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Stéphane Ly-Cuong vient présenter à Montmorency sa comédie musicale enthousiasmante "Dans la cuisine des Nguyen".

Publié le : 27-04-2025

FILM Dans la cuisine des Nguyen"Dans la cuisine des Nguyen" : la comédie musicale de Stéphane Ly-Cuong reçoit un formidable accueil du public depuis sa sortie début mars. Alors ne manquons pas la venue du réalisateur au cinéma "L'Eden" à Montmorency pour une ciné-rencontre qui s'annonce passionnante !

Synopsis
Yvonne Nguyen, jeune comédienne d’origine vietnamienne, rêve de réussir dans la comédie musicale, au grand dam de sa mère qui aimerait la voir suivre une voie plus viable, comme épouser un médecin, vietnamien de préférence. Car une vietnamienne dans une comédie musicale, c’est comme un éléphant qui fait des nems. Ça n’existe pas.
Un film de Stéphane Ly-Cuong avec Clotilde Chevalier, Anh Tran-Nghia, Leanna Chea…

Samedi 3 mai 2025 à 20h30 – Eden Cinéma 5 bis rue de Pontoise Montmorency – Tarifs : de 5,60 à 8,40 €


Bonus : propos du réalisateur Stéphane Ly-Cuong (extrait dossier de presse)

Le film est le fruit d’un processus assez long…
Très long ! Il y a de ça 25 ans, j’étais rédacteur en chef du site "Regard en Coulisse", consacré aux comédies musicales. J’avais alors créé le personnage incongru et décalé d’Yvonne Nguyen, pour parler avec un ton très personnel de l’actualité du théâtre musical à Paris. C’était une sorte d’alias, qui me permettait d’être plus libre. Je faisais par exemple beaucoup de digressions pour évoquer mes parents immigrés, la culture vietnamienne, etc. Quelques années plus tard, j’ai monté un spectacle, "Cabaret Jaune Citron", autour de ce même personnage. Ça a été un joli succès et j’ai finalement décidé d’en faire un film.

FILM Dans la cuisine des NguyenLe film raconte le grand écart culturel éprouvé par Yvonne entre un héritage vietnamien, très traditionnel, et son amour pour les comédies musicales. Est-ce quelque chose que vous avez-vous-même expérimenté ?
Évidemment. Le goût pour la comédie musicale, je l’ai depuis tout petit dès ma découverte de "Peau d’Ane" ou "Mary Poppins". C’est un genre qui transcende le réel, qui permet de se projeter dans un monde différent.
Moi, j’étais un enfant avec des caractéristiques que je ne voyais jamais au cinéma. Je n’avais aucun modèle possible, aucune représentation à laquelle me rattacher. La comédie musicale, avec son côté décalé, magique, a été comme un refuge. On a le sentiment, en tant qu’enfant d’immigré, en tant que gay, qu’on peut peut-être trouver sa place dans cet univers-là.
C’était aussi une manière d’échapper à un quotidien que j’estimais morne et dans lequel je ressentais le poids de l’héritage, de l’exil, de la guerre. Tout comme Yvonne, j’ai utilisé les chorégraphies, les paillettes et les chansons pour m’évader. En grandissant, à l’adolescence, j’ai pris conscience de la richesse de mes racines et j’ai pu, peu à peu, réconcilier ces deux pôles. C’est pour ça, aussi, que je ne voulais pas qu’Yvonne choisisse un monde plutôt qu’un autre, mais plutôt qu’elle assume et embrasse toutes les facettes de sa personnalité.

FILM Dans la cuisine des NguyenThomas Jolly, metteur en scène de théâtre et par ailleurs directeur artistique des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO de Paris, joue donc dans le film. Il n’a pas participé à l’élaboration des morceaux ?
Pas du tout ! Il n’a été que comédien, pour son plus grand plaisir. On en parlait pendant le tournage, à l’automne 2023. Il était déjà jusqu’au cou dans la préparation des JO et il me disait que ce film était pour lui comme une petite récréation, un moment de détente, même si, bien entendu, il est toujours resté très sérieux et professionnel. Il n’a jamais tenté d’interférer sur quoi que ce soit. J’ai eu la chance qu’il me fasse confiance.

FILM Dans la cuisine des NguyenPour Yvonne, comment votre choix s’est-il porté sur Clotilde Chevalier, dont c’est l’un des premiers rôles à l’écran ?
À l’époque du spectacle "Cabaret Jaune Citron", Clotilde était une des rares comédiennes de théâtre musical d’origine asiatique. Je l’avais auditionnée et trouvée super. Elle était différente du personnage que j’avais créé dans mes chroniques, beaucoup moins bitchy, et beaucoup plus attachante.
J’avais adoré qu’elle apporte tout ce panel d’émotions imprévues. Et puis, Clotilde ne correspond pas forcément aux normes physiques en vigueur dans cette industrie. Elle avait 38 ans au moment du tournage et a toujours eu des rondeurs - ce qu’on voit peu au cinéma, et ce qui ne l’empêche évidemment pas d’être une superbe danseuse. À l’étape de l’écriture, on me demandait souvent pourquoi le personnage n’était pas plus jeune. J’ai résisté : pour moi, c’était impossible. On perdait quelque chose en la rajeunissant. Se planter à vingt ans, c’est une chose. On peut se relever, recommencer, on a l’avenir devant soi. Se prendre des échecs constamment jusqu’à quarante ans, c’est différent. Yvonne est alors à un tournant de sa vie. Les regards des autres deviennent pesants. Pour elle, les enjeux sont réels.
(extrait dossier de presse)

FILM Dans la cuisine des Nguyen"Dans la cuisine des Nguyen" : la comédie musicale de Stéphane Ly-Cuong reçoit un formidable accueil du public depuis sa sortie début mars. Alors ne manquons pas la venue du réalisateur au cinéma "L'Eden" à Montmorency pour une ciné-rencontre qui s'annonce passionnante !

Synopsis
Yvonne Nguyen, jeune comédienne d’origine vietnamienne, rêve de réussir dans la comédie musicale, au grand dam de sa mère qui aimerait la voir suivre une voie plus viable, comme épouser un médecin, vietnamien de préférence. Car une vietnamienne dans une comédie musicale, c’est comme un éléphant qui fait des nems. Ça n’existe pas.
Un film de Stéphane Ly-Cuong avec Clotilde Chevalier, Anh Tran-Nghia, Leanna Chea…

Samedi 3 mai 2025 à 20h30 – Eden Cinéma 5 bis rue de Pontoise Montmorency – Tarifs : de 5,60 à 8,40 €


Bonus : propos du réalisateur Stéphane Ly-Cuong (extrait dossier de presse)

Le film est le fruit d’un processus assez long…
Très long ! Il y a de ça 25 ans, j’étais rédacteur en chef du site "Regard en Coulisse", consacré aux comédies musicales. J’avais alors créé le personnage incongru et décalé d’Yvonne Nguyen, pour parler avec un ton très personnel de l’actualité du théâtre musical à Paris. C’était une sorte d’alias, qui me permettait d’être plus libre. Je faisais par exemple beaucoup de digressions pour évoquer mes parents immigrés, la culture vietnamienne, etc. Quelques années plus tard, j’ai monté un spectacle, "Cabaret Jaune Citron", autour de ce même personnage. Ça a été un joli succès et j’ai finalement décidé d’en faire un film.

FILM Dans la cuisine des NguyenLe film raconte le grand écart culturel éprouvé par Yvonne entre un héritage vietnamien, très traditionnel, et son amour pour les comédies musicales. Est-ce quelque chose que vous avez-vous-même expérimenté ?
Évidemment. Le goût pour la comédie musicale, je l’ai depuis tout petit dès ma découverte de "Peau d’Ane" ou "Mary Poppins". C’est un genre qui transcende le réel, qui permet de se projeter dans un monde différent.
Moi, j’étais un enfant avec des caractéristiques que je ne voyais jamais au cinéma. Je n’avais aucun modèle possible, aucune représentation à laquelle me rattacher. La comédie musicale, avec son côté décalé, magique, a été comme un refuge. On a le sentiment, en tant qu’enfant d’immigré, en tant que gay, qu’on peut peut-être trouver sa place dans cet univers-là.
C’était aussi une manière d’échapper à un quotidien que j’estimais morne et dans lequel je ressentais le poids de l’héritage, de l’exil, de la guerre. Tout comme Yvonne, j’ai utilisé les chorégraphies, les paillettes et les chansons pour m’évader. En grandissant, à l’adolescence, j’ai pris conscience de la richesse de mes racines et j’ai pu, peu à peu, réconcilier ces deux pôles. C’est pour ça, aussi, que je ne voulais pas qu’Yvonne choisisse un monde plutôt qu’un autre, mais plutôt qu’elle assume et embrasse toutes les facettes de sa personnalité.

FILM Dans la cuisine des NguyenThomas Jolly, metteur en scène de théâtre et par ailleurs directeur artistique des cérémonies d’ouverture et de clôture des JO de Paris, joue donc dans le film. Il n’a pas participé à l’élaboration des morceaux ?
Pas du tout ! Il n’a été que comédien, pour son plus grand plaisir. On en parlait pendant le tournage, à l’automne 2023. Il était déjà jusqu’au cou dans la préparation des JO et il me disait que ce film était pour lui comme une petite récréation, un moment de détente, même si, bien entendu, il est toujours resté très sérieux et professionnel. Il n’a jamais tenté d’interférer sur quoi que ce soit. J’ai eu la chance qu’il me fasse confiance.

FILM Dans la cuisine des NguyenPour Yvonne, comment votre choix s’est-il porté sur Clotilde Chevalier, dont c’est l’un des premiers rôles à l’écran ?
À l’époque du spectacle "Cabaret Jaune Citron", Clotilde était une des rares comédiennes de théâtre musical d’origine asiatique. Je l’avais auditionnée et trouvée super. Elle était différente du personnage que j’avais créé dans mes chroniques, beaucoup moins bitchy, et beaucoup plus attachante.
J’avais adoré qu’elle apporte tout ce panel d’émotions imprévues. Et puis, Clotilde ne correspond pas forcément aux normes physiques en vigueur dans cette industrie. Elle avait 38 ans au moment du tournage et a toujours eu des rondeurs - ce qu’on voit peu au cinéma, et ce qui ne l’empêche évidemment pas d’être une superbe danseuse. À l’étape de l’écriture, on me demandait souvent pourquoi le personnage n’était pas plus jeune. J’ai résisté : pour moi, c’était impossible. On perdait quelque chose en la rajeunissant. Se planter à vingt ans, c’est une chose. On peut se relever, recommencer, on a l’avenir devant soi. Se prendre des échecs constamment jusqu’à quarante ans, c’est différent. Yvonne est alors à un tournant de sa vie. Les regards des autres deviennent pesants. Pour elle, les enjeux sont réels.
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