Vendredi 28 octobre 2022
Saint-Gratien
L'équipe du cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien apprécie la réalisatrice Patricia Mazuy et lui consacre une soirée spéciale ce vendredi 28 octobre.
Au programme : en apéritif à 18h, la projection de son film "Saint-Cyr", sorti en 2000, avec une excellente Isabelle Huppert en Madame de Maintenon. Pour l'anecdote, le film a reçu le César des meilleurs costumes l'année suivante.
La projection de "Saint Cyr" sera suivie d'une vente-dédicace du coffret bluray-dvd de "peaux de vaches", le premier film de la metteuse en scène.Puis à 20h45 sera projeté "Bowling Saturne", le nouveau film de Patricia Mazuy qui est interdit aux moins de 16 ans. En effet, la réalisatrice nous plonge dans un film noir et plutôt violent.
A l'issue de la projection, elle débattra avec les spectateurs pour une ciné-rencontre exceptionnelle.
L'histoire de "Bowling Saturne"
À la mort de son père, Guillaume, commissaire de police, hérite du bowling familial. Il décide de le donner en gérance à son demi-frère répudié, Quentin. Le comportement pulsionnel de Quentin et son improbable gestion du bowling empêchent Guillaume de se consacrer pleinement à l’enquête sur une série de meurtres de jeunes femmes qui frappe la ville.
Un film de Patricia Mazuy avec Arieh Worthalter, Achille Reggiani, Y-Lan Lucas, Leila Muse…
Vendredi 28 octobre 2022 à partir de 18h (20h45 : film "Bowling Saturne") – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Tarif pour les 2 films : 6 € - Réservation en ligne ou à la caisse du cinéma.
Le livre d'entretien "Patricia Mazuy, l'échappée sauvage" sera offert aux 50 premiers spectateurs.
Bonus : propos de Patricia Mazuy à propos de son film "Bowling Saturne"
Qu’est-ce qui vous attirait dans l’univers du film noir ?
L’exploration des clichés contenus dans ce qu’on appelle « le cinéma de genre », où l’on épure sans cesse, donne finalement la liberté d’être complexe.
La voiture, les hommes virils, les femmes qui sortent dehors seules, les cadavres exhibés, le policier, le tueur, le marginal, ce sont les clichés du genre, les ingrédients types du thriller basique. Je crois que le film utilise ces éléments basiques qu’on connaît tous, pour tenter une descente dans un monde très complexe. C’est le monde de maintenant, où tout est dur, violent, où les rapports sont régis par les règles de domination, qu’elles soient héritées, ou circonstancielles. Le rythme, l’image et la manière dont les acteurs habitent leurs personnages créent un film qui est comme un cauchemar sourd et tendu du début à la fin, avec des silences déstabilisants. On est dans le réel, mais avec une ambiance onirique et opaque, où les mots sont rares et résonnent dans des corps enfermés.
Comment avez-vous appréhendé la violence contenue dans le film ?
L’un des défis de la mise en scène, c’était le traitement de la violence. Fallait-il la filmer, ou la laisser hors-champ, ce qui est souvent la bonne solution ? Je me suis dit que si je mettais la violence hors-champ dans ce film, je ne traitais pas mon sujet « d’où sourd la violence, comment nait-elle ? ». Je ne voulais pas être dans l’évitement. Je devais faire preuve de courage. En revanche, je pense que creuser « une seule » scène violente, le meurtre de Gloria, est suffisant. Pas la peine d’en rajouter.
Vendredi 28 octobre 2022
Saint-Gratien
L'équipe du cinéma "Les Toiles" de Saint-Gratien apprécie la réalisatrice Patricia Mazuy et lui consacre une soirée spéciale ce vendredi 28 octobre.
Au programme : en apéritif à 18h, la projection de son film "Saint-Cyr", sorti en 2000, avec une excellente Isabelle Huppert en Madame de Maintenon. Pour l'anecdote, le film a reçu le César des meilleurs costumes l'année suivante.
La projection de "Saint Cyr" sera suivie d'une vente-dédicace du coffret bluray-dvd de "peaux de vaches", le premier film de la metteuse en scène.Puis à 20h45 sera projeté "Bowling Saturne", le nouveau film de Patricia Mazuy qui est interdit aux moins de 16 ans. En effet, la réalisatrice nous plonge dans un film noir et plutôt violent.
A l'issue de la projection, elle débattra avec les spectateurs pour une ciné-rencontre exceptionnelle.
L'histoire de "Bowling Saturne"
À la mort de son père, Guillaume, commissaire de police, hérite du bowling familial. Il décide de le donner en gérance à son demi-frère répudié, Quentin. Le comportement pulsionnel de Quentin et son improbable gestion du bowling empêchent Guillaume de se consacrer pleinement à l’enquête sur une série de meurtres de jeunes femmes qui frappe la ville.
Un film de Patricia Mazuy avec Arieh Worthalter, Achille Reggiani, Y-Lan Lucas, Leila Muse…
Vendredi 28 octobre 2022 à partir de 18h (20h45 : film "Bowling Saturne") – Cinéma Les Toiles place François Truffaut Saint-Gratien - Tarif pour les 2 films : 6 € - Réservation en ligne ou à la caisse du cinéma.
Le livre d'entretien "Patricia Mazuy, l'échappée sauvage" sera offert aux 50 premiers spectateurs.
Bonus : propos de Patricia Mazuy à propos de son film "Bowling Saturne"
Qu’est-ce qui vous attirait dans l’univers du film noir ?
L’exploration des clichés contenus dans ce qu’on appelle « le cinéma de genre », où l’on épure sans cesse, donne finalement la liberté d’être complexe.
La voiture, les hommes virils, les femmes qui sortent dehors seules, les cadavres exhibés, le policier, le tueur, le marginal, ce sont les clichés du genre, les ingrédients types du thriller basique. Je crois que le film utilise ces éléments basiques qu’on connaît tous, pour tenter une descente dans un monde très complexe. C’est le monde de maintenant, où tout est dur, violent, où les rapports sont régis par les règles de domination, qu’elles soient héritées, ou circonstancielles. Le rythme, l’image et la manière dont les acteurs habitent leurs personnages créent un film qui est comme un cauchemar sourd et tendu du début à la fin, avec des silences déstabilisants. On est dans le réel, mais avec une ambiance onirique et opaque, où les mots sont rares et résonnent dans des corps enfermés.
Comment avez-vous appréhendé la violence contenue dans le film ?
L’un des défis de la mise en scène, c’était le traitement de la violence. Fallait-il la filmer, ou la laisser hors-champ, ce qui est souvent la bonne solution ? Je me suis dit que si je mettais la violence hors-champ dans ce film, je ne traitais pas mon sujet « d’où sourd la violence, comment nait-elle ? ». Je ne voulais pas être dans l’évitement. Je devais faire preuve de courage. En revanche, je pense que creuser « une seule » scène violente, le meurtre de Gloria, est suffisant. Pas la peine d’en rajouter.
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