Mardi 13 février 2015
Le Plessis Bouchard
Jean-Pierre Valentin, auteur de nombreux documentaires consacrés aux Touaregs, au Niger, au Sahara nous présente son film "Maroc au cœur du Haut Atlas" qui sera projeté le 13 janvier au Plessis Bouchard :
« Les hautes terres berbères fascinent par la beauté de leurs paysages, une nature puissante, des vallées habitées et des nomades isolés. Je parcours ces espaces depuis vingt ans et y retrouve des amis chers. Aujourd’hui la montagne se transforme : des routes bitumées et l’électricité atteignent les hameaux et bousculent le quotidien. Néanmoins, l’art de vivre, le cérémonial du thé, la transhumance et l’activité muletière perdurent. Les constructions sont somptueuses, simples habitations en terre, greniers ou riads, et des architectes nous livrent les secrets de ces bâtisses… Pour accéder à ces milieux attachants, une porte prestigieuse, Marrakech et sa place Jema el Fna ! »
Bonus : zoom sur Jean-Pierre Valentin, réalisateur.
Né à Remiremont en 1963, inspiré par ses lectures de Frison-Roche et de Saint-Exupéry, il éprouve très jeune le désir de voyager dans les Balkans d'abord, puis en Algérie et jusqu'en Afrique noire. Pour s'imprégner des ambiances sahariennes, dès l'âge de 20 ans, il choisit de traverser à pied l'Afrique de l'Ouest, de Dakar au lac Tchad. Ce voyage d'un an en zone sahélienne le confirme dans son goût pour les modes de vie nomade, qu'il a l'occasion de faire partager au public à travers un premier montage audiovisuel.
En 1986-1988, il retourne partager la vie quotidienne des éleveurs touaregs et peuls wodaabe, au Mali et au Niger. Il renouvelle ces expériences fortes même aux pires moments de la rébellion des "hommes bleus". D'autres reportages lui font découvrir l'Andalousie espagnole, le Guizhou chinois et le Kurdistan turc.
Son intérêt pour le monde berbère l'incite ensuite à sillonner les montagnes du Maroc, en particulier le Haut-Atlas central, avec les transhumants aït atta, les villageois bouguemmez et les semi-sédentaires aït hadiddou du plateau des Lacs. Dans tous ces espaces, il lie de fortes amitiés. C'est alors qu'il commence, selon l'expression de Jean Rouch, à "filmer avec" les populations rencontrées, réalisations audiovisuelles grâce auxquelles il intègre les réseaux de conférences type Exploration du monde (Suisse) et la distribution télévisuelle (Anako Productions, Arte).
Les années 2000 sont marquées par le départ pour de nouvelles rencontres, sur les anciennes pistes chamelières. En Mauritanie, au Niger, au Maroc, il accompagne des caravaniers qui font le commerce des dattes et du sel du désert. Aux marges du monde, ces chameliers - qu'ils soient touaregs, toubous ou maures - participent depuis la nuit des temps au cycle des échanges. Sur l'axe Tombouctou-Essaouira, le réalisateur arpente des pistes abandonnées où les prestigieuses cités d'Oualâta, de Chinguetti et d'Ouadane vibrent encore au souvenir des files camelines chargées d'or, de sel ou d'ivoire, dans les pas des pèlerins et des trafiquants d'esclaves.En 2005, il accompagne la taghlamt, la grande caravane qui, entre le massif de l'Aïr et l'erg de Bilma, affronte les sables du Ténéré, de la terre touarègue au pays toubou. Elle constitue la sujet de ses derniers documentaires Sahara, Sur la route des caravanes I et II.
En 2009/2010, il repart en Afrique noire, au Niger, afin de réaliser un nouveau film avec les éleveurs peuls wodaabe; un témoignage au jour le jour de la vie de ces pasteurs et de leur organisation contemporaine pour lutter contre la marginalisation ! (extrait dossier presse)
Mardi 13 février 2015 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.
Mardi 13 février 2015
Le Plessis Bouchard
Jean-Pierre Valentin, auteur de nombreux documentaires consacrés aux Touaregs, au Niger, au Sahara nous présente son film "Maroc au cœur du Haut Atlas" qui sera projeté le 13 janvier au Plessis Bouchard :
« Les hautes terres berbères fascinent par la beauté de leurs paysages, une nature puissante, des vallées habitées et des nomades isolés. Je parcours ces espaces depuis vingt ans et y retrouve des amis chers. Aujourd’hui la montagne se transforme : des routes bitumées et l’électricité atteignent les hameaux et bousculent le quotidien. Néanmoins, l’art de vivre, le cérémonial du thé, la transhumance et l’activité muletière perdurent. Les constructions sont somptueuses, simples habitations en terre, greniers ou riads, et des architectes nous livrent les secrets de ces bâtisses… Pour accéder à ces milieux attachants, une porte prestigieuse, Marrakech et sa place Jema el Fna ! »
Bonus : zoom sur Jean-Pierre Valentin, réalisateur.
Né à Remiremont en 1963, inspiré par ses lectures de Frison-Roche et de Saint-Exupéry, il éprouve très jeune le désir de voyager dans les Balkans d'abord, puis en Algérie et jusqu'en Afrique noire. Pour s'imprégner des ambiances sahariennes, dès l'âge de 20 ans, il choisit de traverser à pied l'Afrique de l'Ouest, de Dakar au lac Tchad. Ce voyage d'un an en zone sahélienne le confirme dans son goût pour les modes de vie nomade, qu'il a l'occasion de faire partager au public à travers un premier montage audiovisuel.
En 1986-1988, il retourne partager la vie quotidienne des éleveurs touaregs et peuls wodaabe, au Mali et au Niger. Il renouvelle ces expériences fortes même aux pires moments de la rébellion des "hommes bleus". D'autres reportages lui font découvrir l'Andalousie espagnole, le Guizhou chinois et le Kurdistan turc.
Son intérêt pour le monde berbère l'incite ensuite à sillonner les montagnes du Maroc, en particulier le Haut-Atlas central, avec les transhumants aït atta, les villageois bouguemmez et les semi-sédentaires aït hadiddou du plateau des Lacs. Dans tous ces espaces, il lie de fortes amitiés. C'est alors qu'il commence, selon l'expression de Jean Rouch, à "filmer avec" les populations rencontrées, réalisations audiovisuelles grâce auxquelles il intègre les réseaux de conférences type Exploration du monde (Suisse) et la distribution télévisuelle (Anako Productions, Arte).
Les années 2000 sont marquées par le départ pour de nouvelles rencontres, sur les anciennes pistes chamelières. En Mauritanie, au Niger, au Maroc, il accompagne des caravaniers qui font le commerce des dattes et du sel du désert. Aux marges du monde, ces chameliers - qu'ils soient touaregs, toubous ou maures - participent depuis la nuit des temps au cycle des échanges. Sur l'axe Tombouctou-Essaouira, le réalisateur arpente des pistes abandonnées où les prestigieuses cités d'Oualâta, de Chinguetti et d'Ouadane vibrent encore au souvenir des files camelines chargées d'or, de sel ou d'ivoire, dans les pas des pèlerins et des trafiquants d'esclaves.En 2005, il accompagne la taghlamt, la grande caravane qui, entre le massif de l'Aïr et l'erg de Bilma, affronte les sables du Ténéré, de la terre touarègue au pays toubou. Elle constitue la sujet de ses derniers documentaires Sahara, Sur la route des caravanes I et II.
En 2009/2010, il repart en Afrique noire, au Niger, afin de réaliser un nouveau film avec les éleveurs peuls wodaabe; un témoignage au jour le jour de la vie de ces pasteurs et de leur organisation contemporaine pour lutter contre la marginalisation ! (extrait dossier presse)
Mardi 13 février 2015 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.
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