Annie Bertrand, présidente de l'association, nous présente les actions locales d’Amnesty International et de comprendre comment est organisée l’association.
Pouvez-vous nous présenter l’association locale d’Amnesty International ?
Le groupe local d'Amnesty International est né vers 1985, il s'appelle "Saint-Leu/Taverny", car la fondatrice du groupe habitait St Leu, mais il y a une quinzaine de membres sur de nombreuses communes voisines : Eaubonne, Ermont, Sannois, Bessancourt, Beauchamp et même Argenteuil et Presles. Il y a 3 groupes pour le Val d'Oise : le nôtre, un à Montmorency et un à Cergy.
Quelles sont les actions importantes effectuées dans la Vallée de Montmorency ?
Parlons argent : Amnesty accepte des communes le prêt d'une salle pour ses réunions mensuelles (loi 1901) mais, contrairement aux autres associations, refuse tout financement, afin de préserver son image d'impartialité. Chaque groupe doit verser au siège de Paris (Amnesty France) une cotisation de 1500€ qui ne vient pas de la poche des membres (qui paient leur cotisation personnelle déjà) mais d'activités diverses qui rapportent de l'argent et font la promotion de l'association : par exemple, concerts, dîners-débats, spectacles, vente de matériel promotionnel (marché de Noël)... Chaque section nationale paie une cotisation à l'Internationale à Londres.
Nous participons à différentes actions que le « national » nous indique. Depuis plusieurs années, un axe fort est la lutte contre la violence faite aux femmes : nous avons édité un petit livret avec les adresses utiles, tenu des conférences avec des spécialistes et mis en relation des femmes en difficultés avec des services compétents. Nous orientons aussi les personnes en quête de régularisation; nous participons avec ATD Quart Monde à la journée de lutte contre la misère chaque 17 octobre et les soutenons dans leur lutte. Nous écrivons aussi énormément : en France, à nos élus, pour les faire réagir à l'Assemblée, au Sénat (face aux événements de Gaza par exemple) ou dans les instances européennes ; et nous écrivons sans cesse contre les violations des droits de l'homme dans tous les pays du monde, contre les exécutions capitales pour obtenir des sursis et, à long terme, un moratoire sur la peine de mort au niveau mondial (il y a de grands progrès dans ce domaine). Voilà quelques unes de nos actions.
Ensuite, nous poursuivrons la lutte pour les femmes, en France et ailleurs, la campagne "exigeons la dignité" contre la misère en France et ailleurs, la lutte pour contrôler les ventes d'armes (traité en vue), etc.
Quant aux difficultés pour sensibiliser le public, ce n'est pas trop difficile : les gens signent assez facilement les pétitions ; ce qui est plus dur, c'est de recruter des militants sur le long terme... comme pour beaucoup d'associations.
Annie Bertrand, présidente de l'association, nous présente les actions locales d’Amnesty International et de comprendre comment est organisée l’association.
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Le groupe local d'Amnesty International est né vers 1985, il s'appelle "Saint-Leu/Taverny", car la fondatrice du groupe habitait St Leu, mais il y a une quinzaine de membres sur de nombreuses communes voisines : Eaubonne, Ermont, Sannois, Bessancourt, Beauchamp et même Argenteuil et Presles. Il y a 3 groupes pour le Val d'Oise : le nôtre, un à Montmorency et un à Cergy.
Quelles sont les actions importantes effectuées dans la Vallée de Montmorency ?
Parlons argent : Amnesty accepte des communes le prêt d'une salle pour ses réunions mensuelles (loi 1901) mais, contrairement aux autres associations, refuse tout financement, afin de préserver son image d'impartialité. Chaque groupe doit verser au siège de Paris (Amnesty France) une cotisation de 1500€ qui ne vient pas de la poche des membres (qui paient leur cotisation personnelle déjà) mais d'activités diverses qui rapportent de l'argent et font la promotion de l'association : par exemple, concerts, dîners-débats, spectacles, vente de matériel promotionnel (marché de Noël)... Chaque section nationale paie une cotisation à l'Internationale à Londres.
Nous participons à différentes actions que le « national » nous indique. Depuis plusieurs années, un axe fort est la lutte contre la violence faite aux femmes : nous avons édité un petit livret avec les adresses utiles, tenu des conférences avec des spécialistes et mis en relation des femmes en difficultés avec des services compétents. Nous orientons aussi les personnes en quête de régularisation; nous participons avec ATD Quart Monde à la journée de lutte contre la misère chaque 17 octobre et les soutenons dans leur lutte. Nous écrivons aussi énormément : en France, à nos élus, pour les faire réagir à l'Assemblée, au Sénat (face aux événements de Gaza par exemple) ou dans les instances européennes ; et nous écrivons sans cesse contre les violations des droits de l'homme dans tous les pays du monde, contre les exécutions capitales pour obtenir des sursis et, à long terme, un moratoire sur la peine de mort au niveau mondial (il y a de grands progrès dans ce domaine). Voilà quelques unes de nos actions.
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