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Rencontre avec Emmanuel Gras autour de son film "Makala"

MAKALA de Emmanuel GrasSamedi 9 décembre 2017
Saint-Gratien

Emmanuel Gras avait créé la surprise avec son premier film "Bovines". Il nous revient avec "Makala" qui a reçu le Grand Prix à la Semaine de la Critique à Cannes.
Après la projection de son film, la rencontre avec ce réalisateur qui a étudié à l'ENS Louis Lumière s'annonce passionnante.

L’histoire :
Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.

Samedi 9 décembre 2017 à 21h - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente depuis le mercredi 6 décembre à la caisse du cinéma.

 

Bonus : la genèse du film racontée par Emmanuel Gras

Où a été tourné "Makala" ?
En République démocratique du Congo, dans la région du Katanga, au sud du pays. Plus précisément autour de la ville de Kolwezi. C’est une région assez sèche, qui comporte d’immenses mines à ciel ouvert. En swahili, Makala signifie charbon.

D’où vient l’idée de ce film ? L’avez-vous eue en rencontrant Kabwita Kasongo ?
L’idée de ce film m’est venue avant de rencontrer Kabwita. J’avais déjà fait deux tournages en tant que chef opérateur dans cette région et j’avais été marqué par le fait de rencontrer partout des hommes et des femmes transportant à pied des chargements de toutes sortes. Même au milieu de la brousse, on était sûr de croiser quelqu’un transportant quelque chose. Mais c’est l’image de gens poussant des vélos surchargés de sacs de charbon qui m’a visuellement le plus frappé. Je me suis alors demandé d’où ils venaient, quelles distances ils parcouraient, qu’est-ce que cela leur rapportait... des questionnements très simples. Quel effort pour quel résultat ? Je me suis alors renseigné et j’ai écrit le projet. J’ai rencontré Kabwita en faisant des repérages, une fois les premiers financements obtenus. J’étais accompagné d’un journaliste congolais, Gaston Mushid, très connu là-bas, qui a facilité tout ce que je souhaitais faire. Je suis allé dans les villages autour de Kolwezi pour rencontrer des gens qui faisaient du charbon. J’ai rencontré Kabwita à Walemba et j’ai su très vite que je voulais faire le film avec lui. J’aimais son attitude, un peu en retrait mais pas timide, son allure, et surtout son regard, plutôt doux mais très vif. En vrai, il y a des gens pour qui on a simplement tout de suite de la sympathie, vers qui on est attiré et c’était le cas avec lui. Un an après, je suis revenu, et nous avons commencé à filmer.
(extrait dossier de presse)

MAKALA de Emmanuel GrasSamedi 9 décembre 2017
Saint-Gratien

Emmanuel Gras avait créé la surprise avec son premier film "Bovines". Il nous revient avec "Makala" qui a reçu le Grand Prix à la Semaine de la Critique à Cannes.
Après la projection de son film, la rencontre avec ce réalisateur qui a étudié à l'ENS Louis Lumière s'annonce passionnante.

L’histoire :
Au Congo, un jeune villageois espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.

Samedi 9 décembre 2017 à 21h - Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien - Prévente depuis le mercredi 6 décembre à la caisse du cinéma.

 

Bonus : la genèse du film racontée par Emmanuel Gras

Où a été tourné "Makala" ?
En République démocratique du Congo, dans la région du Katanga, au sud du pays. Plus précisément autour de la ville de Kolwezi. C’est une région assez sèche, qui comporte d’immenses mines à ciel ouvert. En swahili, Makala signifie charbon.

D’où vient l’idée de ce film ? L’avez-vous eue en rencontrant Kabwita Kasongo ?
L’idée de ce film m’est venue avant de rencontrer Kabwita. J’avais déjà fait deux tournages en tant que chef opérateur dans cette région et j’avais été marqué par le fait de rencontrer partout des hommes et des femmes transportant à pied des chargements de toutes sortes. Même au milieu de la brousse, on était sûr de croiser quelqu’un transportant quelque chose. Mais c’est l’image de gens poussant des vélos surchargés de sacs de charbon qui m’a visuellement le plus frappé. Je me suis alors demandé d’où ils venaient, quelles distances ils parcouraient, qu’est-ce que cela leur rapportait... des questionnements très simples. Quel effort pour quel résultat ? Je me suis alors renseigné et j’ai écrit le projet. J’ai rencontré Kabwita en faisant des repérages, une fois les premiers financements obtenus. J’étais accompagné d’un journaliste congolais, Gaston Mushid, très connu là-bas, qui a facilité tout ce que je souhaitais faire. Je suis allé dans les villages autour de Kolwezi pour rencontrer des gens qui faisaient du charbon. J’ai rencontré Kabwita à Walemba et j’ai su très vite que je voulais faire le film avec lui. J’aimais son attitude, un peu en retrait mais pas timide, son allure, et surtout son regard, plutôt doux mais très vif. En vrai, il y a des gens pour qui on a simplement tout de suite de la sympathie, vers qui on est attiré et c’était le cas avec lui. Un an après, je suis revenu, et nous avons commencé à filmer.
(extrait dossier de presse)

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