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Vincent Couppey explore de nouvelles techniques de peinture ! Interview passionnante.

Publié le : 30-11-2020

Vincent Couppey - Paris Nord Café II (2018) - Acrylique - Scène de rue

Vincent Couppey est actuellement l'un des peintres les plus talentueux du Val d'Oise. A l'heure où l'actualité culturelle est à l'arrêt, comment vit-il cette période ? Comment réagit-il artistiquement ? Quels sont ses projets ? Partons vite à sa rencontre. Interview passionnante.

Vincent CouppeyVincent, l'annulation de toutes les expositions ne vous permet plus de montrer vos œuvres. Comment vivez-vous cette situation ?
Difficilement, car je n’ai jamais connu une période aussi négative depuis 23 ans que j’exerce mon activité d’artiste-peintre.
Concrètement, je m’aperçois que les expositions ou salons, annulés depuis un certain temps, ne me permettent plus de présenter ni de vendre mes peintures ou d’entretenir le contact avec le public. Je sais depuis toujours que la vie d’artiste n’est pas facile, mais tout de même, en ce moment, il faut reconnaître que nous touchons le fond. D'autre part, mes cours de dessin/peinture sont bloqués jusqu’à nouvel ordre. Il faut donc trouver des solutions pour avancer. Ce constat étant établi, il faut rester actif et positif.
Je reste optimiste et profite de cette parenthèse forcée pour revoir l’ensemble de mon activité d’artiste-peintre. Cette période morose m’offre l’opportunité de renforcer ma prestation artistique et graphique dans différents domaines : numérique, communication, expositions.

Vincent Couppey - Tranche de vie Cotignac (2020) - Acrylique - Scène de marchéLes passionnés de peintures ont-ils la possibilité de vous contacter, de voir vos œuvres en ligne ? Comment gardez-vous le contact avec le public ?
Seul mon site internet, qui est en réfection pour le moment (www.vincentcouppey.fr) et certains réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Linkedin) me permettent de présenter mes peintures et d’informer le public sur mon actualité artistique.
Mais, comme je l’ai précisé, je vais renforcer les domaines suivants : le numérique et la communication.
Le numérique : je pense mettre en place des lettres d’informations interactives, des discussions et vidéos en ligne axées sur ma peinture et sur mes cours, amplifier ma présence sur de nouveaux réseaux sociaux et galeries en ligne… Je réfléchis même sur la possibilité d’avoir une chaine YouTube pour animer des ateliers. Je vais m’organiser pour que tout soit opérationnel dans le courant du 1er trimestre 2021.
Concernant ma communication, je suis en train de travailler sur le projet d’un livre regroupant un certain nombre de reproductions de mes peintures. Mais je pense également à réaliser des petits coffrets artistiques regroupant une série de cartes postales à thèmes et des agrandissements.
Enfin, j'envisage des "Portes ouvertes” dans mon atelier au cours de l'année 2021. Une nouvelle occasion de présenter mes travaux.

Vincent Couppey - Ambiance de gare (2020) - Étude - Peinture numériqueProfitez-vous de cette période pour "créer", pour tenter de nouvelles techniques de peintures ?
Oui. Il faut toujours être à l’affût de nouveaux sujets, de nouvelles idées et si possible, de nouvelles techniques.
En ce moment, je réfléchis sur l’efficacité de ma peinture et sur l’interprétation que je lui donne aussi bien sur le plan plastique que colorimétrique. Ma technique de peinture favorite est l’acrylique, et cela depuis un certain nombre d’année. Je l'apprécie pour son temps de séchage rapide permettant la superposition de touches de couleurs de façon spontanée. Mais je suis également sensible à d’autres techniques même si je les utilise modérément. Aujourd’hui, je m'intéresse à la peinture à l’huile diluable dans l’eau qui est une technique nouvelle.
D'autre part, j'explore la peinture numérique qui est une autre forme d’expression artistique. Elle nous entraine dans un monde complètement virtuel. Les matières, les textures, les outils sont traduits de façon binaire et se situent sur un écran plat : pas de touché, pas de surfaces plus ou moins épaisses ; cela dit, j’aime ce support qui permet, entre autres, de développer des idées assez rapidement. Pour moi, c’est un complément à la peinture traditionnelle.
Enfin, je mène une réflexion sur l'interprétation de la couleur de plus en plus importante dans mon travail. Hier, les couleurs devaient être fidèles à la réalité, aujourd’hui j'entrevois une "liberté colorimétrique". Encore faut-il accepter de “faire sauter” les repères que l’on a par rapport aux éléments qui nous entourent. Ensuite, tout est affaire d’harmonie et de rapport couleur/valeur. Mais si l’on accepte dans sa peinture que le ciel peut être orange ou jaune, c’est formidable car nous accédons à un monde de la couleur sans limites et c’est une toute autre dimension dans le travail du peintre. Évidemment, ce n’est pas toujours facile, mais je m’y emploie régulièrement. Lors d’une discussion, des amis peintres et plasticiens y ont fait allusion et cela m’a convaincu de persévérer sur cette voie.

Vincent Couppey - Les entrées maléfiques (2020) - Étude/Architecture - Peinture numériqueLe grand public vous a découvert en appréciant votre style impressionniste. Lors d'une précédente interview, vous aviez évoqué « votre souhait d’aller à l’essentiel en simplifiant les sujets et de donner l’impression du détail sans tomber dans le détail. » Où en êtes-vous actuellement ?
Mon souhait est de simplifier les sujets pour donner l’impression du “détail sans tomber dans le détail” reste bien d’actualité, mais cette habitude de travail est difficile à mettre en place. J’y pense régulièrement à chaque amorce de nouveau tableau et certains sont le fruit de cette réflexion. Je suis convaincu qu’il faut suggérer plutôt qu’affirmer, donc savoir s’arrêter à temps pour éviter d’en dire trop. Selon l’adage : le mieux est l’ennemi du bien. Je réalise depuis quelques années, en parallèle de mon style habituel, une série de peintures que j’appelle plutôt des "études", car elles s’apparentent plus à des phases de recherches. Elles représentent bien cette volonté de simplifier et de dire l’essentiel rapidement. Le fait de peindre sur le motif démontre bien cette démarche car vous peignez en temps réel. Vous vous confrontez donc à plusieurs facteurs : la lumière, le temps, les délais s’il y en a. Et cela vous force à travailler plus rapidement qu’en atelier et à aller à l’essentiel. C’est un excellent exercice.

Quelles sont vos influences ? Quels peintres ou autres artistes appréciez-vous ?
Mon style flirte sans doute avec le post-impressionnisme, mais pour la lumière et l’ambiance, je suis influencé par les peintres impressionnistes : Caillebotte, Cézanne, Mary Cassatt, etc. Et dans ma démarche de simplification picturale, je pense au peintre Albert Marquet. Pour les recherches plastiques et l’interprétation de la couleur, je pense aux fauvistes Raoul et Jean Dufy, André Derain, Maurice de Vlaminck.

Enfin, difficile question en ces temps incertains : avez-vous des projets pour cette année 2021 qui, je l'espère, sera plus "ordinaire" ?
Comme je vous le disais, je vais améliorer ma communication et explorer le numérique. Mais comme tous mes confrères peintres, sculpteurs, plasticiens, je souhaiterais à nouveau exposer "normalement", voir les gens, leur parler, vivre de nouveau !

Contact : Vincent Couppey 06 10 30 83 18 - site internet (en réfection) - page Facebook

Vincent Couppey - Gothique (2020) - Étude/Architecture - Peinture numérique

 

 

Vincent Couppey - Paris Nord Café II (2018) - Acrylique - Scène de rue

Vincent Couppey est actuellement l'un des peintres les plus talentueux du Val d'Oise. A l'heure où l'actualité culturelle est à l'arrêt, comment vit-il cette période ? Comment réagit-il artistiquement ? Quels sont ses projets ? Partons vite à sa rencontre. Interview passionnante.

Vincent CouppeyVincent, l'annulation de toutes les expositions ne vous permet plus de montrer vos œuvres. Comment vivez-vous cette situation ?
Difficilement, car je n’ai jamais connu une période aussi négative depuis 23 ans que j’exerce mon activité d’artiste-peintre.
Concrètement, je m’aperçois que les expositions ou salons, annulés depuis un certain temps, ne me permettent plus de présenter ni de vendre mes peintures ou d’entretenir le contact avec le public. Je sais depuis toujours que la vie d’artiste n’est pas facile, mais tout de même, en ce moment, il faut reconnaître que nous touchons le fond. D'autre part, mes cours de dessin/peinture sont bloqués jusqu’à nouvel ordre. Il faut donc trouver des solutions pour avancer. Ce constat étant établi, il faut rester actif et positif.
Je reste optimiste et profite de cette parenthèse forcée pour revoir l’ensemble de mon activité d’artiste-peintre. Cette période morose m’offre l’opportunité de renforcer ma prestation artistique et graphique dans différents domaines : numérique, communication, expositions.

Vincent Couppey - Tranche de vie Cotignac (2020) - Acrylique - Scène de marchéLes passionnés de peintures ont-ils la possibilité de vous contacter, de voir vos œuvres en ligne ? Comment gardez-vous le contact avec le public ?
Seul mon site internet, qui est en réfection pour le moment (www.vincentcouppey.fr) et certains réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Linkedin) me permettent de présenter mes peintures et d’informer le public sur mon actualité artistique.
Mais, comme je l’ai précisé, je vais renforcer les domaines suivants : le numérique et la communication.
Le numérique : je pense mettre en place des lettres d’informations interactives, des discussions et vidéos en ligne axées sur ma peinture et sur mes cours, amplifier ma présence sur de nouveaux réseaux sociaux et galeries en ligne… Je réfléchis même sur la possibilité d’avoir une chaine YouTube pour animer des ateliers. Je vais m’organiser pour que tout soit opérationnel dans le courant du 1er trimestre 2021.
Concernant ma communication, je suis en train de travailler sur le projet d’un livre regroupant un certain nombre de reproductions de mes peintures. Mais je pense également à réaliser des petits coffrets artistiques regroupant une série de cartes postales à thèmes et des agrandissements.
Enfin, j'envisage des "Portes ouvertes” dans mon atelier au cours de l'année 2021. Une nouvelle occasion de présenter mes travaux.

Vincent Couppey - Ambiance de gare (2020) - Étude - Peinture numériqueProfitez-vous de cette période pour "créer", pour tenter de nouvelles techniques de peintures ?
Oui. Il faut toujours être à l’affût de nouveaux sujets, de nouvelles idées et si possible, de nouvelles techniques.
En ce moment, je réfléchis sur l’efficacité de ma peinture et sur l’interprétation que je lui donne aussi bien sur le plan plastique que colorimétrique. Ma technique de peinture favorite est l’acrylique, et cela depuis un certain nombre d’année. Je l'apprécie pour son temps de séchage rapide permettant la superposition de touches de couleurs de façon spontanée. Mais je suis également sensible à d’autres techniques même si je les utilise modérément. Aujourd’hui, je m'intéresse à la peinture à l’huile diluable dans l’eau qui est une technique nouvelle.
D'autre part, j'explore la peinture numérique qui est une autre forme d’expression artistique. Elle nous entraine dans un monde complètement virtuel. Les matières, les textures, les outils sont traduits de façon binaire et se situent sur un écran plat : pas de touché, pas de surfaces plus ou moins épaisses ; cela dit, j’aime ce support qui permet, entre autres, de développer des idées assez rapidement. Pour moi, c’est un complément à la peinture traditionnelle.
Enfin, je mène une réflexion sur l'interprétation de la couleur de plus en plus importante dans mon travail. Hier, les couleurs devaient être fidèles à la réalité, aujourd’hui j'entrevois une "liberté colorimétrique". Encore faut-il accepter de “faire sauter” les repères que l’on a par rapport aux éléments qui nous entourent. Ensuite, tout est affaire d’harmonie et de rapport couleur/valeur. Mais si l’on accepte dans sa peinture que le ciel peut être orange ou jaune, c’est formidable car nous accédons à un monde de la couleur sans limites et c’est une toute autre dimension dans le travail du peintre. Évidemment, ce n’est pas toujours facile, mais je m’y emploie régulièrement. Lors d’une discussion, des amis peintres et plasticiens y ont fait allusion et cela m’a convaincu de persévérer sur cette voie.

Vincent Couppey - Les entrées maléfiques (2020) - Étude/Architecture - Peinture numériqueLe grand public vous a découvert en appréciant votre style impressionniste. Lors d'une précédente interview, vous aviez évoqué « votre souhait d’aller à l’essentiel en simplifiant les sujets et de donner l’impression du détail sans tomber dans le détail. » Où en êtes-vous actuellement ?
Mon souhait est de simplifier les sujets pour donner l’impression du “détail sans tomber dans le détail” reste bien d’actualité, mais cette habitude de travail est difficile à mettre en place. J’y pense régulièrement à chaque amorce de nouveau tableau et certains sont le fruit de cette réflexion. Je suis convaincu qu’il faut suggérer plutôt qu’affirmer, donc savoir s’arrêter à temps pour éviter d’en dire trop. Selon l’adage : le mieux est l’ennemi du bien. Je réalise depuis quelques années, en parallèle de mon style habituel, une série de peintures que j’appelle plutôt des "études", car elles s’apparentent plus à des phases de recherches. Elles représentent bien cette volonté de simplifier et de dire l’essentiel rapidement. Le fait de peindre sur le motif démontre bien cette démarche car vous peignez en temps réel. Vous vous confrontez donc à plusieurs facteurs : la lumière, le temps, les délais s’il y en a. Et cela vous force à travailler plus rapidement qu’en atelier et à aller à l’essentiel. C’est un excellent exercice.

Quelles sont vos influences ? Quels peintres ou autres artistes appréciez-vous ?
Mon style flirte sans doute avec le post-impressionnisme, mais pour la lumière et l’ambiance, je suis influencé par les peintres impressionnistes : Caillebotte, Cézanne, Mary Cassatt, etc. Et dans ma démarche de simplification picturale, je pense au peintre Albert Marquet. Pour les recherches plastiques et l’interprétation de la couleur, je pense aux fauvistes Raoul et Jean Dufy, André Derain, Maurice de Vlaminck.

Enfin, difficile question en ces temps incertains : avez-vous des projets pour cette année 2021 qui, je l'espère, sera plus "ordinaire" ?
Comme je vous le disais, je vais améliorer ma communication et explorer le numérique. Mais comme tous mes confrères peintres, sculpteurs, plasticiens, je souhaiterais à nouveau exposer "normalement", voir les gens, leur parler, vivre de nouveau !

Contact : Vincent Couppey 06 10 30 83 18 - site internet (en réfection) - page Facebook

Vincent Couppey - Gothique (2020) - Étude/Architecture - Peinture numérique

 

 

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1 commentaire(s)

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Landauer Nadia - Il y a 3 ans
Très intéressante cette interview de Vincent Couppey
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