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Ciné-rencontre avec la réalisatrice Pauline Loquès et la productrice Sandra Da Fonseca autour de leur film "Nino"

FILM NinoMardi 23 septembre 2025
Saint-Gratien 

"Nino" a été l'un des films les plus remarqués du dernier Festival de Cannes ! Présenté dans la "Semaine de la Critique", ce premier long métrage de Pauline Loquès a en effet reçu un excellent accueil critique et du public.
Alors, vous l'aurez compris, la venue de la réalisatrice à Saint-Gratien est un événement. Elle est l'invitée, en compagnie de la productrice Sandra Da Fonseca, de l'équipe des Toiles pour une ciné-rencontre très prometteuse !

L'histoire
Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D’ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.
"Nino" de Pauline Loquès avec Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels, Jeanne Balibar…

Mardi 23 septembre 2025 à 20h – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Propos de Pauline Loquès, réalisatrice du film "Nino"

FILM NinoComment êtes-vous arrivée au cinéma ?
J’ai travaillé pour des émissions de radio et de télé qui recevaient beaucoup d’artistes. Ce fut un excellent poste d’observation, jusqu’au jour où j’ai eu envie de m’exprimer à mon tour.
J’ai suivi une formation de scénariste, et j’ai tourné un court-métrage "La Vie de Jeune Fille", qui a été acheté par Arte et m’a permis de rencontrer la productrice Sandra da Fonseca. C’est elle qui m’a poussée à écrire un long-métrage.

Comment sont nés Nino et la constellation de personnages qui l’entoure ?
Au moment où j’ai rencontré Sandra, ma famille était confrontée à la maladie d’un de nos proches atteint d’un cancer très agressif et qui en est mort à l’âge de trente-sept ans. Il s’appelait Romain et le film lui est dédié.
J’étais terrassée par une grande tristesse et un sentiment d’injustice profond. Je me suis mise à écrire, pour retrouver l’espoir. Le personnage de Nino est arrivé par hasard dans mon esprit, un peu comme une rencontre au coin d’une rue. Comme si j’avais croisé ce jeune homme aux vêtements larges, au phrasé hésitant, sur qui la maladie s’abat. Il m’a montré le chemin de ce qu’il allait vivre.
J’ai écrit au fil de l’eau, en suivant son errance de manière très instinctive.

FILM NinoVotre histoire est en prise directe avec une génération sensibilisée au papillomavirus et à son dépistage. Pourquoi avoir choisi le cancer de la gorge et comment vous êtes-vous documentée ?
Je voulais choisir un cancer qui touche les jeunes et dont on peut guérir, car il m’importait de sauver mon personnage. J’étais fâchée contre la maladie, il me fallait réinventer l’histoire, réparer ce qu’elle m’avait enlevé de manière symbolique. Je voulais aussi m’interroger sur les bénéfices d’un pareil traumatisme et voir si Nino pouvait en tirer profit dans son existence, s’il pouvait cheminer vers plus de lumière.
J’ai fait des recherches sur la maladie, les protocoles, rencontré des spécialistes, des oncologues, des malades, des accompagnants, et j’ai pu dresser le constat que, même si c’est une épreuve, les chances de s’en sortir sont grandes.

Dans votre court-métrage, "La Vie de Jeune Fille", il était aussi question d’une réalité difficile à accepter et énoncer publiquement. Est-ce le temps de la sidération, puis de l’acceptation que vous cherchez à investir ?
Nino arrive d’autant moins à exprimer ce qu’il lui arrive qu’il est atteint à la gorge. Il est attaqué à l’endroit de la parole, et, comme dans "La Vie de Jeune Fille", il y a cette idée que les choses deviennent réelles lorsqu’elles sont dites aux autres. Cette difficulté à avouer une réalité douloureuse à ses proches m’intéresse beaucoup. Dans mon court-métrage, mon héroïne s’était construite sur une image parfaite d’elle-même et ne parvenait pas à dire à ses amies que son futur compagnon voulait annuler leur mariage. Nino, lui, est quelqu’un de discret à qui il arrive quelque chose de trop grand pour lui, ce qui lui offre un potentiel de transformation. (extrait dossier de presse)

FILM NinoMardi 23 septembre 2025
Saint-Gratien 

"Nino" a été l'un des films les plus remarqués du dernier Festival de Cannes ! Présenté dans la "Semaine de la Critique", ce premier long métrage de Pauline Loquès a en effet reçu un excellent accueil critique et du public.
Alors, vous l'aurez compris, la venue de la réalisatrice à Saint-Gratien est un événement. Elle est l'invitée, en compagnie de la productrice Sandra Da Fonseca, de l'équipe des Toiles pour une ciné-rencontre très prometteuse !

L'histoire
Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D’ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.
"Nino" de Pauline Loquès avec Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels, Jeanne Balibar…

Mardi 23 septembre 2025 à 20h – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Propos de Pauline Loquès, réalisatrice du film "Nino"

FILM NinoComment êtes-vous arrivée au cinéma ?
J’ai travaillé pour des émissions de radio et de télé qui recevaient beaucoup d’artistes. Ce fut un excellent poste d’observation, jusqu’au jour où j’ai eu envie de m’exprimer à mon tour.
J’ai suivi une formation de scénariste, et j’ai tourné un court-métrage "La Vie de Jeune Fille", qui a été acheté par Arte et m’a permis de rencontrer la productrice Sandra da Fonseca. C’est elle qui m’a poussée à écrire un long-métrage.

Comment sont nés Nino et la constellation de personnages qui l’entoure ?
Au moment où j’ai rencontré Sandra, ma famille était confrontée à la maladie d’un de nos proches atteint d’un cancer très agressif et qui en est mort à l’âge de trente-sept ans. Il s’appelait Romain et le film lui est dédié.
J’étais terrassée par une grande tristesse et un sentiment d’injustice profond. Je me suis mise à écrire, pour retrouver l’espoir. Le personnage de Nino est arrivé par hasard dans mon esprit, un peu comme une rencontre au coin d’une rue. Comme si j’avais croisé ce jeune homme aux vêtements larges, au phrasé hésitant, sur qui la maladie s’abat. Il m’a montré le chemin de ce qu’il allait vivre.
J’ai écrit au fil de l’eau, en suivant son errance de manière très instinctive.

FILM NinoVotre histoire est en prise directe avec une génération sensibilisée au papillomavirus et à son dépistage. Pourquoi avoir choisi le cancer de la gorge et comment vous êtes-vous documentée ?
Je voulais choisir un cancer qui touche les jeunes et dont on peut guérir, car il m’importait de sauver mon personnage. J’étais fâchée contre la maladie, il me fallait réinventer l’histoire, réparer ce qu’elle m’avait enlevé de manière symbolique. Je voulais aussi m’interroger sur les bénéfices d’un pareil traumatisme et voir si Nino pouvait en tirer profit dans son existence, s’il pouvait cheminer vers plus de lumière.
J’ai fait des recherches sur la maladie, les protocoles, rencontré des spécialistes, des oncologues, des malades, des accompagnants, et j’ai pu dresser le constat que, même si c’est une épreuve, les chances de s’en sortir sont grandes.

Dans votre court-métrage, "La Vie de Jeune Fille", il était aussi question d’une réalité difficile à accepter et énoncer publiquement. Est-ce le temps de la sidération, puis de l’acceptation que vous cherchez à investir ?
Nino arrive d’autant moins à exprimer ce qu’il lui arrive qu’il est atteint à la gorge. Il est attaqué à l’endroit de la parole, et, comme dans "La Vie de Jeune Fille", il y a cette idée que les choses deviennent réelles lorsqu’elles sont dites aux autres. Cette difficulté à avouer une réalité douloureuse à ses proches m’intéresse beaucoup. Dans mon court-métrage, mon héroïne s’était construite sur une image parfaite d’elle-même et ne parvenait pas à dire à ses amies que son futur compagnon voulait annuler leur mariage. Nino, lui, est quelqu’un de discret à qui il arrive quelque chose de trop grand pour lui, ce qui lui offre un potentiel de transformation. (extrait dossier de presse)

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