Mardi 5 avril 2016
Le Plessis Bouchard
Jean-Pierre Valentin, auteur de nombreux documentaires consacrés, nous emmène à la découverte des… Vosges ! Après le Maroc (son film a été présenté en janvier au Plessis-Bouchard), il est parti scruter une des plus belles régions de France.
Présentation du film
La brume se disperse, laisse entrevoir le lac glaciaire. Les tourbières, refuges des elfes et des trolls, sont des lieux énigmatiques à découvrir à la pointe du jour. L’histoire et le temps ont façonné le massif, des espaces mémoriels perpétuent le souvenir de la Grande Guerre. Aujourd’hui les forêts sont apaisées : la musique du bois ravit les luthiers, la puissance des sapins inspire les artistes, des troncs renaissent dans les mains des sculpteurs. A Epinal, le talent des imagiers poursuit une tradition du 18ème siècle. Un univers, un art de vivre instruit par la forêt.
Bonus : zoom sur Jean-Pierre Valentin, réalisateur.
Né à Remiremont en 1963, inspiré par ses lectures de Frison-Roche et de Saint-Exupéry, il éprouve très jeune le désir de voyager dans les Balkans d'abord, puis en Algérie et jusqu'en Afrique noire. Pour s'imprégner des ambiances sahariennes, dès l'âge de 20 ans, il choisit de traverser à pied l'Afrique de l'Ouest, de Dakar au lac Tchad. Ce voyage d'un an en zone sahélienne le confirme dans son goût pour les modes de vie nomade, qu'il a l'occasion de faire partager au public à travers un premier montage audiovisuel.
En 1986-1988, il retourne partager la vie quotidienne des éleveurs touaregs et peuls wodaabe, au Mali et au Niger. Il renouvelle ces expériences fortes même aux pires moments de la rébellion des "hommes bleus". D'autres reportages lui font découvrir l'Andalousie espagnole, le Guizhou chinois et le Kurdistan turc.
Son intérêt pour le monde berbère l'incite ensuite à sillonner les montagnes du Maroc, en particulier le Haut-Atlas central, avec les transhumants aït atta, les villageois bouguemmez et les semi-sédentaires aït hadiddou du plateau des Lacs. Dans tous ces espaces, il lie de fortes amitiés. C'est alors qu'il commence, selon l'expression de Jean Rouch, à "filmer avec" les populations rencontrées, réalisations audiovisuelles grâce auxquelles il intègre les réseaux de conférences type Exploration du monde (Suisse) et la distribution télévisuelle (Anako Productions, Arte).
Les années 2000 sont marquées par le départ pour de nouvelles rencontres, sur les anciennes pistes chamelières. En Mauritanie, au Niger, au Maroc, il accompagne des caravaniers qui font le commerce des dattes et du sel du désert. Aux marges du monde, ces chameliers - qu'ils soient touaregs, toubous ou maures - participent depuis la nuit des temps au cycle des échanges. Sur l'axe Tombouctou-Essaouira, le réalisateur arpente des pistes abandonnées où les prestigieuses cités d'Oualâta, de Chinguetti et d'Ouadane vibrent encore au souvenir des files camelines chargées d'or, de sel ou d'ivoire, dans les pas des pèlerins et des trafiquants d'esclaves.
En 2005, il accompagne la taghlamt, la grande caravane qui, entre le massif de l'Aïr et l'erg de Bilma, affronte les sables du Ténéré, de la terre touarègue au pays toubou. Elle constitue la sujet de ses derniers documentaires Sahara, Sur la route des caravanes I et II.
En 2009/2010, il repart en Afrique noire, au Niger, afin de réaliser un nouveau film avec les éleveurs peuls wodaabe; un témoignage au jour le jour de la vie de ces pasteurs et de leur organisation contemporaine pour lutter contre la marginalisation ! (extrait dossier presse)
Mardi 5 avril 2016 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.
Mardi 5 avril 2016
Le Plessis Bouchard
Jean-Pierre Valentin, auteur de nombreux documentaires consacrés, nous emmène à la découverte des… Vosges ! Après le Maroc (son film a été présenté en janvier au Plessis-Bouchard), il est parti scruter une des plus belles régions de France.
Présentation du film
La brume se disperse, laisse entrevoir le lac glaciaire. Les tourbières, refuges des elfes et des trolls, sont des lieux énigmatiques à découvrir à la pointe du jour. L’histoire et le temps ont façonné le massif, des espaces mémoriels perpétuent le souvenir de la Grande Guerre. Aujourd’hui les forêts sont apaisées : la musique du bois ravit les luthiers, la puissance des sapins inspire les artistes, des troncs renaissent dans les mains des sculpteurs. A Epinal, le talent des imagiers poursuit une tradition du 18ème siècle. Un univers, un art de vivre instruit par la forêt.
Bonus : zoom sur Jean-Pierre Valentin, réalisateur.
Né à Remiremont en 1963, inspiré par ses lectures de Frison-Roche et de Saint-Exupéry, il éprouve très jeune le désir de voyager dans les Balkans d'abord, puis en Algérie et jusqu'en Afrique noire. Pour s'imprégner des ambiances sahariennes, dès l'âge de 20 ans, il choisit de traverser à pied l'Afrique de l'Ouest, de Dakar au lac Tchad. Ce voyage d'un an en zone sahélienne le confirme dans son goût pour les modes de vie nomade, qu'il a l'occasion de faire partager au public à travers un premier montage audiovisuel.
En 1986-1988, il retourne partager la vie quotidienne des éleveurs touaregs et peuls wodaabe, au Mali et au Niger. Il renouvelle ces expériences fortes même aux pires moments de la rébellion des "hommes bleus". D'autres reportages lui font découvrir l'Andalousie espagnole, le Guizhou chinois et le Kurdistan turc.
Son intérêt pour le monde berbère l'incite ensuite à sillonner les montagnes du Maroc, en particulier le Haut-Atlas central, avec les transhumants aït atta, les villageois bouguemmez et les semi-sédentaires aït hadiddou du plateau des Lacs. Dans tous ces espaces, il lie de fortes amitiés. C'est alors qu'il commence, selon l'expression de Jean Rouch, à "filmer avec" les populations rencontrées, réalisations audiovisuelles grâce auxquelles il intègre les réseaux de conférences type Exploration du monde (Suisse) et la distribution télévisuelle (Anako Productions, Arte).
Les années 2000 sont marquées par le départ pour de nouvelles rencontres, sur les anciennes pistes chamelières. En Mauritanie, au Niger, au Maroc, il accompagne des caravaniers qui font le commerce des dattes et du sel du désert. Aux marges du monde, ces chameliers - qu'ils soient touaregs, toubous ou maures - participent depuis la nuit des temps au cycle des échanges. Sur l'axe Tombouctou-Essaouira, le réalisateur arpente des pistes abandonnées où les prestigieuses cités d'Oualâta, de Chinguetti et d'Ouadane vibrent encore au souvenir des files camelines chargées d'or, de sel ou d'ivoire, dans les pas des pèlerins et des trafiquants d'esclaves.
En 2005, il accompagne la taghlamt, la grande caravane qui, entre le massif de l'Aïr et l'erg de Bilma, affronte les sables du Ténéré, de la terre touarègue au pays toubou. Elle constitue la sujet de ses derniers documentaires Sahara, Sur la route des caravanes I et II.
En 2009/2010, il repart en Afrique noire, au Niger, afin de réaliser un nouveau film avec les éleveurs peuls wodaabe; un témoignage au jour le jour de la vie de ces pasteurs et de leur organisation contemporaine pour lutter contre la marginalisation ! (extrait dossier presse)
Mardi 5 avril 2016 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.
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