Accueil > Agenda > Ciné-rencontre avec Carine Tardieu pour son film "L'attachement"
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Ciné-rencontre avec Carine Tardieu pour son film "L'attachement"

Dimanche 23 février 2025
Saint-Gratien

FILM L'attachementEvènement aux "Toiles" de Saint-Gratien avec la venue de Carine Tardieu, la réalisatrice de "L'attachement" qui réunit à l'écran Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï entourés de Vimala Pons, Raphaël Quenard, Catherine Mouchet, Marie-Christine Barrault...

Révélée par son long métrage "Du vent dans mes mollets" (avec Agnès Jaoui et Denis Podalydès) , elle confirmera son talent avec les films "Ôtez-moi d'un doute" (avec François Damiens et Cécile de France) et "Les jeunes amants" (avec Fanny Ardant et Melvil Poupaud) qui reçurent un bel accueil public et critique. Aujourd'hui elle nous revient avec "L'attachement", une libre adaptation du livre d'Alice Ferney, "Intimité", publié chez Actes Sud en 2020.
La ciné-rencontre avec Carine Tardieu s'annonce donc passionnante : ne tardez pas à réserver !

Synopsis du film
Sandra, quinquagénaire farouchement indépendante, partage soudainement et malgré elle l’intimité de son voisin de palier et de ses deux enfants. Contre toute attente, elle s’attache peu à peu à cette famille d’adoption.
Un film de Carine Tardieu avec Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï, Vimala Pons, Raphaël Quenard, Catherine Mouchet, Marie-Christine Barrault...

Dimanche 23 février 2025 à 17h15 – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Bonus : propos de Carine Tardieu, réalisatrice du film "L'attachement"

FILM L'attachementQu’est-ce qui vous a donné envie de porter à l’écran « L’intimité », le roman d’Alice Ferney ?
Je l’avais lu une première fois avec beaucoup d’émotion et un intérêt certain, notamment pour le personnage de Sandra, mais celui-ci s’effaçait dans la seconde partie du roman au profit d’un autre personnage pour lequel j’avais beaucoup moins d’attrait. Mais par hasard, quelques mois plus tard, Fanny Ardant, de passage à la maison et trouvant le bouquin sur mon bureau, me dit qu’elle l’a lu et qu’elle pense que cette histoire est faite pour moi...
Interpellée, je m’y suis replongée en me concentrant sur ce qui m’avait ému, la rencontre entre cette libraire farouchement indépendante et son voisin de palier qui se retrouve brutalement seul avec un petit garçon et un nourrisson... et j’ai compris qu’en remettant Sandra au centre, un film était possible...

Quels thèmes vous inspiraient particulièrement ?
J’aimais l’idée de faire le portrait d’une femme moderne, qui n’est pas assujettie aux diktats du patriarcat, qui revendique son indépendance, assume un célibat qu’elle ne cherche jamais à justifier, une femme relativement libre en somme, mais qui, soudain ébranlée par l’affection que lui portent un petit garçon et son beau-père endeuillés, voit d’un coup ses fondements voler en éclats... J’aimais l’idée qu’une femme n’ayant a priori aucun attrait pour les enfants s’attache, malgré elle, non seulement à un homme mais aussi, voire surtout à sa progéniture.
Comme beaucoup de femmes de mon âge – j’ai 50 ans, j’ai été, petite fille, biberonnée aux contes qui se terminent par un mariage et beaucoup d’enfants, puis jeune adulte, pressée par la société de fonder une famille des plus "classiques". Or mon chemin fut tout autre (m’obligeant d’ailleurs, à me justifier bien trop souvent d’une situation hors-normes).
Devenir mère n’avait jamais été pour moi une préoccupation majeure, mais à 40 ans, lasse peut-être de n’avoir encore et toujours qu’à me préoccuper de moi-même, j’ai manifesté une forme de curiosité pour la maternité et chemin faisant, suis devenue la mère d’une enfant que j’ai adoptée – seule - dans un pays étranger. J’ai compris en prenant pour la première fois ma fille dans mes bras, que notre rencontre ne faisait que commencer. Si mon sentiment de responsabilité a été immédiat, l’amour que je lui porte aujourd’hui n’avait rien d’une évidence. J’ai découvert que l’attachement était une construction de tous les jours, qui va croissant au fur et à mesure que ma fille et moi apprenons à nous connaître : c’est assez bouleversant !
Sandra va découvrir à son corps défendant, qu’il est impossible de lutter contre les liens d’attachement quand ils s’imposent à nous. Pour autant, il me tenait vraiment à cœur de préserver chez elle une certaine forme d’indépendance, de lui permettre de rester "libre" jusqu’au bout, que son attachement à cette famille ne soit pas sacerdotal.

FILM L'attachementAviez-vous en tête les acteurs à l’écriture du scénario ?
En écrivant, j’ai plutôt tendance à prendre pour référence des comédiens disparus, ainsi, je suis certaine que les acteurs avec qui je vais travailler vont m’apporter une dimension supplémentaire que je n’avais pas imaginé des personnages. C’était d’autant plus flagrant avec Valeria Bruni Tedeschi, car le personnage de Sandra était pour elle une sorte de contre-emploi. Dès la préparation, avec sa sacoche, ses baskets, son jean, ses lunettes et cette coupe de cheveux plutôt courte, nous lui avons forgé une silhouette inédite qu’elle a d’ailleurs tout de suite adoptée... Mais l’habit n’est pas suffisant et rentrer dans les marques de "la Sandra" que j’avais en tête n’a pas été si simple. Valeria est d’un naturel assez expansif, elle est chaleureuse, on la connaît d’ailleurs plutôt dans des rôles extravertis. Or, à l’écriture, Sandra était au contraire une femme posée, dans la retenue voire distante, une femme qui pèse ses mots. Sur le plateau j’ai dû réfréner son naturel pour tenir le fil du personnage. Ce n’était pas toujours simple ni pour elle ni pour moi d’autant que je suis une réalisatrice très directive et attachée au texte et que Valeria a besoin d’avoir un grand espace de liberté, de se réapproprier éventuellement les dialogues... Mais son incarnation, si organique, va bien au-delà de mes espérances.

Pio Marmaï montre dans le rôle d’Alex un visage inédit...
En acceptant le film, Pio savait que la traversée serait éprouvante. Il m’a assez vite fait part de son appréhension d’ailleurs, et nous avons cherché ensemble comment il pourrait trouver en lui la ressource pour atteindre une telle émotion tout en ne s’effondrant pas avec son personnage... Pour jouer la scène où l’on comprend que sa femme est morte par exemple, il devait exprimer, sans dialogue, un bouleversement indescriptible. Je lui ai suggéré, sans
certitude, de mettre son réveil toutes les heures, la nuit précédente, pour atteindre un degré d’épuisement proche de celui du personnage... Et je crois que c’est plus ou moins ce qu’il a fait : ce matin-là il est arrivé sur le plateau extrêmement concentré, l’air hagard et défait... comme rempli de larmes... Toute l’équipe, silencieuse autour de lui, s’est affairée pour que l’attente soit la moins longue possible entre deux plans, deux prises... Valeria aussi était très à l’écoute, très généreuse. Après coup, je crois qu’il était à la fois éreinté et heureux d’avoir réussi à s’abandonner ainsi...

FILM L'attachementComment votre choix s’est-il porté sur le jeune César Botti qui incarne Eliott ?
Du haut de ses 5 ans ½ (âge auquel il a passé les essais), César avait une qualité essentielle : l’écoute : une attention aux autres, un regard et une curiosité insatiable pour ses partenaires... En casting, j’ai vu tout un tas d’enfants capables de tenir le texte, mais César s’est imposé d’emblée car il était à peu de choses près le seul capable de gérer le silence notamment. Et puis il avait le désir et la joie ! César débordait d’enthousiasme et se réjouissait, chaque matin, de retrouver l’équipe, les acteurs... Du début à la fin du tournage, soutenu non seulement par sa coach Karin Katala, mais aussi par ses formidables parents qui accompagnaient son désir sans jamais le surinvestir, César ne m’a jamais fait défaut.

Raphaël Quenard et Vimala Pons étant aussi des acteurs très instinctifs, comment avez-vous travaillé avec eux ?
Je dirais que Raphaël a les défaut de ses qualités : il a une personnalité tellement affirmée et imposante, qu’il faut parfois le travailler au corps pour que le personnage prenne la main sur l’acteur. J’avais envie de l’emmener vers un rôle plus en retenue que dans ses précédents films, moins expansif. Le personnage de David marche sur des œufs - tout au moins dans la première partie du film... il s’agissait de l’inviter à trouver un autre rythme de diction, de retenir un peu son allégresse, de le faire revenir au texte, en l’aidant notamment à gommer toutes les scories de langage (hein, tu vois, du coup, en fait...). Il s’y est attelé avec plaisir je crois.
Vimala est une actrice très généreuse, sérieuse, c’est une grande travailleuse, toute à la fois terrienne et lunaire. Toujours intense, imprévisible, mais à l’écoute, elle peut être tout et son contraire : d’une prise à l’autre, maîtriser ses sentiments ou s’abandonner complètement à l’émotion, quitte à parfois perdre un peu le contrôle. Mais ses débordements sont hyper émouvants et pas si difficile à canaliser. (extrait dossier de presse)

Dimanche 23 février 2025
Saint-Gratien

FILM L'attachementEvènement aux "Toiles" de Saint-Gratien avec la venue de Carine Tardieu, la réalisatrice de "L'attachement" qui réunit à l'écran Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï entourés de Vimala Pons, Raphaël Quenard, Catherine Mouchet, Marie-Christine Barrault...

Révélée par son long métrage "Du vent dans mes mollets" (avec Agnès Jaoui et Denis Podalydès) , elle confirmera son talent avec les films "Ôtez-moi d'un doute" (avec François Damiens et Cécile de France) et "Les jeunes amants" (avec Fanny Ardant et Melvil Poupaud) qui reçurent un bel accueil public et critique. Aujourd'hui elle nous revient avec "L'attachement", une libre adaptation du livre d'Alice Ferney, "Intimité", publié chez Actes Sud en 2020.
La ciné-rencontre avec Carine Tardieu s'annonce donc passionnante : ne tardez pas à réserver !

Synopsis du film
Sandra, quinquagénaire farouchement indépendante, partage soudainement et malgré elle l’intimité de son voisin de palier et de ses deux enfants. Contre toute attente, elle s’attache peu à peu à cette famille d’adoption.
Un film de Carine Tardieu avec Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï, Vimala Pons, Raphaël Quenard, Catherine Mouchet, Marie-Christine Barrault...

Dimanche 23 février 2025 à 17h15 – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut – Réservation en ligne ou prévente à la caisse du cinéma.

Bonus : propos de Carine Tardieu, réalisatrice du film "L'attachement"

FILM L'attachementQu’est-ce qui vous a donné envie de porter à l’écran « L’intimité », le roman d’Alice Ferney ?
Je l’avais lu une première fois avec beaucoup d’émotion et un intérêt certain, notamment pour le personnage de Sandra, mais celui-ci s’effaçait dans la seconde partie du roman au profit d’un autre personnage pour lequel j’avais beaucoup moins d’attrait. Mais par hasard, quelques mois plus tard, Fanny Ardant, de passage à la maison et trouvant le bouquin sur mon bureau, me dit qu’elle l’a lu et qu’elle pense que cette histoire est faite pour moi...
Interpellée, je m’y suis replongée en me concentrant sur ce qui m’avait ému, la rencontre entre cette libraire farouchement indépendante et son voisin de palier qui se retrouve brutalement seul avec un petit garçon et un nourrisson... et j’ai compris qu’en remettant Sandra au centre, un film était possible...

Quels thèmes vous inspiraient particulièrement ?
J’aimais l’idée de faire le portrait d’une femme moderne, qui n’est pas assujettie aux diktats du patriarcat, qui revendique son indépendance, assume un célibat qu’elle ne cherche jamais à justifier, une femme relativement libre en somme, mais qui, soudain ébranlée par l’affection que lui portent un petit garçon et son beau-père endeuillés, voit d’un coup ses fondements voler en éclats... J’aimais l’idée qu’une femme n’ayant a priori aucun attrait pour les enfants s’attache, malgré elle, non seulement à un homme mais aussi, voire surtout à sa progéniture.
Comme beaucoup de femmes de mon âge – j’ai 50 ans, j’ai été, petite fille, biberonnée aux contes qui se terminent par un mariage et beaucoup d’enfants, puis jeune adulte, pressée par la société de fonder une famille des plus "classiques". Or mon chemin fut tout autre (m’obligeant d’ailleurs, à me justifier bien trop souvent d’une situation hors-normes).
Devenir mère n’avait jamais été pour moi une préoccupation majeure, mais à 40 ans, lasse peut-être de n’avoir encore et toujours qu’à me préoccuper de moi-même, j’ai manifesté une forme de curiosité pour la maternité et chemin faisant, suis devenue la mère d’une enfant que j’ai adoptée – seule - dans un pays étranger. J’ai compris en prenant pour la première fois ma fille dans mes bras, que notre rencontre ne faisait que commencer. Si mon sentiment de responsabilité a été immédiat, l’amour que je lui porte aujourd’hui n’avait rien d’une évidence. J’ai découvert que l’attachement était une construction de tous les jours, qui va croissant au fur et à mesure que ma fille et moi apprenons à nous connaître : c’est assez bouleversant !
Sandra va découvrir à son corps défendant, qu’il est impossible de lutter contre les liens d’attachement quand ils s’imposent à nous. Pour autant, il me tenait vraiment à cœur de préserver chez elle une certaine forme d’indépendance, de lui permettre de rester "libre" jusqu’au bout, que son attachement à cette famille ne soit pas sacerdotal.

FILM L'attachementAviez-vous en tête les acteurs à l’écriture du scénario ?
En écrivant, j’ai plutôt tendance à prendre pour référence des comédiens disparus, ainsi, je suis certaine que les acteurs avec qui je vais travailler vont m’apporter une dimension supplémentaire que je n’avais pas imaginé des personnages. C’était d’autant plus flagrant avec Valeria Bruni Tedeschi, car le personnage de Sandra était pour elle une sorte de contre-emploi. Dès la préparation, avec sa sacoche, ses baskets, son jean, ses lunettes et cette coupe de cheveux plutôt courte, nous lui avons forgé une silhouette inédite qu’elle a d’ailleurs tout de suite adoptée... Mais l’habit n’est pas suffisant et rentrer dans les marques de "la Sandra" que j’avais en tête n’a pas été si simple. Valeria est d’un naturel assez expansif, elle est chaleureuse, on la connaît d’ailleurs plutôt dans des rôles extravertis. Or, à l’écriture, Sandra était au contraire une femme posée, dans la retenue voire distante, une femme qui pèse ses mots. Sur le plateau j’ai dû réfréner son naturel pour tenir le fil du personnage. Ce n’était pas toujours simple ni pour elle ni pour moi d’autant que je suis une réalisatrice très directive et attachée au texte et que Valeria a besoin d’avoir un grand espace de liberté, de se réapproprier éventuellement les dialogues... Mais son incarnation, si organique, va bien au-delà de mes espérances.

Pio Marmaï montre dans le rôle d’Alex un visage inédit...
En acceptant le film, Pio savait que la traversée serait éprouvante. Il m’a assez vite fait part de son appréhension d’ailleurs, et nous avons cherché ensemble comment il pourrait trouver en lui la ressource pour atteindre une telle émotion tout en ne s’effondrant pas avec son personnage... Pour jouer la scène où l’on comprend que sa femme est morte par exemple, il devait exprimer, sans dialogue, un bouleversement indescriptible. Je lui ai suggéré, sans
certitude, de mettre son réveil toutes les heures, la nuit précédente, pour atteindre un degré d’épuisement proche de celui du personnage... Et je crois que c’est plus ou moins ce qu’il a fait : ce matin-là il est arrivé sur le plateau extrêmement concentré, l’air hagard et défait... comme rempli de larmes... Toute l’équipe, silencieuse autour de lui, s’est affairée pour que l’attente soit la moins longue possible entre deux plans, deux prises... Valeria aussi était très à l’écoute, très généreuse. Après coup, je crois qu’il était à la fois éreinté et heureux d’avoir réussi à s’abandonner ainsi...

FILM L'attachementComment votre choix s’est-il porté sur le jeune César Botti qui incarne Eliott ?
Du haut de ses 5 ans ½ (âge auquel il a passé les essais), César avait une qualité essentielle : l’écoute : une attention aux autres, un regard et une curiosité insatiable pour ses partenaires... En casting, j’ai vu tout un tas d’enfants capables de tenir le texte, mais César s’est imposé d’emblée car il était à peu de choses près le seul capable de gérer le silence notamment. Et puis il avait le désir et la joie ! César débordait d’enthousiasme et se réjouissait, chaque matin, de retrouver l’équipe, les acteurs... Du début à la fin du tournage, soutenu non seulement par sa coach Karin Katala, mais aussi par ses formidables parents qui accompagnaient son désir sans jamais le surinvestir, César ne m’a jamais fait défaut.

Raphaël Quenard et Vimala Pons étant aussi des acteurs très instinctifs, comment avez-vous travaillé avec eux ?
Je dirais que Raphaël a les défaut de ses qualités : il a une personnalité tellement affirmée et imposante, qu’il faut parfois le travailler au corps pour que le personnage prenne la main sur l’acteur. J’avais envie de l’emmener vers un rôle plus en retenue que dans ses précédents films, moins expansif. Le personnage de David marche sur des œufs - tout au moins dans la première partie du film... il s’agissait de l’inviter à trouver un autre rythme de diction, de retenir un peu son allégresse, de le faire revenir au texte, en l’aidant notamment à gommer toutes les scories de langage (hein, tu vois, du coup, en fait...). Il s’y est attelé avec plaisir je crois.
Vimala est une actrice très généreuse, sérieuse, c’est une grande travailleuse, toute à la fois terrienne et lunaire. Toujours intense, imprévisible, mais à l’écoute, elle peut être tout et son contraire : d’une prise à l’autre, maîtriser ses sentiments ou s’abandonner complètement à l’émotion, quitte à parfois perdre un peu le contrôle. Mais ses débordements sont hyper émouvants et pas si difficile à canaliser. (extrait dossier de presse)

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Agenda"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Agenda"

Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28