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Vendredi-ciné : "Il y a longtemps que je t'aime" de Philippe Claudel

Vendredi 20 mai 2016
Taverny

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T'AIMEL'histoire
Pendant 15 années, Juliette n'a eu aucun lien avec sa famille qui l'avait rejetée. Alors que la vie les a violemment séparées, elle retrouve sa jeune sœur, Léa, qui l'accueille chez elle, auprès de son mari, Luc, du père de celui-ci et de leurs deux fillettes.
Un film de Philippe Claudel avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius, Laurent Grévill.

>> Bande annonce du film

Vendredi 20 mai 2016 à 15h30 – Médiathèque 7, rue du Chemin-Vert de Boissy Taverny- Entrée libre mais réservation indispensable au 01 30 40 55 00.

 

Bonus : propos de Philippe Claudel, réalisateur du film

Quel a été votre point de départ ? L’histoire de ces deux sœurs ? Les thèmes récurrents comme l’enfermement, la renaissance, sont-ils venus ensuite ? Ou bien tout est-il arrivé en vrac ?
Cette histoire m’a permis de cristalliser des éléments épars, comme l’enfermement ou le secret, que j’avais déjà essayés d’explorer dans mes textes. Un de mes romans “Quelques uns des cent regrets”, paru en 2000, parlait déjà d’un secret entre un fils et sa mère. Je suis fasciné par le principe de la vie cachée, de l’autre qui n’est pas tout à fait ce que l’on croit, ou qui n’a pas fait ce que l’on pense. Ensuite, le thème de l’enfermement me tient particulièrement à cœur : j’ai été professeur en prison pendant onze ans. Et puis j’avais envie d’écrire une histoire dont les personnages principaux soient des femmes.
Je ne l’ai encore jamais fait dans un roman. J’aime les femmes, je suis fasciné par leur force, par leur capacité à se tenir debout, quels que soient les évènements, à renaître, à nous soutenir et à nous supporter, nous les hommes qui sommes un peu misérables. Cela m’a toujours frappé. Il me semble que les hommes s’affaissent vite, tandis que les femmes, c’est autre chose. J’ai imaginé l’histoire de ces deux sœurs, Juliette et Léa, que la vie a séparées pendant quinze ans et qui se retrouvent.
Tout cela s’est emboîté de façon très rapide. J’ai écrit rapidement un séquencier sur un carnet, puis je suis parti en voyage en Laponie. Là-bas, en hiver, les nuits sont très longues, le jour dure à peine deux heures. Ca a été un moment magique d’écriture. Je suis revenu en janvier avec un scénario qui est à peu de choses près celui que j’ai tourné. Tout était là, en place, presque miraculeusement. C’était la première fois que ça m’arrivait. Et ce scénario-là, je ne l’aurais donné à personne.
C’était pour moi. C’était moi, ma chair. Je visualisais toutes les scènes. J’avais des désirs très précis de cadres, de lumières, de sons, de jeux, de décors.
(extrait dossier de presse) 

Vendredi 20 mai 2016
Taverny

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T'AIMEL'histoire
Pendant 15 années, Juliette n'a eu aucun lien avec sa famille qui l'avait rejetée. Alors que la vie les a violemment séparées, elle retrouve sa jeune sœur, Léa, qui l'accueille chez elle, auprès de son mari, Luc, du père de celui-ci et de leurs deux fillettes.
Un film de Philippe Claudel avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius, Laurent Grévill.

>> Bande annonce du film

Vendredi 20 mai 2016 à 15h30 – Médiathèque 7, rue du Chemin-Vert de Boissy Taverny- Entrée libre mais réservation indispensable au 01 30 40 55 00.

 

Bonus : propos de Philippe Claudel, réalisateur du film

Quel a été votre point de départ ? L’histoire de ces deux sœurs ? Les thèmes récurrents comme l’enfermement, la renaissance, sont-ils venus ensuite ? Ou bien tout est-il arrivé en vrac ?
Cette histoire m’a permis de cristalliser des éléments épars, comme l’enfermement ou le secret, que j’avais déjà essayés d’explorer dans mes textes. Un de mes romans “Quelques uns des cent regrets”, paru en 2000, parlait déjà d’un secret entre un fils et sa mère. Je suis fasciné par le principe de la vie cachée, de l’autre qui n’est pas tout à fait ce que l’on croit, ou qui n’a pas fait ce que l’on pense. Ensuite, le thème de l’enfermement me tient particulièrement à cœur : j’ai été professeur en prison pendant onze ans. Et puis j’avais envie d’écrire une histoire dont les personnages principaux soient des femmes.
Je ne l’ai encore jamais fait dans un roman. J’aime les femmes, je suis fasciné par leur force, par leur capacité à se tenir debout, quels que soient les évènements, à renaître, à nous soutenir et à nous supporter, nous les hommes qui sommes un peu misérables. Cela m’a toujours frappé. Il me semble que les hommes s’affaissent vite, tandis que les femmes, c’est autre chose. J’ai imaginé l’histoire de ces deux sœurs, Juliette et Léa, que la vie a séparées pendant quinze ans et qui se retrouvent.
Tout cela s’est emboîté de façon très rapide. J’ai écrit rapidement un séquencier sur un carnet, puis je suis parti en voyage en Laponie. Là-bas, en hiver, les nuits sont très longues, le jour dure à peine deux heures. Ca a été un moment magique d’écriture. Je suis revenu en janvier avec un scénario qui est à peu de choses près celui que j’ai tourné. Tout était là, en place, presque miraculeusement. C’était la première fois que ça m’arrivait. Et ce scénario-là, je ne l’aurais donné à personne.
C’était pour moi. C’était moi, ma chair. Je visualisais toutes les scènes. J’avais des désirs très précis de cadres, de lumières, de sons, de jeux, de décors.
(extrait dossier de presse) 

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