Samedi 7 mai 2022
Montmorency
L'Eden Cinéma de Montmorency accueille la réalisatrice Eve Deboise qui vient présenter son film "Petite leçon d'amour". A l'affiche de cette comédie : Laetitia Dosch et Pierre Deladonchamps !
L'histoire
Un café parisien, des copies égarées, la lettre d’amour d’une lycéenne à son professeur de maths : il n’en faut pas plus à Julie, promeneuse de chiens à ses heures perdues, pour se lancer dans une folle enquête. Elle a peu de temps pour éviter le pire, l’adolescente semble prête à tout.
Par où commencer ? Retrouver le prof, et l’entraîner jusqu’à l’aube dans une course effrénée…
Samedi 7 mai 2022 à 19h - Eden Cinéma 5 bis rue de Pontoise Montmorency - Tarif : 8 €, réduit : 6,30 €, moins de 18 ans : 6,80 €, moins de 14 ans : 4,50 €
Bonus : propos de la réalisatrice Eve Deboise au sujet de son film "Petite leçon d'amour"
Après "Paradis perdu", un premier film dramatique, vous réalisez une comédie.
Quand j’ai réalisé "Paradis perdu", mettre en scène une famille dysfonctionnelle était pour moi un besoin. Mais j’ai toujours eu envie de réaliser une comédie. J’ai été nourrie par les comédies américaines des années trente, quarante et cinquante. Outre le plaisir cinématographique qu’elles nous procurent, elles nous remontent le moral en un clin d’œil. "New York Miami" de Frank Capra, avec Clark Gable et Claudette Colbert, est un film que j’ai toujours adoré : j’aime ce mouvement qui pousse des êtres insatisfaits à s’égarer sur des chemins de traverse et qui les mène vers une bulle d’oxygène et de plaisir.
Cette bulle d’oxygène, c’est ce qui attend les personnages de "Petite leçon d’amour". Racontez-nous la genèse du film.
L’idée m’est venue alors que j’étais moi-même perdue ! Dans les grandes villes, la solitude et l’anonymat font que des gens craquent parfois en public, s’écroulent en larmes... Et dans ces cas-là, on ne sait pas trop quoi faire. Est-ce qu’on doit s’en mêler ou pas ? D’une façon comique, aussi, la déprime peut mettre dans des états paranoïaques, faire faire des scandales pour des choses tout à fait anodines. L’idée était que deux personnes dans cet état limite se percutent. Mais il y a quelqu’un d’encore plus vulnérable qu’eux qu’il va falloir sauver... et ça va leur faire remonter la pente. Je voulais qu’à partir de cette collusion fortuite naisse quelque chose de drôle, et même d’heureux : des rencontres inattendues, une fantaisie, une poésie… Comme si ces deux personnages s’aimantaient et en satellisaient d’autres, tout aussi paumés qu’eux…
Parlez-nous du choix de Laetitia Dosch et de Pierre Deladonchamps pour incarner Julie et Mathieu.
Laetitia a quelque chose d’unique : une fougue, une manière de s’emparer des choses, une liberté qui n’appartient qu’à elle. Son tempérament, à la fois très fort et déroutant de fragilité, a apporté ce qu’il fallait de vérité à Julie. C’est une actrice à la fois piquante et poétique, et il faut aussi attraper ça, cette poésie qui la traverse, au-delà de l’interprétation qu’elle construit. Pour le personnage de Mathieu, je voulais travailler avec un acteur qui ne soit pas estampillé "comédie". Ses souffrances sont banales – un divorce, le problème de la garde de sa petite fille –, mais je ne voulais pas qu’elles soient banalisées ; elles le mettent devant des questions existentielles. Pierre est un acteur singulier, qui aime se risquer, s’abandonner : il était très attiré par cette aventure ludique, nouvelle pour lui.
On a travaillé entre ces deux pôles, il a apporté à son jeu organique de la profondeur et, en même temps, il s’est élancé vers la fantaisie. Il a su donner au personnage quelque chose de très touchant, la vulnérabilité que je recherchais – cette enfance qui revient par petites touches. Et puis leur rencontre a rendu ce choix évident, c’était électrique et en même temps plein de désir de jouer ensemble, un duo inattendu, charmant, dont la complicité s’est renforcée au fil du tournage.
(extrait dossier de presse)
Samedi 7 mai 2022
Montmorency
L'Eden Cinéma de Montmorency accueille la réalisatrice Eve Deboise qui vient présenter son film "Petite leçon d'amour". A l'affiche de cette comédie : Laetitia Dosch et Pierre Deladonchamps !
L'histoire
Un café parisien, des copies égarées, la lettre d’amour d’une lycéenne à son professeur de maths : il n’en faut pas plus à Julie, promeneuse de chiens à ses heures perdues, pour se lancer dans une folle enquête. Elle a peu de temps pour éviter le pire, l’adolescente semble prête à tout.
Par où commencer ? Retrouver le prof, et l’entraîner jusqu’à l’aube dans une course effrénée…
Samedi 7 mai 2022 à 19h - Eden Cinéma 5 bis rue de Pontoise Montmorency - Tarif : 8 €, réduit : 6,30 €, moins de 18 ans : 6,80 €, moins de 14 ans : 4,50 €
Bonus : propos de la réalisatrice Eve Deboise au sujet de son film "Petite leçon d'amour"
Après "Paradis perdu", un premier film dramatique, vous réalisez une comédie.
Quand j’ai réalisé "Paradis perdu", mettre en scène une famille dysfonctionnelle était pour moi un besoin. Mais j’ai toujours eu envie de réaliser une comédie. J’ai été nourrie par les comédies américaines des années trente, quarante et cinquante. Outre le plaisir cinématographique qu’elles nous procurent, elles nous remontent le moral en un clin d’œil. "New York Miami" de Frank Capra, avec Clark Gable et Claudette Colbert, est un film que j’ai toujours adoré : j’aime ce mouvement qui pousse des êtres insatisfaits à s’égarer sur des chemins de traverse et qui les mène vers une bulle d’oxygène et de plaisir.
Cette bulle d’oxygène, c’est ce qui attend les personnages de "Petite leçon d’amour". Racontez-nous la genèse du film.
L’idée m’est venue alors que j’étais moi-même perdue ! Dans les grandes villes, la solitude et l’anonymat font que des gens craquent parfois en public, s’écroulent en larmes... Et dans ces cas-là, on ne sait pas trop quoi faire. Est-ce qu’on doit s’en mêler ou pas ? D’une façon comique, aussi, la déprime peut mettre dans des états paranoïaques, faire faire des scandales pour des choses tout à fait anodines. L’idée était que deux personnes dans cet état limite se percutent. Mais il y a quelqu’un d’encore plus vulnérable qu’eux qu’il va falloir sauver... et ça va leur faire remonter la pente. Je voulais qu’à partir de cette collusion fortuite naisse quelque chose de drôle, et même d’heureux : des rencontres inattendues, une fantaisie, une poésie… Comme si ces deux personnages s’aimantaient et en satellisaient d’autres, tout aussi paumés qu’eux…
Parlez-nous du choix de Laetitia Dosch et de Pierre Deladonchamps pour incarner Julie et Mathieu.
Laetitia a quelque chose d’unique : une fougue, une manière de s’emparer des choses, une liberté qui n’appartient qu’à elle. Son tempérament, à la fois très fort et déroutant de fragilité, a apporté ce qu’il fallait de vérité à Julie. C’est une actrice à la fois piquante et poétique, et il faut aussi attraper ça, cette poésie qui la traverse, au-delà de l’interprétation qu’elle construit. Pour le personnage de Mathieu, je voulais travailler avec un acteur qui ne soit pas estampillé "comédie". Ses souffrances sont banales – un divorce, le problème de la garde de sa petite fille –, mais je ne voulais pas qu’elles soient banalisées ; elles le mettent devant des questions existentielles. Pierre est un acteur singulier, qui aime se risquer, s’abandonner : il était très attiré par cette aventure ludique, nouvelle pour lui.
On a travaillé entre ces deux pôles, il a apporté à son jeu organique de la profondeur et, en même temps, il s’est élancé vers la fantaisie. Il a su donner au personnage quelque chose de très touchant, la vulnérabilité que je recherchais – cette enfance qui revient par petites touches. Et puis leur rencontre a rendu ce choix évident, c’était électrique et en même temps plein de désir de jouer ensemble, un duo inattendu, charmant, dont la complicité s’est renforcée au fil du tournage.
(extrait dossier de presse)
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