont la vie d’engagement était tournée vers son prochain. A Saint-Etienne du Rouvray, dans la ville frappée par cet attentat, musulmans et chrétiens ont renforcé leur dialogue dans le respect.»
Tel est le synopsis du film "Que notre joie demeure" de la réalisatrice Cheyenne-Marie Carron qui rend hommage au Père Hamel. Elle présentera son long métrage au Cinéma L'Eden à Montmorency, répondant à l'invitation du Comité Art Culture et Foi de la paroisse Montmorency – Groslay.
A l'issue de la projection aura lieu un débat avec la réalisatrice qui s'annonce passionnant !
Dimanche 25 mai 2025 à 18h - Cinéma l'Eden 5 rue de Pontoise Montmorency - Réservation et billetterie sur placeBonus : propos de la réalisatrice Cheyenne-Marie Carron (extrait dossier de presse)
Pourquoi avoir choisi ce sujet ?
Le sujet est brûlant dans l’actualité...
Le lendemain de l’attentat, je me suis rendue à Saint-Etienne-du-Rouvray. J’avais le cœur rempli de colère et même de haine. Je me suis dit qu’un jour je ferai un film en hommage à ce prêtre.
Aujourd’hui, avec du recul, je suis heureuse d’avoir attendu plusieurs années avant de faire ce film. Le temps a calmé ma colère, j’ai voulu faire de ce drame un film de résilience et d’espérance.
C’est bien le rôle des cinéastes, des écrivains, des peintres, des poètes… de s’en emparer.
J’avais conscience de m’embarquer dans un sujet très compliqué. Je voulais faire un film, qui soit respectueux de tous. Je ne voulais pas faire un film dont le seul personnage aurait été le Père Hamel, car je sortais d’un film où le héros était déjà un prêtre.
Pour ce sujet, j’avais envie d’aller plus loin, je voulais également donner un visage aux terroristes. Leurs donner un visage humain, car bien que leurs actes soit monstrueux, ils faisaient partie de l’humanité. Alors j’ai commencé à écrire deux pendants de la même histoire : le père Hamel et Adel et sa mère.
Quels beaux souvenirs gardez-vous de ce tournage ?
J’ai fait de très belles rencontres. Je pense au père Vigouroux qui travaille avec l’archevêque de Rouen, et aussi Anne, la fille de monsieur Coponet et Angélique, la fille de Roseline Hamel ; ce sont des personnes humbles et généreuses, qui m’ont marquée.
Lorsque je suis entrée dans la maison du père Hamel, j’ai découvert une maison très modeste, même un peu pauvre. Sur les murs de sa chambre étaient accrochées des images de chats et des images de saints, côte à côte ; j’ai vu dans ce lieu la pureté de cœur d’un homme simple. Peut-être même un cœur d’enfant. Le cœur d’un saint.
« Le Père Jacques Hamel et Adel Kermiche, deux destins se sont croisés pour le pire. En juillet 2016, Adel Kermiche a tué le Père Jacques dans son église. Le parcours chaotique, tourné vers la destruction a anéanti une vie tournée vers l’autre et le sacré. Pourtant de cet anéantissement a jailli mondialement un témoignage de bonté, celui du Père Jacques. Un prêtre, discret, dont la vie d’engagement était tournée vers son prochain. A Saint-Etienne du Rouvray, dans la ville frappée par cet attentat, musulmans et chrétiens ont renforcé leur dialogue dans le respect.»
Tel est le synopsis du film "Que notre joie demeure" de la réalisatrice Cheyenne-Marie Carron qui rend hommage au Père Hamel. Elle présentera son long métrage au Cinéma L'Eden à Montmorency, répondant à l'invitation du Comité Art Culture et Foi de la paroisse Montmorency – Groslay.
A l'issue de la projection aura lieu un débat avec la réalisatrice qui s'annonce passionnant !
Dimanche 25 mai 2025 à 18h - Cinéma l'Eden 5 rue de Pontoise Montmorency - Réservation et billetterie sur placeBonus : propos de la réalisatrice Cheyenne-Marie Carron (extrait dossier de presse)
Pourquoi avoir choisi ce sujet ?
Le sujet est brûlant dans l’actualité...
Le lendemain de l’attentat, je me suis rendue à Saint-Etienne-du-Rouvray. J’avais le cœur rempli de colère et même de haine. Je me suis dit qu’un jour je ferai un film en hommage à ce prêtre.
Aujourd’hui, avec du recul, je suis heureuse d’avoir attendu plusieurs années avant de faire ce film. Le temps a calmé ma colère, j’ai voulu faire de ce drame un film de résilience et d’espérance.
C’est bien le rôle des cinéastes, des écrivains, des peintres, des poètes… de s’en emparer.
J’avais conscience de m’embarquer dans un sujet très compliqué. Je voulais faire un film, qui soit respectueux de tous. Je ne voulais pas faire un film dont le seul personnage aurait été le Père Hamel, car je sortais d’un film où le héros était déjà un prêtre.
Pour ce sujet, j’avais envie d’aller plus loin, je voulais également donner un visage aux terroristes. Leurs donner un visage humain, car bien que leurs actes soit monstrueux, ils faisaient partie de l’humanité. Alors j’ai commencé à écrire deux pendants de la même histoire : le père Hamel et Adel et sa mère.
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Lorsque je suis entrée dans la maison du père Hamel, j’ai découvert une maison très modeste, même un peu pauvre. Sur les murs de sa chambre étaient accrochées des images de chats et des images de saints, côte à côte ; j’ai vu dans ce lieu la pureté de cœur d’un homme simple. Peut-être même un cœur d’enfant. Le cœur d’un saint.
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