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Rencontre avec deux jeunes ambassadeurs Unicef du Val d'Oise. Passionnant.

Publié le : 13-03-2017

Le mois dernier, Martine Ryckman, présidente du Comité Unicef du Val d'Oise, nous a fait découvrir les actions initiées par son association (voir interview). Lors de notre rencontre, elle nous a parlé des jeunes qui se mobilisent pour porter le message de l'Unicef.
MERWAN ET MYRIAM AMBASSADEURS UNICEFAlors, à l'occasion de la "Nuit de l'eau", événement national organisé en faveur de l'Unicef et programmé le 18 mars, je suis donc parti à la rencontre de Myriam et Merwan, deux jeunes ambassadeurs valdoisiens qui "se bougent" en faveur de l'Unicef. Passionnant.

Myriam et Merwan, comment avez-vous eu envie de vous engager pour l'Unicef, en devenant jeunes ambassadeurs ?
Merwan : Je participais à un forum sur l'engagement à Montmorency lorsque j'ai rencontré sur un stand les premiers ambassadeurs Unicef du Val d'Oise et Mme Ryckman, présidente du Comité. Je n'ai alors pas hésité, la cause des enfants m'étant très chère. De nombreuses personnes se donnent du mal et, pour moi, c'est un minimum de participer à un maximum d'évènements possibles pour développer notre comité Unicef. Cela fait donc maintenant trois ans que je suis ambassadeur Unicef dans mon lycée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency.
Myriam : Pour ma part, c'est ma première année en tant qu'ambassadrice. Je me suis engagée dans mon lycée Galilée à Cergy. Je suis très intéressée par l'humanitaire et ce rôle est une manière d'agir de manière locale
Etre ambassadeur, c'est porter le message de l'Unicef et sensibiliser les jeunes. Nous devons faire chaque année, dans notre établissement, une présentation de l'Unicef et de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. Pour ma part, je l'ai faite avant un concert que j'avais organisé en faveur de l'association. De plus, j'ai pu présenter l'exposition consacrée à la Convention, exposition itinérante mise à dispo par l'Unicef.
Merwan : Pour ma part, cela fait trois ans que je présente la Convention internationale des droits de l’enfant car, chaque année, mes camarades ainsi que les professeurs changent. Ce temps est précieux car il permet aussi de répondre à toutes les questions posées. C'est ainsi que des camarades se sont, à leur tour, engagés pour l'Unicef et d'autres ont fait des dons. Deux nouveaux ambassadeurs au sein du lycée : cela permet d'envisager de nouvelles actions !

Logo UnicefQuelles sont les principales questions posées lors de vos présentations ?
Myriam : Cela dépend des publics rencontrés. En ce qui concerne nos camarades, nous constatons une perte de confiance envers les associations. Alors on nous demande : "Où va l'argent ?" "Comment sont reversés les fonds ?" "Comment sont utilisés des dons recueillis ?", "La diplomatie n'est-elle pas plus utile que l'humanitaire ?" Le besoin de transparence touche tout le monde.
Merwan : Je suis d'accord avec Myriam. Par contre, chez les plus jeunes, dans les écoles maternelles et primaires où je me suis rendu, les enfants posent des questions plus naïves, plus directes et souvent très intelligentes comme celle-ci : "Pourquoi il y a la guerre ?". Cette innocence me touche et c'est pour cela que je m'investis dans les missions de l'Unicef.
Myriam : Nous relayons le message de l'Unicef et quand on rentre en contact avec d'autres jeunes, notre message est plus audible. Ils vont s'intéresser plus facilement car c'est moins scolaire, moins pédagogique que si les informations étaient données par un professeur. Grâce à nous, ils peuvent se projeter plus facilement vers l'association. C'est notre atout !
Merwan : Beaucoup de jeunes sont prêts à s'engager pour différentes causes et donc il est important de présenter l'Unicef dès que possible.

MERWAN ET MYRIAM AMBASSADEURS UNICEFA ce propos, avez-des relations avec les villes où vous résidez ?
Merwan : Oui. La ville de Groslay m'a gentiment consacré un article dans son journal municipal, cela a permis de faire connaitre le Comité Unicef à tous les habitants et nouer par la suite des relations avec l'équipe municipale. Ainsi j'ai participé au Forum des associations qui a lieu en début d'année scolaire. J'ai eu à cette occasion des échanges merveilleux avec des personnes âgées notamment.
Myriam : Pour ma part, j'ai contacté l'équipe municipale de Cergy où je suis domiciliée. J'ai présenté le Comité Unicef au service jeunesse et nous espérons que l'Unicef sera désormais présent lors des manifestions culturelles et solidaires.

Quelles sont les actions menées au sein de votre lycée ?
Myriam : Pour ma part, j'ai organisé l'année dernière un concert de musique avec de la danse et du chant, en partenariat avec une association de mon lycée. Les fonds récoltés ont été reversés à Unicef France.
Merwan : Au lycée j'ai organisé pendant deux ans un tournoi de basket avec une vente de gâteaux et de porte-clés Unicef. Ce fut un franc succès et cela est très motivant.

NUIT DE L'EAU 2017Evoquons la Nuit de l'eau du 18 mars. Quel est votre rôle dans l'organisation ?
Merwan : "La nuit de l'eau" est organisée par la Fédération Française de Natation et Unicef France. C'est une soirée durant laquelle les piscines sont ouvertes et de nombreuses animations sont proposées. Une vente de confiseries est aussi proposée. Toute la recette de la soirée est reversée à l'Unicef qui reversera les fonds collectés à un programme d'accès à l'eau potable pour les enfants en Haïti.
Myriam : Nous serons présents dans une des six piscines du Val d'Oise qui participent à "La Nuit de l'eau" mais notre rôle est important en amont de la manifestation : nous relayons sur les réseaux sociaux les infos concernant "La nuit de l'eau" et organisons une collecte digitale pour tous ceux qui ne peuvent se rendre le 18 mars dans les piscines ouvertes.
Merwan : J'espère que tous les lecteurs du Journal de François soutiendront l'Unicef à l'occasion de la "Nuit de l'eau"

Vous êtes tous les deux en Terminale et je vous souhaite une réussite pour le futur Bac. Comment envisagez-vous la poursuite de votre rôle d'ambassadeur après le lycée ?
Merwan : Nous pouvons rester ambassadeurs jusqu'à 25 ans si nous poursuivons nos études. Pour ma part, je compte bien continuer ma mission car je suis très motivé pour développer le Comité Unicef du Val d'Oise !
Myriam : Je ne sais pas encore où j'étudierai l'année prochaine mais, comme Merwan, je prends très au sérieux mon rôle d'ambassadrice. Et, pour ma part, je suis attirée par l'humanitaire et j'aimerais participer à une mission humanitaire. Ma première expérience en République Dominicaine m'a beaucoup apportée. Voir tous ces enfants dans le dénuement, c'est vraiment terrible. Il faut vraiment agir et c'est pourquoi je supporte l'Unicef !

Grand merci à Myriam et Merwan pour leur gentillesse et leur disponibilité. Et bravo pour leur engagement !

>> Collecte digitale des ambassadeurs du Val d'Oise de l'Unicef à l'occasion de la Nuit de l'eau 2017.

Le mois dernier, Martine Ryckman, présidente du Comité Unicef du Val d'Oise, nous a fait découvrir les actions initiées par son association (voir interview). Lors de notre rencontre, elle nous a parlé des jeunes qui se mobilisent pour porter le message de l'Unicef.
MERWAN ET MYRIAM AMBASSADEURS UNICEFAlors, à l'occasion de la "Nuit de l'eau", événement national organisé en faveur de l'Unicef et programmé le 18 mars, je suis donc parti à la rencontre de Myriam et Merwan, deux jeunes ambassadeurs valdoisiens qui "se bougent" en faveur de l'Unicef. Passionnant.

Myriam et Merwan, comment avez-vous eu envie de vous engager pour l'Unicef, en devenant jeunes ambassadeurs ?
Merwan : Je participais à un forum sur l'engagement à Montmorency lorsque j'ai rencontré sur un stand les premiers ambassadeurs Unicef du Val d'Oise et Mme Ryckman, présidente du Comité. Je n'ai alors pas hésité, la cause des enfants m'étant très chère. De nombreuses personnes se donnent du mal et, pour moi, c'est un minimum de participer à un maximum d'évènements possibles pour développer notre comité Unicef. Cela fait donc maintenant trois ans que je suis ambassadeur Unicef dans mon lycée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency.
Myriam : Pour ma part, c'est ma première année en tant qu'ambassadrice. Je me suis engagée dans mon lycée Galilée à Cergy. Je suis très intéressée par l'humanitaire et ce rôle est une manière d'agir de manière locale
Etre ambassadeur, c'est porter le message de l'Unicef et sensibiliser les jeunes. Nous devons faire chaque année, dans notre établissement, une présentation de l'Unicef et de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. Pour ma part, je l'ai faite avant un concert que j'avais organisé en faveur de l'association. De plus, j'ai pu présenter l'exposition consacrée à la Convention, exposition itinérante mise à dispo par l'Unicef.
Merwan : Pour ma part, cela fait trois ans que je présente la Convention internationale des droits de l’enfant car, chaque année, mes camarades ainsi que les professeurs changent. Ce temps est précieux car il permet aussi de répondre à toutes les questions posées. C'est ainsi que des camarades se sont, à leur tour, engagés pour l'Unicef et d'autres ont fait des dons. Deux nouveaux ambassadeurs au sein du lycée : cela permet d'envisager de nouvelles actions !

Logo UnicefQuelles sont les principales questions posées lors de vos présentations ?
Myriam : Cela dépend des publics rencontrés. En ce qui concerne nos camarades, nous constatons une perte de confiance envers les associations. Alors on nous demande : "Où va l'argent ?" "Comment sont reversés les fonds ?" "Comment sont utilisés des dons recueillis ?", "La diplomatie n'est-elle pas plus utile que l'humanitaire ?" Le besoin de transparence touche tout le monde.
Merwan : Je suis d'accord avec Myriam. Par contre, chez les plus jeunes, dans les écoles maternelles et primaires où je me suis rendu, les enfants posent des questions plus naïves, plus directes et souvent très intelligentes comme celle-ci : "Pourquoi il y a la guerre ?". Cette innocence me touche et c'est pour cela que je m'investis dans les missions de l'Unicef.
Myriam : Nous relayons le message de l'Unicef et quand on rentre en contact avec d'autres jeunes, notre message est plus audible. Ils vont s'intéresser plus facilement car c'est moins scolaire, moins pédagogique que si les informations étaient données par un professeur. Grâce à nous, ils peuvent se projeter plus facilement vers l'association. C'est notre atout !
Merwan : Beaucoup de jeunes sont prêts à s'engager pour différentes causes et donc il est important de présenter l'Unicef dès que possible.

MERWAN ET MYRIAM AMBASSADEURS UNICEFA ce propos, avez-des relations avec les villes où vous résidez ?
Merwan : Oui. La ville de Groslay m'a gentiment consacré un article dans son journal municipal, cela a permis de faire connaitre le Comité Unicef à tous les habitants et nouer par la suite des relations avec l'équipe municipale. Ainsi j'ai participé au Forum des associations qui a lieu en début d'année scolaire. J'ai eu à cette occasion des échanges merveilleux avec des personnes âgées notamment.
Myriam : Pour ma part, j'ai contacté l'équipe municipale de Cergy où je suis domiciliée. J'ai présenté le Comité Unicef au service jeunesse et nous espérons que l'Unicef sera désormais présent lors des manifestions culturelles et solidaires.

Quelles sont les actions menées au sein de votre lycée ?
Myriam : Pour ma part, j'ai organisé l'année dernière un concert de musique avec de la danse et du chant, en partenariat avec une association de mon lycée. Les fonds récoltés ont été reversés à Unicef France.
Merwan : Au lycée j'ai organisé pendant deux ans un tournoi de basket avec une vente de gâteaux et de porte-clés Unicef. Ce fut un franc succès et cela est très motivant.

NUIT DE L'EAU 2017Evoquons la Nuit de l'eau du 18 mars. Quel est votre rôle dans l'organisation ?
Merwan : "La nuit de l'eau" est organisée par la Fédération Française de Natation et Unicef France. C'est une soirée durant laquelle les piscines sont ouvertes et de nombreuses animations sont proposées. Une vente de confiseries est aussi proposée. Toute la recette de la soirée est reversée à l'Unicef qui reversera les fonds collectés à un programme d'accès à l'eau potable pour les enfants en Haïti.
Myriam : Nous serons présents dans une des six piscines du Val d'Oise qui participent à "La Nuit de l'eau" mais notre rôle est important en amont de la manifestation : nous relayons sur les réseaux sociaux les infos concernant "La nuit de l'eau" et organisons une collecte digitale pour tous ceux qui ne peuvent se rendre le 18 mars dans les piscines ouvertes.
Merwan : J'espère que tous les lecteurs du Journal de François soutiendront l'Unicef à l'occasion de la "Nuit de l'eau"

Vous êtes tous les deux en Terminale et je vous souhaite une réussite pour le futur Bac. Comment envisagez-vous la poursuite de votre rôle d'ambassadeur après le lycée ?
Merwan : Nous pouvons rester ambassadeurs jusqu'à 25 ans si nous poursuivons nos études. Pour ma part, je compte bien continuer ma mission car je suis très motivé pour développer le Comité Unicef du Val d'Oise !
Myriam : Je ne sais pas encore où j'étudierai l'année prochaine mais, comme Merwan, je prends très au sérieux mon rôle d'ambassadrice. Et, pour ma part, je suis attirée par l'humanitaire et j'aimerais participer à une mission humanitaire. Ma première expérience en République Dominicaine m'a beaucoup apportée. Voir tous ces enfants dans le dénuement, c'est vraiment terrible. Il faut vraiment agir et c'est pourquoi je supporte l'Unicef !

Grand merci à Myriam et Merwan pour leur gentillesse et leur disponibilité. Et bravo pour leur engagement !

>> Collecte digitale des ambassadeurs du Val d'Oise de l'Unicef à l'occasion de la Nuit de l'eau 2017.

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