Ciné-rencontre avec Karim Leklou pour la présentation du film "Le roman de Jim" des frères Larrieu.

Mardi 3 septembre 2024
Saint-Gratien

Après la réalisatrice Patricia Mazuy, c'est l'acteur Karim Leklou qui est l'invité de l'équipe des "Toiles" de Saint-Gratien. Le comédien, remarqué dans "Vincent doit mourir" ou "Bac Nord",  vient présenter "Le roman de Jim" de Arnaud et Jean-Marie Larrieu. Le film a été présenté au dernier Festival de Cannes et a reçu un accueil critique et public enthousiasmant. Rendez-vous donc ce mardi 3 septembre pour découvrir le nouveau long métrage des frères Larrieu.

L'histoire
Aymeric, le beau-père de Jim, a rencontré Florence, sa mère, alors qu’elle était enceinte de six mois. Tous les trois mènent une vie heureuse dans le Jura jusqu’à ce que le père biologique, Christophe, revienne suite à une tragédie personnelle. Aymeric ne trouve plus sa place et, éloigné de l’enfant, il décide de partir faire sa vie ailleurs. Mais des années plus tard, Jim, 23 ans, frappe à sa porte d'Aymeric.
Un film de Arnaud et Jean-Marie Larrieu avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau…

Mardi 3 septembre 2024 à 20h0 - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Bonus : propos des réalisateurs Arnaud et Jean-Marie Larrieu
Comment est venue l’idée d’adapter le roman de Pierric Bailly ?
Jean-Marie Larrieu : L’éditeur POL nous a fait parvenir "Le Roman de Jim". Nous avions peur de nous retrouver face à une vision un peu sociétale de questions comme celle de la paternité, mais nous avons été marqués par le ton et les personnages. Nous avons appris plus tard que Pierric Bailly, qui appréciait nos films, était à l’origine de cet envoi.
Arnaud Larrieu : Au-delà du sujet, c’est le romanesque qui nous a accrochés. Une manière d’écrire « comme dans la vie », qui n’est pas pour autant réaliste. Une véritable épopée se dessine à travers le récit de la vie quotidienne des personnages sur une longue durée. Des destins apparaissent au-delà des caractères.
Jean-Marie Larrieu : Nous avons aussi reconnu des gens dont on parle peu et qui nous sont familiers. Il y a une question de classe sociale, des personnes qui se débrouillent avec des petits boulots, souvent en intérim. Toutes et tous ont cette manière de naviguer à vue dans la vie que nous affectionnons. La manière dont les rapports parentaux ou amoureux se construisent dans le roman nous a aussi rendus complices. Le personnage central faisait écho à nos films. Dans Tralala, il était question de quelqu’un qui arrive dans une ville, il ne connait personne et une famille l’accueille. Dans "Fin d’été" et" La Brèche de Roland", nous avions aussi travaillé, au sein de la famille, les liens qui se créent en dehors des liens du sang.
Arnaud Larrieu : Nous nous sommes donc lancés dans l’adaptation. Et nous avons tenu à garder le titre du livre de Pierric. "Le roman de Jim," c’est justement tout ce qui fonde Jim au-delà de son origine biologique.