Du 10 au 26 janvier 2024
Saint-Prix
Pour bien commencer 2025, la Galerie Thy Than nous propose une exposition originale intitulée "Jardin poétique" qui réunit Lola Greenwich et Stéphanie Marseille.
Zoom sur les artistes (réalisé par la Galerie Thy Than)
Lola Greenwich
Les mots et la nature, sont au cœur de la démarche artistique de Lola Greenwich. Son inspiration vient très souvent de passages d’œuvres littéraires, de poèmes, de haïkus. Ils éveillent en elle des envies de création et génèrent des idées, des images qu'elle transforme sous ses doigts.
La matière première de son travail est la fibre papier. Papier recyclé, papier chiffon mais surtout le papier végétal qu'elle fabrique. Elle collecte les plantes dans son environnement et transforme la matière en fibre papier. La nature est source inépuisable d'inspiration. Elle va puiser dans ses ressources pour recréer des instants glanés, ressentis, volés au temps. Hors du temps et des saisons.
Stéphanie Marseille
Autodidacte, Stéphanie Marseille a, dans un premier temps, créé des cyanotypes végétaux de plus en plus poétiques, poussant cette technique de « pochoir solaire » aux confins de l’imaginaire.
Source de matières premières et d’inspiration, son jardin l’a aidée à composer son alphabet. Sa démarche commence avec le semis des graines, pour finir avec les feuilles fanées. Elle plante, récolte, utilise, recycle autant que possible. Stéphanie puise aux sources du vivant, qui impose son propre tempo. Son travail entre en cohérence avec des pratiques artistiques « pré-analogiques » : cyanotype, fabrication de papier, teinture végétale… Chacune de ces techniques renvoie à la patience, à une forme de « slow art », pour mieux raconter des histoires. Travaillées de façon contemporaine, ces techniques lui permettent de jeter un regard singulier sur le rythme de vie qui est le nôtre aujourd’hui.
Stéphanie utilise volontiers des adventices, ces plantes reléguées au rang de "mauvaises herbes", pourtant si utiles et dont le cyanotype, la fabrication de papier ou encore, l’ecoprint, exposent, en fait, toute la beauté. Ses œuvres proposent ainsi une réflexion sur cette nature qui nous entoure et qu’on maltraite sans merci. Tirer des rêves de la terre, rappeler à quel point la nature est source première d’art et de beauté : telle est le fondement premier de la démarche artistique de Stéphanie Marseille.
Evolution continue
Plasticienne, les végétaux sont devenus ses pinceaux et c’est au travers des réactions chimiques de l’insolation du cyanotype que Stéphanie compose sa palette de couleurs, ainsi que ses effets de matière, de perspective, de profondeur, de dégradés. Elle crée ses œuvres en une seule fois, chaque tableau offrant une histoire écrite d’un seul trait.
Plus qu’un jeu sur l’ombre et la lumière, son travail s’amuse de la révélation, et pas que photographique. Au terme du processus de création, ce qui était plein devient vide et vice-versa. Il ne reste que la trace des matières utilisées : un écho, une ombre, qui confine parfois à la sublimation, tant la fleur initiale, ou la matière servant au pochoir solaire, s’est effacée au profit de l’oeuvre qu’elle a contribué à créer.
Aujourd’hui, c’est donc avec de la photo que Stéphanie… peint.
Du 10 au 26 janvier 2025 - Galerie Thy Than 4 rue de l'Explorateur Delaporte Vieux-Village Saint-Prix – Entrée libre - Contact : 09 84 08 87 70 - Vernissage le dimanche 12 janvier 2025 à 17h.
Horaires d'ouverture : vendredi, samedi et dimanche de 15h à 18h.
Du 10 au 26 janvier 2024
Saint-Prix
Pour bien commencer 2025, la Galerie Thy Than nous propose une exposition originale intitulée "Jardin poétique" qui réunit Lola Greenwich et Stéphanie Marseille.
Zoom sur les artistes (réalisé par la Galerie Thy Than)
Lola Greenwich
Les mots et la nature, sont au cœur de la démarche artistique de Lola Greenwich. Son inspiration vient très souvent de passages d’œuvres littéraires, de poèmes, de haïkus. Ils éveillent en elle des envies de création et génèrent des idées, des images qu'elle transforme sous ses doigts.
La matière première de son travail est la fibre papier. Papier recyclé, papier chiffon mais surtout le papier végétal qu'elle fabrique. Elle collecte les plantes dans son environnement et transforme la matière en fibre papier. La nature est source inépuisable d'inspiration. Elle va puiser dans ses ressources pour recréer des instants glanés, ressentis, volés au temps. Hors du temps et des saisons.
Stéphanie Marseille
Autodidacte, Stéphanie Marseille a, dans un premier temps, créé des cyanotypes végétaux de plus en plus poétiques, poussant cette technique de « pochoir solaire » aux confins de l’imaginaire.
Source de matières premières et d’inspiration, son jardin l’a aidée à composer son alphabet. Sa démarche commence avec le semis des graines, pour finir avec les feuilles fanées. Elle plante, récolte, utilise, recycle autant que possible. Stéphanie puise aux sources du vivant, qui impose son propre tempo. Son travail entre en cohérence avec des pratiques artistiques « pré-analogiques » : cyanotype, fabrication de papier, teinture végétale… Chacune de ces techniques renvoie à la patience, à une forme de « slow art », pour mieux raconter des histoires. Travaillées de façon contemporaine, ces techniques lui permettent de jeter un regard singulier sur le rythme de vie qui est le nôtre aujourd’hui.
Stéphanie utilise volontiers des adventices, ces plantes reléguées au rang de "mauvaises herbes", pourtant si utiles et dont le cyanotype, la fabrication de papier ou encore, l’ecoprint, exposent, en fait, toute la beauté. Ses œuvres proposent ainsi une réflexion sur cette nature qui nous entoure et qu’on maltraite sans merci. Tirer des rêves de la terre, rappeler à quel point la nature est source première d’art et de beauté : telle est le fondement premier de la démarche artistique de Stéphanie Marseille.
Evolution continue
Plasticienne, les végétaux sont devenus ses pinceaux et c’est au travers des réactions chimiques de l’insolation du cyanotype que Stéphanie compose sa palette de couleurs, ainsi que ses effets de matière, de perspective, de profondeur, de dégradés. Elle crée ses œuvres en une seule fois, chaque tableau offrant une histoire écrite d’un seul trait.
Plus qu’un jeu sur l’ombre et la lumière, son travail s’amuse de la révélation, et pas que photographique. Au terme du processus de création, ce qui était plein devient vide et vice-versa. Il ne reste que la trace des matières utilisées : un écho, une ombre, qui confine parfois à la sublimation, tant la fleur initiale, ou la matière servant au pochoir solaire, s’est effacée au profit de l’oeuvre qu’elle a contribué à créer.
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