Dorien Kouijzer, critique et journaliste néerlandaise, réside à Méry-sur-Oise et a publié sur le site internet "Les plats Pays" un article passionnant que je vous invite à découvrir : "À Saint-Leu-la-Forêt, l’histoire napoléonienne tisse des liens avec les Pays-Bas".
Dorien nous raconte comment elle a découvert les liens qui unissaient la Vallée de Montmorency avec son pays natal : « J’habite le Val-d’Oise depuis 1990, mais ce n’est qu’en 2012 que j’ai remarqué le caractère "napoléoniste" de Saint-Leu-la-Forêt, l’année où la ville a rejoint le réseau des villes impériales. À cette occasion, certaines vitrines du centre se sont ornées de symboles napoléoniens et exposaient des livres et brochures sur les règnes de Napoléon Ier et de son neveu Napoléon III, personnages qui auraient visité la ville. À l’époque, j’ai haussé les épaules et j’ai continué mon chemin.
C’est seulement l’hiver dernier, quand des amis m’ont raconté avoir vu les tombeaux d’un frère de Napoléon Bonaparte et de deux de ses neveux lors d’une visite de la crypte de l’église Saint-Leu-Saint-Gilles, que ma curiosité de Néerlandaise a été réveillée… »
C'est ainsi que la journaliste a publié ce long article qui rappelle l'histoire de Louis Bonaparte, frère de Napoléon Ier et père de Napoléon III. Elle nous rappelle l'acquisition du château de Saint-Leu en compagnie de Hortense de Beauharnais, puis nous dévoile son règne et ses actions méconnues en tant que roi de Hollande de 1806 à 1810. Ces quatre années ont fait de lui un monarque très apprécié car il a su instaurer une unité au pays : « Il aspire à un État-nation unifié. Dans cette logique, il consolide le système éducatif national accessible à tous, lancé par la République batave, et impose le néerlandais standard en tant que langue nationale, deux outils majeurs pour créer un sentiment national nécessaire à la centralisation. »
Aujourd'hui encore, les Néerlandais ont conscience de l'héritage important qu'a laissé Louis Bonaparte dans le système politique et administratif du pays.
Malheureusement, en 1810, Louis Napoléon sera contraint à abdiquer car sa vision humaniste n'était pas du goût de son frère Napoléon 1er… et s'exilera en Autriche et en Italie où il mourra en 1846…
Le Journal de François est très heureux de mettre en lumière ce travail remarquable de Dorien Kouijzer qui donne à notre histoire locale une envergure… internationale !
> Article de Dorien Kouijzer : "À Saint-Leu-la-Forêt, l’histoire napoléonienne tisse des liens avec les Pays-Bas"
Dorien Kouijzer, critique et journaliste néerlandaise, réside à Méry-sur-Oise et a publié sur le site internet "Les plats Pays" un article passionnant que je vous invite à découvrir : "À Saint-Leu-la-Forêt, l’histoire napoléonienne tisse des liens avec les Pays-Bas".
Dorien nous raconte comment elle a découvert les liens qui unissaient la Vallée de Montmorency avec son pays natal : « J’habite le Val-d’Oise depuis 1990, mais ce n’est qu’en 2012 que j’ai remarqué le caractère "napoléoniste" de Saint-Leu-la-Forêt, l’année où la ville a rejoint le réseau des villes impériales. À cette occasion, certaines vitrines du centre se sont ornées de symboles napoléoniens et exposaient des livres et brochures sur les règnes de Napoléon Ier et de son neveu Napoléon III, personnages qui auraient visité la ville. À l’époque, j’ai haussé les épaules et j’ai continué mon chemin.
C’est seulement l’hiver dernier, quand des amis m’ont raconté avoir vu les tombeaux d’un frère de Napoléon Bonaparte et de deux de ses neveux lors d’une visite de la crypte de l’église Saint-Leu-Saint-Gilles, que ma curiosité de Néerlandaise a été réveillée… »
C'est ainsi que la journaliste a publié ce long article qui rappelle l'histoire de Louis Bonaparte, frère de Napoléon Ier et père de Napoléon III. Elle nous rappelle l'acquisition du château de Saint-Leu en compagnie de Hortense de Beauharnais, puis nous dévoile son règne et ses actions méconnues en tant que roi de Hollande de 1806 à 1810. Ces quatre années ont fait de lui un monarque très apprécié car il a su instaurer une unité au pays : « Il aspire à un État-nation unifié. Dans cette logique, il consolide le système éducatif national accessible à tous, lancé par la République batave, et impose le néerlandais standard en tant que langue nationale, deux outils majeurs pour créer un sentiment national nécessaire à la centralisation. »
Aujourd'hui encore, les Néerlandais ont conscience de l'héritage important qu'a laissé Louis Bonaparte dans le système politique et administratif du pays.
Malheureusement, en 1810, Louis Napoléon sera contraint à abdiquer car sa vision humaniste n'était pas du goût de son frère Napoléon 1er… et s'exilera en Autriche et en Italie où il mourra en 1846…
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