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Zoom sur la Chaussée Jules César au Plessis Bouchard

Publié le : 07-05-2012

Nouveauté !  Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur ce mois-ci : la chaussée Jules César au Plessis Bouchard.
 

chaussée Jules César Plessis Bouchard
chaussée Jules César Plessis Bouchard
chaussée Jules César Plessis Bouchard


Bonus : zoom sur les origines du Plessis Bouchard traversé par la Chaussée Jules César
(extrait du site internet Valmorency)

L’histoire du Plessis-Bouchard est celle d’un village paisible, qui est resté longtemps faiblement peuplé et qui, au XXe siècle, s’est battu pour préserver au maximum son caractère rural. Il entend aujourd’hui encore se trouver à la pointe de la défense des espaces verts et de l’environnement. Il est le seul village de la plaine valmorencéenne à avoir gardé un bois, vestige de l’ancienne forêt princière ayant appartenu à la famille des Montmorency, puis des Condé

Les premiers temps du village
Les premiers habitants se sont installés dans une clairière, encadrée à l’ouest par le bois dit de Boissy et à l’est par une lande et un marais. Le bois de Boissy fait, entre autres, l’objet en 1086 d’une donation de Bouchard IV, seigneur de Conflans, et d’une charge d’âne quotidienne de bois de chauffage aux frères du prieuré de Sainte-Honorine, dépendant de l’abbaye bénédictine du Bec-Hellouin. Ce seigneur a auparavant incendié et détruit le château, l’église Notre-Dame et le prieuré de Conflans-Sainte-Honorine appartenant à son beau-frère Mathieu Ier comte de Beaumont, pour une affaire de succession.
Les villageois ont dû, au fil des âges, se protéger de la faune forestière (cerfs, chevreuils ou sangliers), en édifiant des claies ou des haies, d’où la référence aux plaisses. Le village n’est pas pour autant isolé. Il est longé par le chemin ferré (c’est-à-dire carrossable) qui n’est autre qu’une portion de l’antique chaussée Jules César, qui le relie ainsi à Saint-Denis et Paris via Ermont (ou à Pontoise, en direction de la mer à Harfleur). Cette voie antique forme toujours la limite entre Franconville et le Plessis-Bouchard3. Il dispose par ailleurs de chemins, moins praticables, dans le sens Nord-Sud : trois vers le nord, qui se rejoignent en arrivant à Saint-Leu (voie qui se prolonge vers Taverny) ; quatre vers le sud, en direction de Franconville.
suite de l'article complet de nos chers historiens valmorencéens Hervé Collet et Gérard Ducoeur sur le site de Valmorency.

Nouveauté !  Eric Darvoy, animateur du blog "Photimages…d'hier et d'aujourd'hui", nous propose désormais ce rendez-vous photo : il parvient à relier le passé avec le présent et cela devient spectaculaire !
A l'honneur ce mois-ci : la chaussée Jules César au Plessis Bouchard.
 

chaussée Jules César Plessis Bouchard
chaussée Jules César Plessis Bouchard
chaussée Jules César Plessis Bouchard


Bonus : zoom sur les origines du Plessis Bouchard traversé par la Chaussée Jules César
(extrait du site internet Valmorency)

L’histoire du Plessis-Bouchard est celle d’un village paisible, qui est resté longtemps faiblement peuplé et qui, au XXe siècle, s’est battu pour préserver au maximum son caractère rural. Il entend aujourd’hui encore se trouver à la pointe de la défense des espaces verts et de l’environnement. Il est le seul village de la plaine valmorencéenne à avoir gardé un bois, vestige de l’ancienne forêt princière ayant appartenu à la famille des Montmorency, puis des Condé

Les premiers temps du village
Les premiers habitants se sont installés dans une clairière, encadrée à l’ouest par le bois dit de Boissy et à l’est par une lande et un marais. Le bois de Boissy fait, entre autres, l’objet en 1086 d’une donation de Bouchard IV, seigneur de Conflans, et d’une charge d’âne quotidienne de bois de chauffage aux frères du prieuré de Sainte-Honorine, dépendant de l’abbaye bénédictine du Bec-Hellouin. Ce seigneur a auparavant incendié et détruit le château, l’église Notre-Dame et le prieuré de Conflans-Sainte-Honorine appartenant à son beau-frère Mathieu Ier comte de Beaumont, pour une affaire de succession.
Les villageois ont dû, au fil des âges, se protéger de la faune forestière (cerfs, chevreuils ou sangliers), en édifiant des claies ou des haies, d’où la référence aux plaisses. Le village n’est pas pour autant isolé. Il est longé par le chemin ferré (c’est-à-dire carrossable) qui n’est autre qu’une portion de l’antique chaussée Jules César, qui le relie ainsi à Saint-Denis et Paris via Ermont (ou à Pontoise, en direction de la mer à Harfleur). Cette voie antique forme toujours la limite entre Franconville et le Plessis-Bouchard3. Il dispose par ailleurs de chemins, moins praticables, dans le sens Nord-Sud : trois vers le nord, qui se rejoignent en arrivant à Saint-Leu (voie qui se prolonge vers Taverny) ; quatre vers le sud, en direction de Franconville.
suite de l'article complet de nos chers historiens valmorencéens Hervé Collet et Gérard Ducoeur sur le site de Valmorency.

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