La Fondation Nationale de Gérontologie vient de lancer la nouvelle édition de "Lettre à...". Cette opération permet aux personnes âgées d'écrire une lettre sur le sujet de leur choix. Chaque année, un jury récompense les meilleures lettres. (toutes les infos sur le site de la FNG)
Pour cette Saint Valentin, je me permets de vous offrir la lettre d'Anne-Marie, 96 ans. Cette lettre a été récompensée l'année dernière par le jury de 'Lettre à…"
Cher premier amour,
Je t’ai rencontré à l’âge de 18 ans. Tu étais mon cavalier au mariage de mon cousin qui épousait ta sœur. Dès que je t’ai vu, mon cœur a chaviré. C’était la première fois. Ce fut la dernière. Un tel choc ne s’est jamais reproduit. Je n’ai rien dit, ni à toi, ni à personne.
J’ai su plus tard que de ton côté les mêmes sentiments t’animaient.
Mais tout comme moi, tu n’as rien laissé paraître.
J’ai épousé un autre homme que j’estimais. Mais je n’ai jamais ressenti ce coup au cœur, ni pour lui, ni pour un autre.
Je pensais souvent à toi qui étais si beau.
A l’âge de 80 ans, nous nous sommes retrouvés pour l’enterrement de ta sœur. Nous avons franchi le pas et nous nous sommes avoués ce grand amour réciproque qui était resté le même malgré toutes ces années passées.
Tous ceux qui ont appris notre histoire nous ont traités d’imbéciles et nous avons été d’accord avec leur jugement.
Aujourd’hui encore, je regrette notre silence.
Anne-Marie, 96 ans
Bonne fête à tous les amoureux !
La Fondation Nationale de Gérontologie vient de lancer la nouvelle édition de "Lettre à...". Cette opération permet aux personnes âgées d'écrire une lettre sur le sujet de leur choix. Chaque année, un jury récompense les meilleures lettres. (toutes les infos sur le site de la FNG)
Pour cette Saint Valentin, je me permets de vous offrir la lettre d'Anne-Marie, 96 ans. Cette lettre a été récompensée l'année dernière par le jury de 'Lettre à…"
Cher premier amour,
Je t’ai rencontré à l’âge de 18 ans. Tu étais mon cavalier au mariage de mon cousin qui épousait ta sœur. Dès que je t’ai vu, mon cœur a chaviré. C’était la première fois. Ce fut la dernière. Un tel choc ne s’est jamais reproduit. Je n’ai rien dit, ni à toi, ni à personne.
J’ai su plus tard que de ton côté les mêmes sentiments t’animaient.
Mais tout comme moi, tu n’as rien laissé paraître.
J’ai épousé un autre homme que j’estimais. Mais je n’ai jamais ressenti ce coup au cœur, ni pour lui, ni pour un autre.
Je pensais souvent à toi qui étais si beau.
A l’âge de 80 ans, nous nous sommes retrouvés pour l’enterrement de ta sœur. Nous avons franchi le pas et nous nous sommes avoués ce grand amour réciproque qui était resté le même malgré toutes ces années passées.
Tous ceux qui ont appris notre histoire nous ont traités d’imbéciles et nous avons été d’accord avec leur jugement.
Aujourd’hui encore, je regrette notre silence.
Anne-Marie, 96 ans
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