Accueil > Culture > Cinéma > Séance spéciale : "Tout ce qui brille" à l'affiche à Eaubonne
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Séance spéciale : "Tout ce qui brille" à l'affiche à Eaubonne

Publié le : 18-02-2012

Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé MimranLe conseil municipal des jeunes d'Eaubonne propose désormais des séances ciné. Pendant ces vacances de février, c'est le film "Tout ce qui brille" de Géraldine Nakache et Hervé Mimran… qui est programmé !
Une bonne séance de rattrapage pour ceux qui avaient manqué les performances de Leila Bekhti et Géraldine Nakache.

Rappel de l'histoire :
Ely et Lila sont comme deux sœurs. Elles se connaissent depuis l’enfance, partagent tout et rêvent ensemble d’une autre vie. Elles vivent dans la même banlieue, à dix minutes de Paris.
Aujourd’hui, Ely et Lila ne veulent plus être à dix minutes de leurs vies. De petites embrouilles en gros mensonges, elles vont tout faire pour essayer de pénétrer un monde qui n’est pas le leur où tout leur semble possible. Mais tout ce qui brille…

Samedi 25 février à 18h30 - L’Orange Bleue 7 rue Jean Mermoz Eaubonne – Tarif : 3,5 et 4,5 €

 

Bonus : propos de Leila Bekhti à la sortie du film

Comment définiriez-vous votre personnage dans le film ?
Lila est une jeune fille d’une vingtaine d’années qui vit avec sa mère, seule sans son père. Elle se ment depuis le début : son père est parti quand elle avait quatre ans et elle s’invente un lien avec lui qui n’existe plus. On le voit au début du film lorsqu’elle reçoit une lettre où il lui demande de ne plus lui écrire et de le laisser refaire sa vie. Je me suis raconté cette histoire : Lila veut s’en sortir, mais quand devant deux chemins, il faut en choisir un, elle prend souvent le mauvais. Tous les matins, elle voit sa mère regarder les photos de son mari et tous les vendredis, avec la même robe, elle la voit partir et attendre qu’il revienne au karaoké où ils se sont rencontrés. Dans ma vie personnelle, ma famille forme un véritable pilier. Alors quand j’ai lu l’histoire de Lila, lu que ses repères familiaux volaient en éclats, que le mensonge était le seul moyen de se protéger, j’ai tout de suite cherché à la comprendre. Il y a même un moment où l’on peut penser que Lila devient folle tant elle mystifie la réalité et qu’elle dérape. En lisant le scénario, j’ai eu parfois peur pour elle !

Connaissez-vous la banlieue du film ?
J’ai vécu d’abord à Bagneux, puis à Issy-les-Moulineaux, une banlieue très proche de Puteaux. À Bagneux, je vivais dans une cité un peu «chaude», mais je n’y ai jamais rencontré de problèmes car pour mes parents tout était une question d’éducation. Quand je finissais les cours, j’avais un quart d’heure pour rentrer à la maison. Si j’avais de bonnes notes, je pouvais faire ce que je voulais, inviter des copines à dormir, etc. Mais quand j’ai redoublé ma 4éme, j’ai été interdite de sorties pendant un an ! Quand j’ai lu le scénario, je me suis dit : «Pour une fois, la banlieue est juste un élément géographique !». Car souvent, le cinéma français ne parle de la banlieue qu’à travers des clichés. Lila est fascinée par la mode, les signes extérieurs d’appartenance à un milieu auquel justement elle n’appartient pas.

Vous la comprenez ?
Lila et Ely sont des jeunes filles un peu frustrées qui achètent les magazines féminins pour voir ce qui est tendance. «J’en peux plus d’être à dix minutes, toute notre vie on a été à dix minutes !» dit à un moment Ely à ses parents. À mon sens, cette phrase résume le film. Ely comme Lila sont à dix minutes de ce qu’elles s’imaginent être la vraie vie. Pourtant, j’aime cette image à la fin du film où, dans le concept store branché où elle travaille, Lila est accroupie devant la copine de Max pour lui faire essayer une paire de chaussures. Quand on est aux pieds de quelqu’un, que l’on soit à Puteaux, à La Défense ou chez «Colette», on est toujours aux pieds de quelqu’un !
(extrait dossier de presse)

Tout ce qui brille de Géraldine Nakache et Hervé MimranLe conseil municipal des jeunes d'Eaubonne propose désormais des séances ciné. Pendant ces vacances de février, c'est le film "Tout ce qui brille" de Géraldine Nakache et Hervé Mimran… qui est programmé !
Une bonne séance de rattrapage pour ceux qui avaient manqué les performances de Leila Bekhti et Géraldine Nakache.

Rappel de l'histoire :
Ely et Lila sont comme deux sœurs. Elles se connaissent depuis l’enfance, partagent tout et rêvent ensemble d’une autre vie. Elles vivent dans la même banlieue, à dix minutes de Paris.
Aujourd’hui, Ely et Lila ne veulent plus être à dix minutes de leurs vies. De petites embrouilles en gros mensonges, elles vont tout faire pour essayer de pénétrer un monde qui n’est pas le leur où tout leur semble possible. Mais tout ce qui brille…

Samedi 25 février à 18h30 - L’Orange Bleue 7 rue Jean Mermoz Eaubonne – Tarif : 3,5 et 4,5 €

 

Bonus : propos de Leila Bekhti à la sortie du film

Comment définiriez-vous votre personnage dans le film ?
Lila est une jeune fille d’une vingtaine d’années qui vit avec sa mère, seule sans son père. Elle se ment depuis le début : son père est parti quand elle avait quatre ans et elle s’invente un lien avec lui qui n’existe plus. On le voit au début du film lorsqu’elle reçoit une lettre où il lui demande de ne plus lui écrire et de le laisser refaire sa vie. Je me suis raconté cette histoire : Lila veut s’en sortir, mais quand devant deux chemins, il faut en choisir un, elle prend souvent le mauvais. Tous les matins, elle voit sa mère regarder les photos de son mari et tous les vendredis, avec la même robe, elle la voit partir et attendre qu’il revienne au karaoké où ils se sont rencontrés. Dans ma vie personnelle, ma famille forme un véritable pilier. Alors quand j’ai lu l’histoire de Lila, lu que ses repères familiaux volaient en éclats, que le mensonge était le seul moyen de se protéger, j’ai tout de suite cherché à la comprendre. Il y a même un moment où l’on peut penser que Lila devient folle tant elle mystifie la réalité et qu’elle dérape. En lisant le scénario, j’ai eu parfois peur pour elle !

Connaissez-vous la banlieue du film ?
J’ai vécu d’abord à Bagneux, puis à Issy-les-Moulineaux, une banlieue très proche de Puteaux. À Bagneux, je vivais dans une cité un peu «chaude», mais je n’y ai jamais rencontré de problèmes car pour mes parents tout était une question d’éducation. Quand je finissais les cours, j’avais un quart d’heure pour rentrer à la maison. Si j’avais de bonnes notes, je pouvais faire ce que je voulais, inviter des copines à dormir, etc. Mais quand j’ai redoublé ma 4éme, j’ai été interdite de sorties pendant un an ! Quand j’ai lu le scénario, je me suis dit : «Pour une fois, la banlieue est juste un élément géographique !». Car souvent, le cinéma français ne parle de la banlieue qu’à travers des clichés. Lila est fascinée par la mode, les signes extérieurs d’appartenance à un milieu auquel justement elle n’appartient pas.

Vous la comprenez ?
Lila et Ely sont des jeunes filles un peu frustrées qui achètent les magazines féminins pour voir ce qui est tendance. «J’en peux plus d’être à dix minutes, toute notre vie on a été à dix minutes !» dit à un moment Ely à ses parents. À mon sens, cette phrase résume le film. Ely comme Lila sont à dix minutes de ce qu’elles s’imaginent être la vraie vie. Pourtant, j’aime cette image à la fin du film où, dans le concept store branché où elle travaille, Lila est accroupie devant la copine de Max pour lui faire essayer une paire de chaussures. Quand on est aux pieds de quelqu’un, que l’on soit à Puteaux, à La Défense ou chez «Colette», on est toujours aux pieds de quelqu’un !
(extrait dossier de presse)

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Cinéma"


Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28