Du 13 au 29 mai 2022
Saint-Prix
En ce mois de mai, la Galerie Thy Than de Saint-Prix accueille deux artistes de renom : Alain Gonthier et David Benayoun qui exposent leurs peintures. Le détour par le vieux village de Saint-Prix s'impose donc pour découvrir deux univers picturaux remarquables.
A noter aussi que David Benayoun animera une conférence sur le plafond de la chapelle Sixtine le 22 mai 2022 à 15h (Réservation : contact@davidbenayoun.fr)
Du 13 au 29 mai 2022 - Galerie Thy Than 4 rue de l'Explorateur Delaporte Vieux-Village Saint-Prix – Entrée libre - Contact : 09 84 08 87 70.
Horaires d'ouverture : mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 15h à 18h. Vernissage le dimanche 22 mai 2022 à partir de 17h.
Présentation des deux artistes (extrait communiqué de presse)
Alain Gonthier, né le 21 juin 1958 à Bergerac en Dordogne.
Après quelques années d’études d’art et un diplôme en publicité, il a conjugué durant plusieurs années son travail et sa passion : la peinture.
Son choix s’est porté vers le figuratif, avec une touche très personnelle, entre l’illustration, la bande dessinée et la peinture.
Remarqué par ses portraits de jazz à ses débuts, cela lui a permis d’accéder à de grands nombres d’expositions et de remporter de beaux prix, nombreuses expositions en France (Paris, Île-de-France) et dernièrement à Tokyo.
Ce début d’année lui a permis d’être récompensé au Grand Palais éphémère Art Capital 2022 d’une médaille, ainsi qu’une médaille d’or à l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, il présente ses séries sur "Visite au musée", "Trace de vie", "Rues de New York", "Paris"…
Pour lui, l’émotion doit passer par une ambiance, mais surtout par le travail d’ombre et de lumière afin de donner vie à la toile.
Il travaille une technique dite mixte, acrylique et huile.
Son but final : vous faire passer des moments de plaisir, d’évasion, et surtout d’émotion.
David Benayoun présente à la galerie ThyThan des peintures sur différents sujets. Plusieurs d’entre elles portent sur l’intime, et d’autres sur un dialogue entre des cultures occidentales et la culture indienne. D’autres encore traitent les deux questions à la fois.
Dans "Une Femme et des plantes", le peintre s’intéresse au pouvoir de l’image de susciter un désir. Pour ce faire, il cherche à évoquer l’anatomie féminine à travers des feuilles pourpres et rouges, qui se prolongent au-delà des bords de l’écran représenté.
"Femme Assise" représente une femme partiellement visible à droite, et met l’accent sur les motifs floraux. En les représentant de différentes tailles et couleurs, l’artiste cherche à évoquer différents stades du plaisir féminin.
Intimités porte sur la surexposition de l’intime dans l’espace public. Le flux permanent d’images d’intimité sur Instagram a servi de point de départ au peintre. Les couleurs froides font ressortir les couleurs chaudes, plus vives, et par là-même le pouvoir hypnotique des images d’écrans à droite et des lumières de la ville.
David Benayoun a réalisé "Paysage d’intérieur" après le premier confinement. Il n’y a pas de dimension érotique ici, mais on retrouve un dialogue entre une image et l’espace dans lequel elle se situe. Le peintre veut que l’on se demande s’il s’agit d’une image comme substitut de nature, ou d’un paysage bien réel, l’image d’écran ayant fourni un substitut de voyage pendant le confinement.
Dans "Poussin, Véronèse et Rothko en Inde", David Benayoun exprime l’idée selon laquelle on peut penser à une œuvre d’art en voyant une personne ou une architecture dans la vie réelle, même si celles-ci sont d’une culture différente. Il reprend à gauche un personnage du Mariage de la Vierge de Nicolas Poussin. La figure assise tournée vers la gauche est tirée d’une Crucifixion de Véronèse. Derrière eux et sur les côtés, l’artiste peint des rectangles, partiellement cachés, bleu clair et verts et aux bords estompés, en référence à la peinture abstraite de Mark Rothko. Les rectangles colorés s’inspirent du propos de Rothko, qui a dit « avoir peint des temples grecs sans le savoir ». L’estompage de surfaces colorées exprime ainsi une sacralisation de l’architecture peinte, qui s’apparente à un temple. Le personnage au premier plan cache une colonne et, soutenant un sac, peut évoquer les caryatides de temples grecs. En resituant ces références dans une composition et un contexte culturel différents, David Benayoun opère un changement de signification par rapport aux références artistiques citées.
On retrouve cette idée dans "Sculpture indienne et Nicolas Poussin". Le peintre représente une sculpture, en réalité conservée à l’état de fragment, et reprend en partie "La Danse de la vie humaine" de Nicolas Poussin. Le tableau de Poussin exprime une mélancolie à l’idée qu’une vie humaine a une fin, en même temps qu’une invitation aux plaisirs charnels. David Benayoun retient cette dimension érotique et son lien avec la danse, présents dans la sculpture indienne. Il la représente comme un personnage de chair, vivant, pour amplifier sa charge érotique et donner l’impression qu’elle pourrait danser avec les personnages de Poussin. Elle tend par ailleurs à faire partie du groupe en arrière-plan, en même temps qu’elle s’en détache. Cela exprime à la fois un rapprochement entre deux cultures différentes et l’affirmation de leurs spécificités.
David Benayoun traite tantôt la question de l’intime, tantôt celle d’un dialogue entre différentes cultures. Il peut cependant y avoir une synthèse entre ces questions, et "Sculpture indienne et Nicolas Poussin" en est un exemple. Par ailleurs, l’histoire de l’art nourrit la démarche de l’artiste. David Benayoun a en tête une bibliothèque d’images et des propos d’artistes et d’historiens de l’art. Il y puise ce qui lui sert et propose une démarche personnelle.
Du 13 au 29 mai 2022
Saint-Prix
En ce mois de mai, la Galerie Thy Than de Saint-Prix accueille deux artistes de renom : Alain Gonthier et David Benayoun qui exposent leurs peintures. Le détour par le vieux village de Saint-Prix s'impose donc pour découvrir deux univers picturaux remarquables.
A noter aussi que David Benayoun animera une conférence sur le plafond de la chapelle Sixtine le 22 mai 2022 à 15h (Réservation : contact@davidbenayoun.fr)
Du 13 au 29 mai 2022 - Galerie Thy Than 4 rue de l'Explorateur Delaporte Vieux-Village Saint-Prix – Entrée libre - Contact : 09 84 08 87 70.
Horaires d'ouverture : mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 15h à 18h. Vernissage le dimanche 22 mai 2022 à partir de 17h.
Présentation des deux artistes (extrait communiqué de presse)
Alain Gonthier, né le 21 juin 1958 à Bergerac en Dordogne.
Après quelques années d’études d’art et un diplôme en publicité, il a conjugué durant plusieurs années son travail et sa passion : la peinture.
Son choix s’est porté vers le figuratif, avec une touche très personnelle, entre l’illustration, la bande dessinée et la peinture.
Remarqué par ses portraits de jazz à ses débuts, cela lui a permis d’accéder à de grands nombres d’expositions et de remporter de beaux prix, nombreuses expositions en France (Paris, Île-de-France) et dernièrement à Tokyo.
Ce début d’année lui a permis d’être récompensé au Grand Palais éphémère Art Capital 2022 d’une médaille, ainsi qu’une médaille d’or à l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, il présente ses séries sur "Visite au musée", "Trace de vie", "Rues de New York", "Paris"…
Pour lui, l’émotion doit passer par une ambiance, mais surtout par le travail d’ombre et de lumière afin de donner vie à la toile.
Il travaille une technique dite mixte, acrylique et huile.
Son but final : vous faire passer des moments de plaisir, d’évasion, et surtout d’émotion.
David Benayoun présente à la galerie ThyThan des peintures sur différents sujets. Plusieurs d’entre elles portent sur l’intime, et d’autres sur un dialogue entre des cultures occidentales et la culture indienne. D’autres encore traitent les deux questions à la fois.
Dans "Une Femme et des plantes", le peintre s’intéresse au pouvoir de l’image de susciter un désir. Pour ce faire, il cherche à évoquer l’anatomie féminine à travers des feuilles pourpres et rouges, qui se prolongent au-delà des bords de l’écran représenté.
"Femme Assise" représente une femme partiellement visible à droite, et met l’accent sur les motifs floraux. En les représentant de différentes tailles et couleurs, l’artiste cherche à évoquer différents stades du plaisir féminin.
Intimités porte sur la surexposition de l’intime dans l’espace public. Le flux permanent d’images d’intimité sur Instagram a servi de point de départ au peintre. Les couleurs froides font ressortir les couleurs chaudes, plus vives, et par là-même le pouvoir hypnotique des images d’écrans à droite et des lumières de la ville.
David Benayoun a réalisé "Paysage d’intérieur" après le premier confinement. Il n’y a pas de dimension érotique ici, mais on retrouve un dialogue entre une image et l’espace dans lequel elle se situe. Le peintre veut que l’on se demande s’il s’agit d’une image comme substitut de nature, ou d’un paysage bien réel, l’image d’écran ayant fourni un substitut de voyage pendant le confinement.
Dans "Poussin, Véronèse et Rothko en Inde", David Benayoun exprime l’idée selon laquelle on peut penser à une œuvre d’art en voyant une personne ou une architecture dans la vie réelle, même si celles-ci sont d’une culture différente. Il reprend à gauche un personnage du Mariage de la Vierge de Nicolas Poussin. La figure assise tournée vers la gauche est tirée d’une Crucifixion de Véronèse. Derrière eux et sur les côtés, l’artiste peint des rectangles, partiellement cachés, bleu clair et verts et aux bords estompés, en référence à la peinture abstraite de Mark Rothko. Les rectangles colorés s’inspirent du propos de Rothko, qui a dit « avoir peint des temples grecs sans le savoir ». L’estompage de surfaces colorées exprime ainsi une sacralisation de l’architecture peinte, qui s’apparente à un temple. Le personnage au premier plan cache une colonne et, soutenant un sac, peut évoquer les caryatides de temples grecs. En resituant ces références dans une composition et un contexte culturel différents, David Benayoun opère un changement de signification par rapport aux références artistiques citées.
On retrouve cette idée dans "Sculpture indienne et Nicolas Poussin". Le peintre représente une sculpture, en réalité conservée à l’état de fragment, et reprend en partie "La Danse de la vie humaine" de Nicolas Poussin. Le tableau de Poussin exprime une mélancolie à l’idée qu’une vie humaine a une fin, en même temps qu’une invitation aux plaisirs charnels. David Benayoun retient cette dimension érotique et son lien avec la danse, présents dans la sculpture indienne. Il la représente comme un personnage de chair, vivant, pour amplifier sa charge érotique et donner l’impression qu’elle pourrait danser avec les personnages de Poussin. Elle tend par ailleurs à faire partie du groupe en arrière-plan, en même temps qu’elle s’en détache. Cela exprime à la fois un rapprochement entre deux cultures différentes et l’affirmation de leurs spécificités.
David Benayoun traite tantôt la question de l’intime, tantôt celle d’un dialogue entre différentes cultures. Il peut cependant y avoir une synthèse entre ces questions, et "Sculpture indienne et Nicolas Poussin" en est un exemple. Par ailleurs, l’histoire de l’art nourrit la démarche de l’artiste. David Benayoun a en tête une bibliothèque d’images et des propos d’artistes et d’historiens de l’art. Il y puise ce qui lui sert et propose une démarche personnelle.
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