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Mercredi cinéma : "Un baiser papillon" de Karine Silla Pérez

Publié le : 01-06-2011

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

In baiser papillon de Karine Silla PérezZoom nouveauté : "Un baiser papillon" de Karine Silla Pérez

L'histoire
Billie et Louis ont la chance de s'aimer passionnément et d'avoir une famille. Jusqu'au jour où une terrible nouvelle vient faire basculer leur existence et celle de leurs proches. Marie, l'amie de Billie, sa confidente et comédienne reconnue, redouble d'acharnement pour donner la vie tandis qu'Alice son infirmière, combattante pour la liberté, lui maintient que la vie « c'est maintenant et dans l'instant ». C'est un film, sur l'amour, sur l'espoir et sur la certitude que la force de la vie, malgré les plus dures épreuves, reprendra toujours le dessus.
Un film réalisé par Karine Silla Pérez avec Valeria Golino, Vincent Perez, Elsa Zylberstein, Jalil Lespert, Cécile de France, Nicolas Giraud

Bonus : propos de Karine Silla Pérez, réalisatrice du film

Un baiser papillon
Le papillon, c’est ce film qui butine d’une vie à l’autre. L’éphémère, celui du jour et de la nuit, de la beauté, de la vie. La métamorphose, celle de personnages qui s’ouvrent ou se ferment à eux-mêmes et aux autres. C’est la vie, le mouvement, les couleurs, l’envol.

Valéria Golino et Vincent PérezChrysalide.
Je voulais faire un film sur les gens qui m’entourent. Raconter une histoire en chair et en os, qui parle de la vie, la vraie. Celle de tout le monde, de tous les jours. Les personnages, l’histoire sont arrivés très vite. Ils étaient déjà là, à mes côtés, inspirés du vécu. Le mien, celui des proches.

Le secret.
Tous ces personnages, quelque soit leur génération, ont un secret qu’ils n’osent dévoiler, par peur de froisser l’être aimé. Révélé au grand jour, celui-ci va faire basculer leur existence. A quel moment un secret qui nous appartenait seul appartient-il aussi aux autres ? C’est une question qui m’obsède.

La colère.
A travers les émeutes, je voulais parler de la colère. Celle des banlieues, mais aussi celle de Louis à vif face au deuil, de Paul en froid avec sa mère, de Marie en lutte avec la maternité… J’aime ce symbole du feu. Mais je pense qu’un appel au désespoir, tel que celui des voitures brûlées, n’entraîne malheureusement que des cendres.

Cécile de France et Valéria GolinoMiracle, travail, volonté.
Alice mise sur la volonté, Marie croit au miracle, Billie aux signes, Samuel et Louis au travail. Je pense pour ma part que la réussite naît d’une juste combinaison des trois : miracle, travail et volonté.

Derrière la caméra.
J’ai une véritable passion pour les acteurs. Ce film a été écrit pour eux. Je voulais filmer des êtres humains que j’aime et que j’admire. Un échange et une proximité qui me sont chers.

Le casting.
J’ai eu beaucoup de chance. Le scénario a ému, touché. Les acteurs ont fait ce film par amour, dans la confiance, avec le meilleur d’eux-mêmes. Le casting s’est fait à l’instinct, sans essai. Je voulais des êtres vivants, vrais, capables de passer en une seule prise d’une émotion à une autre. Certains d’entre eux sont des proches, famille ou amis ; comme mes filles, sans qui je n’aurais pas imaginé tourner. Nicolas Le Riche, danseur étoile, m’a fait l’immense cadeau de m’offrir sa grâce à filmer.

Le mot juste.
Chaque mot est réfléchi. Je suis obsédée par cette précision du dialogue, sa justesse. Le silence, les mots, leur musique, la musique. Tout devait s’orchestrer avec finesse, transparence. Tel un fil de soie.

Elsa ZylbersteinSur la corde sensible.
Ecriture, peinture, danse, musique, théâtre, cinéma : l’art touche nombre de mes personnages, c’est un dialogue en continu avec le film. La musique et la danse y sont centrales, comme dans ma vie. Je voulais que chaque personnage ait une chorégraphie : Billie et Louis dans la chambre, Paul et Natalya quand ils marchent dans la rue, Fleur en petit rat d’opéra, Samuel en chef d’orchestre… Jusqu’au rap, avec les hommes de parcours, dans la scène des voitures brûlées. Angelo Badalamenti m’a fait l’honneur de composer la musique originale.

Les couleurs.
Directrice artistique depuis six ans et ancienne danseuse, j’ai appris à meubler l’espace avec aisance. L’univers visuel des décors constituait une clef d’entrée où je me sentais puissante. Chaque détail participe au tableau, à la chair des personnages. Jusqu’au filtre des couleurs, qui vient teinter leur portrait. Rouge pour Marie, l’amoureuse passionnée ; bleu pour Alice, l’infirmière, limpide, instantanée ; jaune pour Billie, sa chaleur maternelle ; noir et rouge pour Paul et Natalya, les néons de Pigalle, la nuit, celle d’un homme, sans enfant, qui a « enlevé les couleurs à la vie ».
(extrait dossier de presse)

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal ! Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

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Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
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In baiser papillon de Karine Silla PérezZoom nouveauté : "Un baiser papillon" de Karine Silla Pérez

L'histoire
Billie et Louis ont la chance de s'aimer passionnément et d'avoir une famille. Jusqu'au jour où une terrible nouvelle vient faire basculer leur existence et celle de leurs proches. Marie, l'amie de Billie, sa confidente et comédienne reconnue, redouble d'acharnement pour donner la vie tandis qu'Alice son infirmière, combattante pour la liberté, lui maintient que la vie « c'est maintenant et dans l'instant ». C'est un film, sur l'amour, sur l'espoir et sur la certitude que la force de la vie, malgré les plus dures épreuves, reprendra toujours le dessus.
Un film réalisé par Karine Silla Pérez avec Valeria Golino, Vincent Perez, Elsa Zylberstein, Jalil Lespert, Cécile de France, Nicolas Giraud

Bonus : propos de Karine Silla Pérez, réalisatrice du film

Un baiser papillon
Le papillon, c’est ce film qui butine d’une vie à l’autre. L’éphémère, celui du jour et de la nuit, de la beauté, de la vie. La métamorphose, celle de personnages qui s’ouvrent ou se ferment à eux-mêmes et aux autres. C’est la vie, le mouvement, les couleurs, l’envol.

Valéria Golino et Vincent PérezChrysalide.
Je voulais faire un film sur les gens qui m’entourent. Raconter une histoire en chair et en os, qui parle de la vie, la vraie. Celle de tout le monde, de tous les jours. Les personnages, l’histoire sont arrivés très vite. Ils étaient déjà là, à mes côtés, inspirés du vécu. Le mien, celui des proches.

Le secret.
Tous ces personnages, quelque soit leur génération, ont un secret qu’ils n’osent dévoiler, par peur de froisser l’être aimé. Révélé au grand jour, celui-ci va faire basculer leur existence. A quel moment un secret qui nous appartenait seul appartient-il aussi aux autres ? C’est une question qui m’obsède.

La colère.
A travers les émeutes, je voulais parler de la colère. Celle des banlieues, mais aussi celle de Louis à vif face au deuil, de Paul en froid avec sa mère, de Marie en lutte avec la maternité… J’aime ce symbole du feu. Mais je pense qu’un appel au désespoir, tel que celui des voitures brûlées, n’entraîne malheureusement que des cendres.

Cécile de France et Valéria GolinoMiracle, travail, volonté.
Alice mise sur la volonté, Marie croit au miracle, Billie aux signes, Samuel et Louis au travail. Je pense pour ma part que la réussite naît d’une juste combinaison des trois : miracle, travail et volonté.

Derrière la caméra.
J’ai une véritable passion pour les acteurs. Ce film a été écrit pour eux. Je voulais filmer des êtres humains que j’aime et que j’admire. Un échange et une proximité qui me sont chers.

Le casting.
J’ai eu beaucoup de chance. Le scénario a ému, touché. Les acteurs ont fait ce film par amour, dans la confiance, avec le meilleur d’eux-mêmes. Le casting s’est fait à l’instinct, sans essai. Je voulais des êtres vivants, vrais, capables de passer en une seule prise d’une émotion à une autre. Certains d’entre eux sont des proches, famille ou amis ; comme mes filles, sans qui je n’aurais pas imaginé tourner. Nicolas Le Riche, danseur étoile, m’a fait l’immense cadeau de m’offrir sa grâce à filmer.

Le mot juste.
Chaque mot est réfléchi. Je suis obsédée par cette précision du dialogue, sa justesse. Le silence, les mots, leur musique, la musique. Tout devait s’orchestrer avec finesse, transparence. Tel un fil de soie.

Elsa ZylbersteinSur la corde sensible.
Ecriture, peinture, danse, musique, théâtre, cinéma : l’art touche nombre de mes personnages, c’est un dialogue en continu avec le film. La musique et la danse y sont centrales, comme dans ma vie. Je voulais que chaque personnage ait une chorégraphie : Billie et Louis dans la chambre, Paul et Natalya quand ils marchent dans la rue, Fleur en petit rat d’opéra, Samuel en chef d’orchestre… Jusqu’au rap, avec les hommes de parcours, dans la scène des voitures brûlées. Angelo Badalamenti m’a fait l’honneur de composer la musique originale.

Les couleurs.
Directrice artistique depuis six ans et ancienne danseuse, j’ai appris à meubler l’espace avec aisance. L’univers visuel des décors constituait une clef d’entrée où je me sentais puissante. Chaque détail participe au tableau, à la chair des personnages. Jusqu’au filtre des couleurs, qui vient teinter leur portrait. Rouge pour Marie, l’amoureuse passionnée ; bleu pour Alice, l’infirmière, limpide, instantanée ; jaune pour Billie, sa chaleur maternelle ; noir et rouge pour Paul et Natalya, les néons de Pigalle, la nuit, celle d’un homme, sans enfant, qui a « enlevé les couleurs à la vie ».
(extrait dossier de presse)

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal ! Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !

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