Mercredi cinéma : "Churchill" de Jonathan Teplitzky avec Brian Cox

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts),  Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi) 
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône - Cormeilles-en-Parisis (dimanche)

Sortie de la semaine (31 mai 2017) : "Churchill" de Jonathan Teplitzky

L'histoire
Juin 1944. Les 48 heures précédant le Débarquement qui scellèrent le destin de Winston Churchill et du monde.
Un film de Jonathan Teplitzky avec Brian Cox Miranda Richardson John Slattery.

>> Bande annonce

Bonus : Propos du réalisateur Jonathan Teplitzky
"Churchill" s'attache à cette période de six jours qui, en 1944, s'est conclue par le Débarquement allié en Normandie. Mais le film est avant tout un portrait intime de l'une des plus grandes figures historiques du XXème siècle.
Winston Churchill est alors en proie au doute et à la détresse.
Le grand homme lutte contre l'alcoolisme et une terrible dépression dans laquelle l'a plongée sa culpabilité. Churchill craint désormais que le jour J ne se transforme en une nouvelle Bataille des Dardanelles se soldant par d'innombrables morts. Le film évoque le conflit qui a opposé le Premier ministre britannique à Eisenhower, Montgomery et au Haut Commandement Allié lorsqu'il a cherché à empêcher que le Débarquement n'ait lieu. Un épisode de l'histoire pour le moins méconnu…
Hanté par un sentiment de honte à l'idée d'avoir le sang de milliers de jeunes gens sur les mains, Churchill entreprend de déjouer le projet de débarquement des forces alliées, mais doit engager le combat le plus intime de sa vie – contre la vieillesse et le sentiment d'être en déphasage avec son époque.
À bien des égards, le film parle d'un ogre vieillissant, d'un ténor de la politique déchu, qui n'a d'autre choix que d'affronter son propre déclin – celui de son pouvoir, de son influence et surtout de sa capacité à gouverner le pays – au moment où les événements de l'histoire le dépassent. Le grand homme n'est-il plus que l'ombre de lui-même ou parviendra-t-il une fois encore à rebondir ?
Le film évoque aussi les rapports souvent affectueux, explosifs et intimes – et de plus en plus distants – entre Churchill et sa femme Clemmie, campée par la vaillante Miranda Richardson. Il retrace également l'influence et la tendresse de l'épouse et le rôle majeur qu'elle a joué dans les choix faits par Churchill vers la fin de la guerre, mais aussi sa manière de rassurer et d'entourer son mari.
Ces rapports permettent de mêler l'intime au politique, en montrant à quel point ces deux dimensions étaient liées, tout en révélant le prix affectif qu'a dû payer Churchill pour la charge qu'il assumait et le pouvoir qu'il exerçait.
(extrait dossier de presse)