Théâtre : "Mon oncle de Rosenheim"

Du mercredi 30 janvier au dimanche 2 février 2013
Eaubonne
Samedi 9 février 2013
Montmagny

Le Groupe Théâtre Amitié d'Eaubonne présente son prochain spectacle qui mérite vraiment votre soutien. L'association propose pour la première fois en France la pièce "Mon oncle de Rosenheim" de Bernhard Setzwein.
En lisant la présentation de la pièce ci-dessous, vous aurez vite compris que le thème de la pièce est difficile mais très intéressant.  Cinq représentations exceptionnelles à ne pas manquer !

Présentation de la pièce (réalisée par l'association théâtrale)
Munich, le 9 mars 1933, quelques semaines après la nomination d’Hitler comme chancelier du Reich par Hindenburg, les Nazis s’emparent de l’hôtel de ville de Munich et déploient leur drapeau frappé de la croix gammée sur le bâtiment.
Dans le même temps, un jeune étudiant en droit qui a rejoint le parti se met en quête d’une victime pour être reconnu par celui- ci. Il arrête, en pleine rue, un commerçant juif de 50 ans, le menace de le pendre à un arbre dans un square pour finalement l’amener comme prisonnier chez lui.
S’ensuit un huis clos dans le petit appartement que Schlegl partage avec sa compagne Hanni. Au cours des discussions, chacun défend son point de vue. Quelle sera l’issue de cet isolement ?

Du mercredi 30 janvier au samedi 2 février 2013 à 20h30 et le dimanche 3 février 2013 à 16h30 - Salle Renaud-Barrault 19 rue Georges V Eaubonne - Réservation obligatoire par mail contact@gta-asso.org  ou téléphone 06 01 26 15 41
Samedi 9 février 2013 à 20h30 – Chapelle du Séminaire, parc de la Mairie Montmagny - Réservation obligatoire par mail contact@gta-asso.org  ou téléphone 06 01 26 15 41

Bonus : présentation de l'association Groupe Théâtre Amitié d'Eaubonne
Le Groupe Théâtre Amitié est une troupe amateur qui existe sur Eaubonne depuis janvier 1979. Elle fut créée initialement par Marie-Jo Rubens, metteur en scène professionnel, élève et disciple de Georges Pitoëff. L’idée qui a présidé à sa création était de redonner au théâtre une dimension humaine et politique réelle : non seulement faire du théâtre le lieu où les problèmes humains sont traités, mais où le principe collectif d’une troupe permette à ses membres de se former humainement, moralement, comme des hommes qui savent que l’homme ne doit pas être un loup pour l’homme.

Ce principe de base, qui reprenait l’éthique qui avait été mise en œuvre par le cartel (Jouvet, Dullin, Pitoëff, Baty) engendrait une éthique intérieure : pas de nom individuel, un principe de changement des fonctions. Aujourd’hui encore, les metteurs en scène tournent et changent en fonction des spectacles. Il subsiste aussi le refus de la séparation entre les comédiens et les techniciens (tous les acteurs devant, en même temps accepter de participer à toutes les tâches, mêmes les plus ingrates et les moins visibles) et un principe démocratique de débat et de mise en commun de toutes les décisions. Un principe de formation enfin, la troupe intégrant de nouveaux membres de tous âges, de tous milieux, sans aucun préalable, et formant à l’art théâtral au fur à mesure de l’activité elle-même. […]

Proposer aussi une programmation complète contribue ainsi à l’animation culturelle de la ville (aujourd’hui encore, nous créons quatre spectacles par an, deux pièces de théâtre, une pièce tout public, et un cabaret café-théâtre). Un principe d’indépendance et de création : nous avons toujours souhaité préserver une indépendance totale par rapport à tous les pouvoirs locaux, et c’est pourquoi nous avons toujours limité l’appel à la subvention au minimum, préférant vivre de nos spectacles et de notre public. Dans ce cadre, nous n’hésitons pas à créer les décors, les musiques, les textes ou les adaptations, et assurons de A à Z toute la logistique des spectacles : montage, chargement, transport, éclairage, publicité, programmation, recrutement…

En somme, une volonté intérieure et extérieure à la fois, de créer un théâtre populaire, au sens noble du terme, c’est à dire qui contribue, par la culture, à interroger et à inquiéter le citoyen.
(extrait site de l'association)