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Le comté, personnage principal du film "Vingt Dieux" de Louise Courvoisier… Projection et apéro-dégustation de fromages du Jura aux Toiles de Saint-Gratien !

Publié le : 09-12-2024

FILM Vingt DieuxA l'occasion de la sortie du film "Vingt Dieux" de Julie Courvoisier, Séverine et toute l'équipe des "Toiles" de Saint-Gratien, nous invitent, après le film, à un apéro-dégustation de fromages du Jura. Voilà une proposition alléchante !

Evoquons le film : Julie Courvoisier a présenté son premier film "Vingt Dieux" dans la section "Un Certain Regard" et vient de recevoir "Prix Jean Vigo 2024".
A travers un récit initiatique, elle a placé le comté comme un personnage principal de son film : « C’était un vrai défi. D’abord, il fallait rendre le fromage cinégénique. Ensuite, sur le plan du récit, il fallait qu’on comprenne que ce chemin de deuil était intimement lié à la fabrication de ce comté, qui est si centrale dans la région où se déroule cette histoire. L’un des enjeux était de donner à voir la véritable fabrication d’un fromage, avec ses difficultés – c’est la part documentaire du film, qui vient s’inscrire dans la fiction. »  précise la réalisatrice (propos recueillis par Anne-Claire Cieutat – extrait dossier de presse).

Quant à l'apéro-dégustation, il sera proposé en partenariat avec l'Atelier des Fromages et Saveurs de Montmorency (6 rue Carnot). Autant dire que les spectateurs vont se régaler ! Réservez-vite, la salle des Toiles va vite faire le plein.

FILM Vingt DieuxSynopsis du film
Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d'or du concours agricole et 30 000 euros.
Un film de Louise Courvoisier avec Clément Faveau, Maïwène Barthelemy, Luna Garret

Dimanche 15 décembre 2024 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien – Tarif film + apéro-dégustation : 9 € - Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

FILM Vingt DieuxBonus : propos de Louise Courvoisier (recueillis par Anne-Claire Cieutat – extrait dossier de presse)

Comment le désir de cinéma a-t-il émergé en vous ? Et comment sont nés les personnages de ce premier long-métrage ?
Mon désir de cinéma est né un peu par hasard. J’ai grandi à Cressia, un petit village du Jura. Un jour, j’ai éprouvé le besoin d’en partir et j’ai pris une option cinéma pour rentrer à l’internat.
Petit à petit, j’y ai pris goût, j’ai senti que j’avais des histoires à raconter, et cela a débouché sur des études à La CinéFabrique à Lyon.
Pour écrire "Vingt Dieux", ses personnages et son histoire, je me suis inspirée des gens qui m’entourent et que j’observe depuis que je suis enfant. Totone et ses amis sont un peu mes « collègues » de village. Ils ont, la plupart du temps, arrêté tôt leurs études pour travailler avec leurs parents dans des exploitations agricoles. Beaucoup connaissent des situations familiales difficiles. J’avais envie de filmer cette jeunesse peu représentée au cinéma, qui part dans l’existence avec moins de chance que beaucoup d’autres, et d’en faire un portrait "de l’intérieur" positif et nuancé. Le tout dans l’univers du comté !

Comment avez-vous écrit ce scénario, où chaque élément planté ressurgit à un moment ou un autre de la narration ?
Mon goût pour les détails guide l’écriture de mes personnages et des situations. J’aime que les choses n’aient l’air de rien, que les éléments aient tous une raison d’être sans trop les souligner et sans tomber dans la chronique. J’avais un vrai désir de fiction ancrée dans une réalité documentée. Il s’agissait pour moi de raconter mon histoire au sein d’un univers réaliste.
J’ai débuté l’écriture seule, en partant des personnages, qui ont évolué avec le temps. Puis j’ai coécrit avec Théo Abadie, un élève de ma promotion à la CinéFabrique. Nous avons été accompagnés par la scénariste Marcia Romano.

FILM Vingt DieuxComment avez-vous composé votre casting et dirigé vos actrices et acteurs ?
Tous les comédiens et comédiennes du film sont non professionnels. Nous avons effectué un casting sauvage dans la région du Jura en sillonnant les courses de motocross, de stock-cars, les comices agricoles, etc.
Clément Faveau, qui joue Totone, a dix-huit ans et travaille dans un élevage de volailles. Je l’ai rencontré dans un lycée agricole. J’ai mis du temps à le convaincre, mais il a pris goût au projet. Clément comprend tout. Il parvient à être juste sans donner l’impression de jouer. Son naturel dans le jeu est impressionnant. Il incarnait très bien le côté teigneux et fragile de Totone.
Pour le rôle de la petite sœur, j’ai rencontré beaucoup d’enfants en casting, mais j’ai choisi Luna Garret, que j’ai vue grandir dans mon village. Je lui trouve une très forte présence et j’avais très envie de travailler avec elle. Lors du casting, aux côtés des garçons, elle interagissait avec évidence comme elle le fait avec ses frères dans la vie.
Maïwène Barthélémy, qui joue Marie-Lise, était en BTS agricole quand elle a passé le casting. En plus de ses talents d’agricultrice, elle a tout de suite montré une capacité à se mettre dans la peau du personnage avec un naturel déconcertant. Elle m’a tout de suite paru évidente pour le rôle.
La direction d’acteurs me passionne. Je me suis inspirée de ce qu’ils étaient, de leurs manières de parler, leurs regards, leurs tics. Nous avons beaucoup répété dans les décors, et j’ai aussi passé du temps avec chacun individuellement. Au fur et à mesure des répétitions, j’ai réécrit les scènes pour qu’elles sonnent le plus juste possible et pour que les comédiens puissent se sentir prêts en arrivant sur le plateau.

Pourquoi ce titre ?
Je l’ai choisi le jour où j’ai découvert comment on orthographiait cette expression si répandue dans ma région. Cette référence aux dieux au cœur du monde rural me plaît beaucoup !

FILM Vingt DieuxA l'occasion de la sortie du film "Vingt Dieux" de Julie Courvoisier, Séverine et toute l'équipe des "Toiles" de Saint-Gratien, nous invitent, après le film, à un apéro-dégustation de fromages du Jura. Voilà une proposition alléchante !

Evoquons le film : Julie Courvoisier a présenté son premier film "Vingt Dieux" dans la section "Un Certain Regard" et vient de recevoir "Prix Jean Vigo 2024".
A travers un récit initiatique, elle a placé le comté comme un personnage principal de son film : « C’était un vrai défi. D’abord, il fallait rendre le fromage cinégénique. Ensuite, sur le plan du récit, il fallait qu’on comprenne que ce chemin de deuil était intimement lié à la fabrication de ce comté, qui est si centrale dans la région où se déroule cette histoire. L’un des enjeux était de donner à voir la véritable fabrication d’un fromage, avec ses difficultés – c’est la part documentaire du film, qui vient s’inscrire dans la fiction. »  précise la réalisatrice (propos recueillis par Anne-Claire Cieutat – extrait dossier de presse).

Quant à l'apéro-dégustation, il sera proposé en partenariat avec l'Atelier des Fromages et Saveurs de Montmorency (6 rue Carnot). Autant dire que les spectateurs vont se régaler ! Réservez-vite, la salle des Toiles va vite faire le plein.

FILM Vingt DieuxSynopsis du film
Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d'or du concours agricole et 30 000 euros.
Un film de Louise Courvoisier avec Clément Faveau, Maïwène Barthelemy, Luna Garret

Dimanche 15 décembre 2024 – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien – Tarif film + apéro-dégustation : 9 € - Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

FILM Vingt DieuxBonus : propos de Louise Courvoisier (recueillis par Anne-Claire Cieutat – extrait dossier de presse)

Comment le désir de cinéma a-t-il émergé en vous ? Et comment sont nés les personnages de ce premier long-métrage ?
Mon désir de cinéma est né un peu par hasard. J’ai grandi à Cressia, un petit village du Jura. Un jour, j’ai éprouvé le besoin d’en partir et j’ai pris une option cinéma pour rentrer à l’internat.
Petit à petit, j’y ai pris goût, j’ai senti que j’avais des histoires à raconter, et cela a débouché sur des études à La CinéFabrique à Lyon.
Pour écrire "Vingt Dieux", ses personnages et son histoire, je me suis inspirée des gens qui m’entourent et que j’observe depuis que je suis enfant. Totone et ses amis sont un peu mes « collègues » de village. Ils ont, la plupart du temps, arrêté tôt leurs études pour travailler avec leurs parents dans des exploitations agricoles. Beaucoup connaissent des situations familiales difficiles. J’avais envie de filmer cette jeunesse peu représentée au cinéma, qui part dans l’existence avec moins de chance que beaucoup d’autres, et d’en faire un portrait "de l’intérieur" positif et nuancé. Le tout dans l’univers du comté !

Comment avez-vous écrit ce scénario, où chaque élément planté ressurgit à un moment ou un autre de la narration ?
Mon goût pour les détails guide l’écriture de mes personnages et des situations. J’aime que les choses n’aient l’air de rien, que les éléments aient tous une raison d’être sans trop les souligner et sans tomber dans la chronique. J’avais un vrai désir de fiction ancrée dans une réalité documentée. Il s’agissait pour moi de raconter mon histoire au sein d’un univers réaliste.
J’ai débuté l’écriture seule, en partant des personnages, qui ont évolué avec le temps. Puis j’ai coécrit avec Théo Abadie, un élève de ma promotion à la CinéFabrique. Nous avons été accompagnés par la scénariste Marcia Romano.

FILM Vingt DieuxComment avez-vous composé votre casting et dirigé vos actrices et acteurs ?
Tous les comédiens et comédiennes du film sont non professionnels. Nous avons effectué un casting sauvage dans la région du Jura en sillonnant les courses de motocross, de stock-cars, les comices agricoles, etc.
Clément Faveau, qui joue Totone, a dix-huit ans et travaille dans un élevage de volailles. Je l’ai rencontré dans un lycée agricole. J’ai mis du temps à le convaincre, mais il a pris goût au projet. Clément comprend tout. Il parvient à être juste sans donner l’impression de jouer. Son naturel dans le jeu est impressionnant. Il incarnait très bien le côté teigneux et fragile de Totone.
Pour le rôle de la petite sœur, j’ai rencontré beaucoup d’enfants en casting, mais j’ai choisi Luna Garret, que j’ai vue grandir dans mon village. Je lui trouve une très forte présence et j’avais très envie de travailler avec elle. Lors du casting, aux côtés des garçons, elle interagissait avec évidence comme elle le fait avec ses frères dans la vie.
Maïwène Barthélémy, qui joue Marie-Lise, était en BTS agricole quand elle a passé le casting. En plus de ses talents d’agricultrice, elle a tout de suite montré une capacité à se mettre dans la peau du personnage avec un naturel déconcertant. Elle m’a tout de suite paru évidente pour le rôle.
La direction d’acteurs me passionne. Je me suis inspirée de ce qu’ils étaient, de leurs manières de parler, leurs regards, leurs tics. Nous avons beaucoup répété dans les décors, et j’ai aussi passé du temps avec chacun individuellement. Au fur et à mesure des répétitions, j’ai réécrit les scènes pour qu’elles sonnent le plus juste possible et pour que les comédiens puissent se sentir prêts en arrivant sur le plateau.

Pourquoi ce titre ?
Je l’ai choisi le jour où j’ai découvert comment on orthographiait cette expression si répandue dans ma région. Cette référence aux dieux au cœur du monde rural me plaît beaucoup !

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