Séance "Cap Monde" : "Chronique himalayenne, les jours de Tarap" d'Hervé Tiberghien

Mardi 9 décembre 2014
Le Plessis Bouchard

Présentation  du film "Chronique himalayenne, les jours de Tarap" d'Hervé Tiberghien
Dans son livre « Tarap, une vallée dans l’Himalaya », l’ethnologue Corneille Jest s’interrogeait du devenir à court terme d’une petite communauté montagnarde isolée au cœur du Dolpo népalais. L’auteur croyait à son inévitable « mort culturelle ». 50 ans après, dans l’écho de son ouvrage, je rejoins la « vallée aux chevaux excellents ». Là, entre 4000 et 5000 m, au sein d’une nature sacralisée, les tarapas cherchent leur voie entre tradition et modernité. A l’heure où nos sociétés doutent de leur finalité, interroger l’une des dernières cultures traditionnelles de l’Himalaya, écouter et entendre ce qu’elle nous dit, telle est la raison d’être de ce documentaire.

Zoom sur Hervé Tiberghien, réalisateur.
Hervé Tiberghien est un autodidacte dans l’âme avec une forte propension à considérer la vie en général comme un travail en soi. Commencé en 1961, ce travail d’apprentissage du monde se poursuit un peu plus tard par la maîtrise de la photographie à laquelle il s’initie pendant cinq ans dans le cadre azuréen des Arts Décoratifs de Nice.
Après cette période dévolue au concept et à la forme, la nécessité de se frotter à la réalité sociale du dehors le pousse vers  le  photo- reportage.
En 1988, une expédition scientifique en Chine, lui donne l’occasion de tourner ses premières images dans les conditions extrêmes qui deviendront vite sa marque de fabrique. Devenu cameraman à bord d’un ULM pendulaire, il survole le désert du Taklamakan en pays Ouigour, où toute liaison radio est impossible en cas de problème. Dans des conditions tout aussi incertaines, il se lance au-dessus des sommets de l’Himalaya, battant le record d’altitude à plus de 7000m.
Il enchaîne alors les tournages hors normes, réalise ses propres projets documentaires ou s’engage au service d’ONG en Afrique et Amérique du Sud. Sa capacité d’aborder les longs tournages (parfois 6 mois) l’amène vers l’Océanie dans le cadre d’un programme d’ethnoarchéologie qui a pour objectif la construction d’un catamaran traditionnel. (extrait dossier presse)

Mardi 9 décembre 2014 à 14h30 Centre Jacques Templier 5 rue Pierre Brossolette Le Plessis Bouchard – Tarif : 6 €, 2 € pour les moins de 18 ans.