Voilà, à coup sûr, une information qui intrigue : une forêt urbaine va voir le jour au sein du groupe scolaire Gambetta de Sannois ! Découvrons cette initiative qui méritera d'être suivie au fil des années.
Les 2 et 3 mars dernier, les élèves de l'école Gambetta et les enfants du Centre de Loisirs ont planté les arbres de la nouvelle "forêt urbaine". Pour l'occasion, ils ont été accompagnés par des membres du service espaces verts de la ville et un représentant de la société Urban Forests, prestataire de l’opération.
Evidemment cette démarche fait suite à des actions pédagogiques de sensibilisation à l’environnement, menées par les enseignants. Des éco-délégués, des délégués de classes spécial développement durable, ont même été élus dans chaque classe.
Alors quel est le but de cette forêt urbaine ? Tout simplement une implantation d’arbres permettant de créer des îlots de fraîcheur.
Pour réaliser cette "forêt urbaine", la ville de Sannois a porté son choix sur l’implantation d’une forêt Miyawaki dont la spécificité première est de pousser trois fois plus vite qu’une forêt traditionnelle. Rendez-vous compte : la forêt sera donc constituée de 757 arbres de 23 espèces différentes. Les plants de 50 cm de haut ont donc été mis en terre en ce début de mars.
Le botaniste japonais Akira Miyawaki, à l'origine de ce concept, a promu sa méthode avec les atouts remarquables : croissance rapide des espèces, biodiversité importante, abaissement de la température (baisse de 2°C et ombrage accru), limitation du bruit (moins de 10 db autour d'une forêt urbaine), amélioration de la qualité de l’air (absorption de 15% de particules fines dans l’air), régénération des sols, faible entretien…
Comme tous les enfants du groupe scolaire Gambetta, nous ne manquerons pas de suivre l'évolution de cette "forêt urbaine", souhaitée et financée intégralement par la ville de Sannois.
Zoom sur Akira Miyawaki (extrait communiqué de presse)
Le professeur Akira Miyawaki est un botaniste japonais expert en écologie végétale, spécialiste des graines et de l’étude de la naturalité des forêts.
Après avoir étudié dans trois universités japonaises et en Allemagne, il a été pionnier en Asie en matière d’écologie rétrospective appliquée à la restauration des forêts. Il est un spécialiste mondial réputé de la restauration d’une végétation naturelle sur sols dégradés, industriels, urbains ou péri-urbains.
Origine de la méthode Miyawaki
Le professeur Miyawaki a observé qu’au Japon, les arbres qui poussaient traditionnellement autour des temples, tombeaux et cimetières constituaient souvent des forêts modestes mais anciennes, avec un rôle important dans la régulation des aléas climatiques, car elles sont composées d’espèces originaires du site et forment un écosystème stable.
Par opposition, il a également fait le constat que la plupart des bois et des forêts créés selon les principes de la sylviculture ne sont pas les plus résilients et les plus efficaces pour faire face au changement climatique.
Le professeur Miyawaki s’est appuyé sur le concept de végétation naturelle potentielle pour planter et restaurer des forêts plus naturelles, plus résistantes et plus protectrices pour les hommes, puisqu’elles sont plus adaptées à leur milieu.
En effet, la végétation naturelle potentielle est la végétation qui pousserait dans un lieu si ce dernier n’était pas soumis à des perturbations d’origine humaine. Il s’agit donc des espèces qui s’installeraient spontanément.
Fort de ces constats et de ses connaissances profondes en la matière, le professeur Miyawaki a développé, testé et amélioré une méthode d’ingénierie écologique, connue sous le nom de méthode Miyawaki, capable de restaurer des forêts natives à partir de jeunes plants (à partir de 30 cm) même sur des sols très dégradés ou déforestés.
La forêt de l’école Gambetta est composée de 757 arbres de 23 essences différentes :
• 98 chênes sessiles (Quercus petraea)
• 30 chênes pédonculés (Quercus robur)
• 30 hêtres (Fagus sylvatica)
• 23 tilleuls à petites feuilles (Tilia cordata)
• 38 frênes (Fraxinus excelsior)
• 38 merisiers (Prunus avium)
• 38 érables planes (Acer platanoides)
• 45 alisiers torminal (Sorbus torminalis)
• 53 érables champêtres (Acer campestre)
• 53 cornouillers sanguins (Cornus sanguinea)
• 30 noisetiers (Corylus avellana)
• 30 charmes communs (Carpinus betulus)
• 23 bouleaux verruqueux (Betula pendula)
• 15 érables à feuilles d’obier (Acer opalus)
• 23 houx (Ilex aquifolium)
• 23 sureaux noirs (Sambucus nigra)
• 23 viornes obiers (Viburnum lantana)
• 23 aubépines à un style (Crataegus monogyna)
• 23 bourdaines (Frangula alnus)
• 15 viones manciennes (Viburnim lantana)
• 30 prunelliers (Prunus spinosa)
• 30 troènes communs (Ligustrum vulgare)
• 23 cerisiers à grappes (Prunus padus)
Voilà, à coup sûr, une information qui intrigue : une forêt urbaine va voir le jour au sein du groupe scolaire Gambetta de Sannois ! Découvrons cette initiative qui méritera d'être suivie au fil des années.
Les 2 et 3 mars dernier, les élèves de l'école Gambetta et les enfants du Centre de Loisirs ont planté les arbres de la nouvelle "forêt urbaine". Pour l'occasion, ils ont été accompagnés par des membres du service espaces verts de la ville et un représentant de la société Urban Forests, prestataire de l’opération.
Evidemment cette démarche fait suite à des actions pédagogiques de sensibilisation à l’environnement, menées par les enseignants. Des éco-délégués, des délégués de classes spécial développement durable, ont même été élus dans chaque classe.
Alors quel est le but de cette forêt urbaine ? Tout simplement une implantation d’arbres permettant de créer des îlots de fraîcheur.
Pour réaliser cette "forêt urbaine", la ville de Sannois a porté son choix sur l’implantation d’une forêt Miyawaki dont la spécificité première est de pousser trois fois plus vite qu’une forêt traditionnelle. Rendez-vous compte : la forêt sera donc constituée de 757 arbres de 23 espèces différentes. Les plants de 50 cm de haut ont donc été mis en terre en ce début de mars.
Le botaniste japonais Akira Miyawaki, à l'origine de ce concept, a promu sa méthode avec les atouts remarquables : croissance rapide des espèces, biodiversité importante, abaissement de la température (baisse de 2°C et ombrage accru), limitation du bruit (moins de 10 db autour d'une forêt urbaine), amélioration de la qualité de l’air (absorption de 15% de particules fines dans l’air), régénération des sols, faible entretien…
Comme tous les enfants du groupe scolaire Gambetta, nous ne manquerons pas de suivre l'évolution de cette "forêt urbaine", souhaitée et financée intégralement par la ville de Sannois.
Zoom sur Akira Miyawaki (extrait communiqué de presse)
Le professeur Akira Miyawaki est un botaniste japonais expert en écologie végétale, spécialiste des graines et de l’étude de la naturalité des forêts.
Après avoir étudié dans trois universités japonaises et en Allemagne, il a été pionnier en Asie en matière d’écologie rétrospective appliquée à la restauration des forêts. Il est un spécialiste mondial réputé de la restauration d’une végétation naturelle sur sols dégradés, industriels, urbains ou péri-urbains.
Origine de la méthode Miyawaki
Le professeur Miyawaki a observé qu’au Japon, les arbres qui poussaient traditionnellement autour des temples, tombeaux et cimetières constituaient souvent des forêts modestes mais anciennes, avec un rôle important dans la régulation des aléas climatiques, car elles sont composées d’espèces originaires du site et forment un écosystème stable.
Par opposition, il a également fait le constat que la plupart des bois et des forêts créés selon les principes de la sylviculture ne sont pas les plus résilients et les plus efficaces pour faire face au changement climatique.
Le professeur Miyawaki s’est appuyé sur le concept de végétation naturelle potentielle pour planter et restaurer des forêts plus naturelles, plus résistantes et plus protectrices pour les hommes, puisqu’elles sont plus adaptées à leur milieu.
En effet, la végétation naturelle potentielle est la végétation qui pousserait dans un lieu si ce dernier n’était pas soumis à des perturbations d’origine humaine. Il s’agit donc des espèces qui s’installeraient spontanément.
Fort de ces constats et de ses connaissances profondes en la matière, le professeur Miyawaki a développé, testé et amélioré une méthode d’ingénierie écologique, connue sous le nom de méthode Miyawaki, capable de restaurer des forêts natives à partir de jeunes plants (à partir de 30 cm) même sur des sols très dégradés ou déforestés.
La forêt de l’école Gambetta est composée de 757 arbres de 23 essences différentes :
• 98 chênes sessiles (Quercus petraea)
• 30 chênes pédonculés (Quercus robur)
• 30 hêtres (Fagus sylvatica)
• 23 tilleuls à petites feuilles (Tilia cordata)
• 38 frênes (Fraxinus excelsior)
• 38 merisiers (Prunus avium)
• 38 érables planes (Acer platanoides)
• 45 alisiers torminal (Sorbus torminalis)
• 53 érables champêtres (Acer campestre)
• 53 cornouillers sanguins (Cornus sanguinea)
• 30 noisetiers (Corylus avellana)
• 30 charmes communs (Carpinus betulus)
• 23 bouleaux verruqueux (Betula pendula)
• 15 érables à feuilles d’obier (Acer opalus)
• 23 houx (Ilex aquifolium)
• 23 sureaux noirs (Sambucus nigra)
• 23 viornes obiers (Viburnum lantana)
• 23 aubépines à un style (Crataegus monogyna)
• 23 bourdaines (Frangula alnus)
• 15 viones manciennes (Viburnim lantana)
• 30 prunelliers (Prunus spinosa)
• 30 troènes communs (Ligustrum vulgare)
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