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Théâtre :"L'aiglon" d'Edmond Rostand

LAIGLON d'Edmond RostandSamedi 14 décembre 2013
Saint-Leu-la-Forêt

Excellente initiative du Syndicat d'initiative de la ville impériale qui propose une représentation exceptionnelle de "L'Aiglon", la pièce de théâtre d'Edmond Rostand.

Présentation de la pièce (extrait communiqué de presse)
"L’Aiglon" d’Edmond Rostand est souvent demeuré dans l’ombre de "Cyrano de Bergerac" et n'a pas connu le succès d'estime que cette pièce méritait.
L'adaptation de la Compagnie de l'Aurore allège la durée de la représentation tout en conservant à l'œuvre son caractère et sa saveur.
La mise en scène est de Diane Delmont qui a, entres autres, mis en scène « Le Portrait de Dorian Gray » qui totalisa plus de 1000 représentations à Paris.
Les comédiens sont au nombre de sept avec Sarah Lambert dans le rôle principal. Ceci dans la lignée de Sarah Bernard qui créa la pièce en mars 1900.
Anaïs Labbé joue Marie-Louise, Luc Antoni joue Metternich et Yvan Lambert joue Flambeau. Isabel Ribeiro, Nikolai Arutène et Fred Trémège se partagent les autres rôles.
Loin d'être une ode eut au premier empire l'œuvre de Rostand ne se veut être autre chose que l’histoire d'un pauvre enfant dont les ailes battantes vont progressivement se fermer...
"Tragique destinée que celle de Napoléon II, fils de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche. À sa naissance aux Tuileries, annoncée en 1811 par cent coups de canons, le petit prince autrichien fut proclamé roi de Rome. Heureux de cet héritier tant désiré, après avoir divorcé de Joséphine de Beauharnais, Napoléon comptait bien lui laisser un vaste empire s'il n'était pas mort à l'âge de 21 ans. Sa disparition prématurée a entretenu jusqu'à nos jours une sorte de culte dont témoigne le retour des cendres de Napoléon II, à Paris, le 15 décembre 1940, cent ans, jour pour jour, après celui du corps de son père. Mais son tragique décès au Palais de Schönbrunn en 1832, dans la même chambre qu'occupa Napoléon triomphant après Wagram et L'AIGLON Austerlitz, a surtout fait naître une légende autour de celui que l'on appela l'Aiglon, par analogie à son père Napoléon Ier, surnommé l'Aigle.
Comme le souligne l'historien Jean Tulard, "ce personnage s'inscrit dans la lignée des héros romantiques qui vont triompher de la fatalité dans la littérature.


Bonus : Pourquoi 'L'Aiglon" est resté dans l'ombre de "Cyrano de Bergerac" ?
Pourquoi une représentation de "L'Aiglon" ?... Parce que c'est un chef-d'œuvre ! Serait-on tenté de répondre. Et pourtant, quand l'œuvre d'Edmond Rostand passa dans le domaine public, moment toujours délicat dans le destin d'un auteur puisque, soixante ans après sa disparition, ses «ayants droits» n'ayant plus voix au chapitre, il se retrouve seul face à l'immortalité ou à l'oubli. Or, dès cet instant, l'engouement pour "Cyrano de Bergerac" fut gigantesque. Toutes les compagnies théâtrales de France et de Navarre n'eurent plus qu'une idée : monter Cyrano. Les productions somptueuses ou très modestes se succédèrent. Il est à signaler d'ailleurs que ces dernières furent souvent les plus intéressantes. Mais pour le reste de l'œuvre de Rostand, rien à l'horizon... Si Cyrano triomphait partout, "L'Aiglon" restait dans l'ombre.
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, l'œuvre d'origine est gigantesque : six actes, une distribution énorme et plus de quatre heures de représentation. A l'époque, le public n'hésitait pas à passer de très longs moments au théâtre. En outre, l'interprète principale, la divine Sarah
Bernhardt avait quelques exigences qui n'allaient pas dans le sens de la rapidité : longs monologues, agonie interminable digne d'un opéra...
En outre, un certain parfum cocardier, voire nationaliste, entourait la pièce.
Dès sa création, Rostand s'en inquiéta auprès de son ami Jean Jaurès. C'est lui qui lui suggéra la célèbre dédicade :
«Grand Dieu, ce n'est pas une cause que j'attaque ou que je défends
et ceci n'est pas autre chose que l'histoire d'un pauvre enfant».
C'est cette «histoire d'un pauvre enfant» que nous allons tenter de faire parvenir au public d'aujourd'hui.
Des coupures drastiques... Il semblait indispensable de sabrer dans ce texte gigantesque. Sans scrupules ? Presque...
Dès l'édition d'origine, un avis prévient le lecteur qu'il lira quelques vers «que le spectateur n'aura pas entendu». La pièce n'a donc jamais été représentée dans son intégralité.
De plus, dès la création, la principale critique négative de la presse condamnait la longueur de l'œuvre. Nous n'avons donc pas hésité à élaguer ce texte pour en conserver l'essentiel de sa saveur.
(extrait dossier de presse)

Samedi 14 décembre 2013 à 20h30 - Salle de la Croix Blanche 1 rue du Général Leclerc Saint-Leu-la-Forêt – tarif : 15 €. Billetterie : Syndicat d’Initiative 13 rue du Général Leclerc Saint-leu ou "La Fontaine aux Pralines" 41 rue du Général Leclerc Saint-Leu – Informations au 01 39 95 63 04.

LAIGLON d'Edmond RostandSamedi 14 décembre 2013
Saint-Leu-la-Forêt

Excellente initiative du Syndicat d'initiative de la ville impériale qui propose une représentation exceptionnelle de "L'Aiglon", la pièce de théâtre d'Edmond Rostand.

Présentation de la pièce (extrait communiqué de presse)
"L’Aiglon" d’Edmond Rostand est souvent demeuré dans l’ombre de "Cyrano de Bergerac" et n'a pas connu le succès d'estime que cette pièce méritait.
L'adaptation de la Compagnie de l'Aurore allège la durée de la représentation tout en conservant à l'œuvre son caractère et sa saveur.
La mise en scène est de Diane Delmont qui a, entres autres, mis en scène « Le Portrait de Dorian Gray » qui totalisa plus de 1000 représentations à Paris.
Les comédiens sont au nombre de sept avec Sarah Lambert dans le rôle principal. Ceci dans la lignée de Sarah Bernard qui créa la pièce en mars 1900.
Anaïs Labbé joue Marie-Louise, Luc Antoni joue Metternich et Yvan Lambert joue Flambeau. Isabel Ribeiro, Nikolai Arutène et Fred Trémège se partagent les autres rôles.
Loin d'être une ode eut au premier empire l'œuvre de Rostand ne se veut être autre chose que l’histoire d'un pauvre enfant dont les ailes battantes vont progressivement se fermer...
"Tragique destinée que celle de Napoléon II, fils de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche. À sa naissance aux Tuileries, annoncée en 1811 par cent coups de canons, le petit prince autrichien fut proclamé roi de Rome. Heureux de cet héritier tant désiré, après avoir divorcé de Joséphine de Beauharnais, Napoléon comptait bien lui laisser un vaste empire s'il n'était pas mort à l'âge de 21 ans. Sa disparition prématurée a entretenu jusqu'à nos jours une sorte de culte dont témoigne le retour des cendres de Napoléon II, à Paris, le 15 décembre 1940, cent ans, jour pour jour, après celui du corps de son père. Mais son tragique décès au Palais de Schönbrunn en 1832, dans la même chambre qu'occupa Napoléon triomphant après Wagram et L'AIGLON Austerlitz, a surtout fait naître une légende autour de celui que l'on appela l'Aiglon, par analogie à son père Napoléon Ier, surnommé l'Aigle.
Comme le souligne l'historien Jean Tulard, "ce personnage s'inscrit dans la lignée des héros romantiques qui vont triompher de la fatalité dans la littérature.


Bonus : Pourquoi 'L'Aiglon" est resté dans l'ombre de "Cyrano de Bergerac" ?
Pourquoi une représentation de "L'Aiglon" ?... Parce que c'est un chef-d'œuvre ! Serait-on tenté de répondre. Et pourtant, quand l'œuvre d'Edmond Rostand passa dans le domaine public, moment toujours délicat dans le destin d'un auteur puisque, soixante ans après sa disparition, ses «ayants droits» n'ayant plus voix au chapitre, il se retrouve seul face à l'immortalité ou à l'oubli. Or, dès cet instant, l'engouement pour "Cyrano de Bergerac" fut gigantesque. Toutes les compagnies théâtrales de France et de Navarre n'eurent plus qu'une idée : monter Cyrano. Les productions somptueuses ou très modestes se succédèrent. Il est à signaler d'ailleurs que ces dernières furent souvent les plus intéressantes. Mais pour le reste de l'œuvre de Rostand, rien à l'horizon... Si Cyrano triomphait partout, "L'Aiglon" restait dans l'ombre.
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, l'œuvre d'origine est gigantesque : six actes, une distribution énorme et plus de quatre heures de représentation. A l'époque, le public n'hésitait pas à passer de très longs moments au théâtre. En outre, l'interprète principale, la divine Sarah
Bernhardt avait quelques exigences qui n'allaient pas dans le sens de la rapidité : longs monologues, agonie interminable digne d'un opéra...
En outre, un certain parfum cocardier, voire nationaliste, entourait la pièce.
Dès sa création, Rostand s'en inquiéta auprès de son ami Jean Jaurès. C'est lui qui lui suggéra la célèbre dédicade :
«Grand Dieu, ce n'est pas une cause que j'attaque ou que je défends
et ceci n'est pas autre chose que l'histoire d'un pauvre enfant».
C'est cette «histoire d'un pauvre enfant» que nous allons tenter de faire parvenir au public d'aujourd'hui.
Des coupures drastiques... Il semblait indispensable de sabrer dans ce texte gigantesque. Sans scrupules ? Presque...
Dès l'édition d'origine, un avis prévient le lecteur qu'il lira quelques vers «que le spectateur n'aura pas entendu». La pièce n'a donc jamais été représentée dans son intégralité.
De plus, dès la création, la principale critique négative de la presse condamnait la longueur de l'œuvre. Nous n'avons donc pas hésité à élaguer ce texte pour en conserver l'essentiel de sa saveur.
(extrait dossier de presse)

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