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Vendredi ciné : "En solitaire" de Christophe Offenstein avec François Cluzet.

EN SOLITAIRE de Christophe OffensteinL'histoire
Yann Kermadec voit son rêve se réaliser quand il remplace au pied levé son ami Franck Drevil, au départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire. Habité par une farouche volonté de gagner, alors qu’il est en pleine course, la découverte à son bord d’un jeune passager va tout remettre en cause.
Un film de Christophe Offenstein avec François Cluzet, Samy Seghir, Virginie Efira, Guillaume Canet.

Vendredi 22 janvier 2016 à 20h30 - Salle des fêtes 10 rue des écoles Montlignon - Tarif : 12 € - Renseignements et réservations au 06 29 92 35 72 ou par mail.

 

Bonus : propos de François Cluzet, acteur principal du film.

Comment avez-vous réagi à la lecture du scénario ?
Je me suis immédiatement demandé si je serai crédible et comment je pourrai l’être. Si j’étais capable d’imaginer le rôle, comment j’allais me comporter sur le bateau ? Physiquement. C’est un sportif de haut niveau, approcher les skippers du Vendée-Globe nous en a fait prendre conscience. Ils se préparent quatre ans pour la course, physiquement et surtout mentalement, ils sont très EN SOLITAIRE DE Christophe Offensteinforts. C’est en terme de concentration que nous sommes peut-être voisins et c’est là que ça s’est joué.
Aussi être un marin impose de connaître des gestes techniques précis. Je me suis plongé dans l’univers de la voile et ça m’a passionné. Ensuite, en lisant le script, j’ai senti que ce qu’il y avait de précieux dans cette histoire, au-delà de la performance sportive, résidait dans la relation qui existe entre mon personnage et celui de l’adolescent. On en a discuté avec Christophe Offenstein, le réalisateur, que je connais depuis longtemps. Il fallait choisir un jeune acteur affirmé. On allait être confronté à des situations naturelles compliquées et des conditions de tournage difficiles. La mer gouverne. Samy Seghir, nous a prouvé tout son talent sur le tournage. Un jour, par exemple, je devais le bousculer dans la cabine. Je l’ai prévenu en lui disant que si c’était trop rude, je pouvais y aller plus doucement. Je l’ai donc poussé, pas trop fort, et là, au risque de se faire mal, il s’est projeté violemment à travers la cabine. C’est ce qu’on appelle un acteur généreux !

Une fois que vous avez accepté de faire le film, comment avez-vous abordé ce tournage très particulier ?
Je me suis dit qu’on avait affaire à tellement de facteurs inconnus que le mieux, c’était d’y aller avec l’enthousiasme, l’envie et le cœur à l’ouvrage. On était tous très soudés à Christophe, notre metteur en scène. Evidemment, j’étais relativement anxieux. Je savais qu’on n’était pas sur un bateau de croisière, que le voilier irait très vite, qu’il EN SOLITAIRE DE Christophe Offensteiny aurait le vent et les vagues et que ça allait beaucoup secouer. Mais j’ai une telle confiance en Christophe depuis les deux films que j’ai fait avec Guillaume Canet où il était chef-opérateur, que j’étais prêt à m’engager à mille pour cent.

Au niveau du jeu de l’acteur, n’est-ce pas compliqué d’être à la fois dans un espace restreint, de faire les gestes du skipper et de jouer la comédie ?

En fait, toutes ces contraintes m’ont poussé à faire ce que j’aime par dessus tout dans mon métier d’acteur : être le plus proche possible de la partition, éviter la performance et le cabotinage, et rester hyper concentré. Je fais un peu les films en apnée. Quand un plan se termine, je me laisse un tout petit laps de temps où je me détends, où je peux penser à autre chose et immédiatement, je me mobilise pour le plan suivant. C’est la seule manière qui me garantisse que je sois dans le rôle. Tout sauf perdre la concentration. Oublier la présence de l’équipe, jusqu’à seize personnes sur ce voilier conçu pour être seul. Faire face aux éléments et bien surveiller le déroulement et les nuances de chaque séquence, et surtout ne pas connaitre le mal de mer a été ma chance. Et puis, je connaissais pratiquement tous les membres de l’équipe, et je sentais qu’il y avait une sorte de challenge entre nous, et que chacun EN SOLITAIRE DE Christophe Offensteinétait prêt à donner le meilleur de lui même. C’était extrêmement motivant. L’égo n’avait pas de place. Une vraie équipe.

Vous avez fait des stages pour vous préparer, vous avez passé des journées au large, vous êtes allé en mer avec Armel Le Cléac’h, vous êtes devenu un pro de la voile ?
À l’écran j’espère ! Mais sur le bateau, parfois je n’en menais pas large ! J’ai cru une ou deux fois que j’allais passer par dessus bord. Normalement, le skipper doit mettre un gilet de sûreté. Mais dans la réalité, il le porte rarement. Donc je n’en portais pas pour ne pas avoir l’air d’un touriste et je traversais le bateau avec la hantise de passer par dessus bord. Mais ça faisait partie du jeu. Il y a une phrase de Brel que j’aime beaucoup : « Le talent, c’est l’envie ». On a tous du talent à partir du moment où on a envie.
J’étais très heureux d’accompagner Christophe Offenstein pour son premier film et de lui donner le meilleur. Il m’avait choisi, la moindre des choses, c’était d’être à la hauteur de sa confiance.
(extrait dossier de presse)

EN SOLITAIRE de Christophe OffensteinL'histoire
Yann Kermadec voit son rêve se réaliser quand il remplace au pied levé son ami Franck Drevil, au départ du Vendée Globe, le tour du monde à la voile en solitaire. Habité par une farouche volonté de gagner, alors qu’il est en pleine course, la découverte à son bord d’un jeune passager va tout remettre en cause.
Un film de Christophe Offenstein avec François Cluzet, Samy Seghir, Virginie Efira, Guillaume Canet.

Vendredi 22 janvier 2016 à 20h30 - Salle des fêtes 10 rue des écoles Montlignon - Tarif : 12 € - Renseignements et réservations au 06 29 92 35 72 ou par mail.

 

Bonus : propos de François Cluzet, acteur principal du film.

Comment avez-vous réagi à la lecture du scénario ?
Je me suis immédiatement demandé si je serai crédible et comment je pourrai l’être. Si j’étais capable d’imaginer le rôle, comment j’allais me comporter sur le bateau ? Physiquement. C’est un sportif de haut niveau, approcher les skippers du Vendée-Globe nous en a fait prendre conscience. Ils se préparent quatre ans pour la course, physiquement et surtout mentalement, ils sont très EN SOLITAIRE DE Christophe Offensteinforts. C’est en terme de concentration que nous sommes peut-être voisins et c’est là que ça s’est joué.
Aussi être un marin impose de connaître des gestes techniques précis. Je me suis plongé dans l’univers de la voile et ça m’a passionné. Ensuite, en lisant le script, j’ai senti que ce qu’il y avait de précieux dans cette histoire, au-delà de la performance sportive, résidait dans la relation qui existe entre mon personnage et celui de l’adolescent. On en a discuté avec Christophe Offenstein, le réalisateur, que je connais depuis longtemps. Il fallait choisir un jeune acteur affirmé. On allait être confronté à des situations naturelles compliquées et des conditions de tournage difficiles. La mer gouverne. Samy Seghir, nous a prouvé tout son talent sur le tournage. Un jour, par exemple, je devais le bousculer dans la cabine. Je l’ai prévenu en lui disant que si c’était trop rude, je pouvais y aller plus doucement. Je l’ai donc poussé, pas trop fort, et là, au risque de se faire mal, il s’est projeté violemment à travers la cabine. C’est ce qu’on appelle un acteur généreux !

Une fois que vous avez accepté de faire le film, comment avez-vous abordé ce tournage très particulier ?
Je me suis dit qu’on avait affaire à tellement de facteurs inconnus que le mieux, c’était d’y aller avec l’enthousiasme, l’envie et le cœur à l’ouvrage. On était tous très soudés à Christophe, notre metteur en scène. Evidemment, j’étais relativement anxieux. Je savais qu’on n’était pas sur un bateau de croisière, que le voilier irait très vite, qu’il EN SOLITAIRE DE Christophe Offensteiny aurait le vent et les vagues et que ça allait beaucoup secouer. Mais j’ai une telle confiance en Christophe depuis les deux films que j’ai fait avec Guillaume Canet où il était chef-opérateur, que j’étais prêt à m’engager à mille pour cent.

Au niveau du jeu de l’acteur, n’est-ce pas compliqué d’être à la fois dans un espace restreint, de faire les gestes du skipper et de jouer la comédie ?

En fait, toutes ces contraintes m’ont poussé à faire ce que j’aime par dessus tout dans mon métier d’acteur : être le plus proche possible de la partition, éviter la performance et le cabotinage, et rester hyper concentré. Je fais un peu les films en apnée. Quand un plan se termine, je me laisse un tout petit laps de temps où je me détends, où je peux penser à autre chose et immédiatement, je me mobilise pour le plan suivant. C’est la seule manière qui me garantisse que je sois dans le rôle. Tout sauf perdre la concentration. Oublier la présence de l’équipe, jusqu’à seize personnes sur ce voilier conçu pour être seul. Faire face aux éléments et bien surveiller le déroulement et les nuances de chaque séquence, et surtout ne pas connaitre le mal de mer a été ma chance. Et puis, je connaissais pratiquement tous les membres de l’équipe, et je sentais qu’il y avait une sorte de challenge entre nous, et que chacun EN SOLITAIRE DE Christophe Offensteinétait prêt à donner le meilleur de lui même. C’était extrêmement motivant. L’égo n’avait pas de place. Une vraie équipe.

Vous avez fait des stages pour vous préparer, vous avez passé des journées au large, vous êtes allé en mer avec Armel Le Cléac’h, vous êtes devenu un pro de la voile ?
À l’écran j’espère ! Mais sur le bateau, parfois je n’en menais pas large ! J’ai cru une ou deux fois que j’allais passer par dessus bord. Normalement, le skipper doit mettre un gilet de sûreté. Mais dans la réalité, il le porte rarement. Donc je n’en portais pas pour ne pas avoir l’air d’un touriste et je traversais le bateau avec la hantise de passer par dessus bord. Mais ça faisait partie du jeu. Il y a une phrase de Brel que j’aime beaucoup : « Le talent, c’est l’envie ». On a tous du talent à partir du moment où on a envie.
J’étais très heureux d’accompagner Christophe Offenstein pour son premier film et de lui donner le meilleur. Il m’avait choisi, la moindre des choses, c’était d’être à la hauteur de sa confiance.
(extrait dossier de presse)

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