Pour la dernière ciné-rencontre de la saison, Séverine Rocaboy et son équipe accueillent le réalisateur Robin Campillo pour son film "Enzo" qu'il a co-écrit avec son ami Laurent Cantet, décédé en 2024.
C'est pourquoi ce long métrage est annoncé : "film de Laurent Cantet réalisé par Robin Campillo".
Robin Campillo ? Le grand public l'avait découvert avec "120 battements par minute" qui a été récompensé par le César 2017 du meilleur film et le Grand Prix du Jury au festival de Cannes. Quant aux cinéphiles, ils avaient déjà salué son travail commun avec Laurent Cantet avec qui il a co-écrit de nombreux films. Il a aussi été récompensé pour "Entre les murs" avec le César de la meilleure adaptation qu'il a co-signé avec François Bégaudeau et Laurent Cantet.
Présenté à la Quinzaine de Cinéastes au dernier Festival de Cannes, "Enzo" a reçu un très bel accueil de la part de la critique et a bouleversé de nombreux spectateurs. Ce portrait d'adolescent ne laisse personne indifférent. Ne tardez pas à réserver votre place pour cette ciné-rencontre exceptionnelle !
L'histoire
Enzo, 16 ans, est apprenti maçon à La Ciotat. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale.
C’est sur les chantiers, au contact de Vlad, un collègue ukrainien, qu’Enzo va entrevoir un nouvel horizon.
Un film de Laurent Cantet et Robin Campillo avec Eloy Pohu, Pierfrancesco Favino, Élodie Bouchez...
Samedi 28 juin 2025 à 19h – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.
A noter : le livre "Laurent Cantet, le sens du collectif" sera offert aux 20 premiers spectateurs.Bonus : propos de Robin Campillo à propos de "Enzo"
Un film de Laurent Cantet, réalisé par Robin Campillo. Qu’est-ce que ça signifie ?
Disons que c’est l’aboutissement d’une longue histoire d’amitié. J’ai eu pendant quelques années une position assez unique auprès de Laurent puisque j’ai monté six de ses films et co-écrit cinq d’entre eux. Lorsque Laurent a appris qu’il avait un cancer, on a décidé de revenir à ce compagnonnage afin que je puisse le seconder dans toutes les phases de fabrication du film. Son état de santé s’est soudainement dégradé quelques semaines avant le tournage et c’est là qu’on a décidé avec Laurent et Isabelle, sa compagne, ainsi que Marie-Ange Luciani, la productrice, de poursuivre le projet. J’ai tout de suite dit à Laurent que j’allais respecter toutes les choses qu’on s’était dites mais que j’étais bien incapable de faire un film « à la manière de ». De toute façon, on finissait toujours par tomber d’accord sur les évolutions naturelles qu’empruntaient les films en général. "Enzo" reste le film de Laurent, c’est son projet, sa vision des conflits humains. Mais je dois ajouter que ça a été un plaisir de réaliser son film, de produire cet objet entre lui et moi. Surtout que Gilles Marchand, un autre ami et collaborateur de Laurent, a pu être là tout au long du tournage.
Jusqu’où êtes-vous allés dans le travail en commun ?
On a pu faire ensemble le casting des quatre personnages principaux et ça a été crucial pour le film. Nous avions tous les deux très envie de travailler avec Élodie Bouchez et donc sa présence dans ce rôle de mère à la fois spectatrice et lucide a été tout de suite une évidence pour nous. Pour le père, nous avions pensé à Pierfrancesco Favino mais nous hésitions un peu à cause de la langue. Au fur et à mesure, il s’est imposé aussi car, au-delà de la force de son jeu, il nous paraissait troublant d’avoir un père un peu décalé dans sa propre famille. Comme il l’a souvent fait, Laurent a souhaité confronter à ces comédiens connus des acteurs "non-professionnels", de manière à créer déjà un rapport de classe entre les personnages. Maksym Slivinskyi travaillait comme Vlad sur des chantiers. Dès le premier essai, on a senti en lui à la fois une force de la jeunesse, une mélancolie et par moments une dureté qui nous ont bouleversés. Quant à Eloy Pohu, on pourrait dire banalement qu’il a été une révélation, mais au fond c’est plutôt lui qui nous a révélé le film. Eloy a fait de la natation à haut niveau, il a gardé de cette pratique plusieurs éléments qui nous intéressaient : une auto-discipline, une fraternité avec ses camarades de sport, mais aussi un goût de la solitude, du mutisme, qui nous semblait important pour le personnage.
(extrait dossier de presse)
Pour la dernière ciné-rencontre de la saison, Séverine Rocaboy et son équipe accueillent le réalisateur Robin Campillo pour son film "Enzo" qu'il a co-écrit avec son ami Laurent Cantet, décédé en 2024.
C'est pourquoi ce long métrage est annoncé : "film de Laurent Cantet réalisé par Robin Campillo".
Robin Campillo ? Le grand public l'avait découvert avec "120 battements par minute" qui a été récompensé par le César 2017 du meilleur film et le Grand Prix du Jury au festival de Cannes. Quant aux cinéphiles, ils avaient déjà salué son travail commun avec Laurent Cantet avec qui il a co-écrit de nombreux films. Il a aussi été récompensé pour "Entre les murs" avec le César de la meilleure adaptation qu'il a co-signé avec François Bégaudeau et Laurent Cantet.
Présenté à la Quinzaine de Cinéastes au dernier Festival de Cannes, "Enzo" a reçu un très bel accueil de la part de la critique et a bouleversé de nombreux spectateurs. Ce portrait d'adolescent ne laisse personne indifférent. Ne tardez pas à réserver votre place pour cette ciné-rencontre exceptionnelle !
L'histoire
Enzo, 16 ans, est apprenti maçon à La Ciotat. Pressé par son père qui le voyait faire des études supérieures, le jeune homme cherche à échapper au cadre confortable mais étouffant de la villa familiale.
C’est sur les chantiers, au contact de Vlad, un collègue ukrainien, qu’Enzo va entrevoir un nouvel horizon.
Un film de Laurent Cantet et Robin Campillo avec Eloy Pohu, Pierfrancesco Favino, Élodie Bouchez...
Samedi 28 juin 2025 à 19h – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.
A noter : le livre "Laurent Cantet, le sens du collectif" sera offert aux 20 premiers spectateurs.Bonus : propos de Robin Campillo à propos de "Enzo"
Un film de Laurent Cantet, réalisé par Robin Campillo. Qu’est-ce que ça signifie ?
Disons que c’est l’aboutissement d’une longue histoire d’amitié. J’ai eu pendant quelques années une position assez unique auprès de Laurent puisque j’ai monté six de ses films et co-écrit cinq d’entre eux. Lorsque Laurent a appris qu’il avait un cancer, on a décidé de revenir à ce compagnonnage afin que je puisse le seconder dans toutes les phases de fabrication du film. Son état de santé s’est soudainement dégradé quelques semaines avant le tournage et c’est là qu’on a décidé avec Laurent et Isabelle, sa compagne, ainsi que Marie-Ange Luciani, la productrice, de poursuivre le projet. J’ai tout de suite dit à Laurent que j’allais respecter toutes les choses qu’on s’était dites mais que j’étais bien incapable de faire un film « à la manière de ». De toute façon, on finissait toujours par tomber d’accord sur les évolutions naturelles qu’empruntaient les films en général. "Enzo" reste le film de Laurent, c’est son projet, sa vision des conflits humains. Mais je dois ajouter que ça a été un plaisir de réaliser son film, de produire cet objet entre lui et moi. Surtout que Gilles Marchand, un autre ami et collaborateur de Laurent, a pu être là tout au long du tournage.
Jusqu’où êtes-vous allés dans le travail en commun ?
On a pu faire ensemble le casting des quatre personnages principaux et ça a été crucial pour le film. Nous avions tous les deux très envie de travailler avec Élodie Bouchez et donc sa présence dans ce rôle de mère à la fois spectatrice et lucide a été tout de suite une évidence pour nous. Pour le père, nous avions pensé à Pierfrancesco Favino mais nous hésitions un peu à cause de la langue. Au fur et à mesure, il s’est imposé aussi car, au-delà de la force de son jeu, il nous paraissait troublant d’avoir un père un peu décalé dans sa propre famille. Comme il l’a souvent fait, Laurent a souhaité confronter à ces comédiens connus des acteurs "non-professionnels", de manière à créer déjà un rapport de classe entre les personnages. Maksym Slivinskyi travaillait comme Vlad sur des chantiers. Dès le premier essai, on a senti en lui à la fois une force de la jeunesse, une mélancolie et par moments une dureté qui nous ont bouleversés. Quant à Eloy Pohu, on pourrait dire banalement qu’il a été une révélation, mais au fond c’est plutôt lui qui nous a révélé le film. Eloy a fait de la natation à haut niveau, il a gardé de cette pratique plusieurs éléments qui nous intéressaient : une auto-discipline, une fraternité avec ses camarades de sport, mais aussi un goût de la solitude, du mutisme, qui nous semblait important pour le personnage.
(extrait dossier de presse)
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