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Avant-première du film "Louise Violet" de Eric Besnard

Vendredi 1er novembre 2024
Montmorency

FILM Louise VioletL'Eden Cinéma de Montmorency nous propose une belle avant-première de "Louise Violet", le nouveau film de Eric Besnard.
Après "Délicieux", le réalisateur offre de nouveau un très beau rôle à Grégory Gadebois qui partage l'affiche avec Alexandra Lamy qui interprète le rôle-titre. Louise Violet est l'une des premières institutrices qui a pour mission d'instruire les enfants. Le film évoque l'enseignement primaire devenu obligatoire depuis la loi du 28 mars 1882.
En ce jour férié du vendredi 1er novembre, cette avant-première est une invitation cinématographique sympathique !

L'histoire
1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet a pour but d’y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents.
Un film de Eric Besnard avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois, Jérôme Kircher, Jérémy Lopez, Patrick Pineau, Annie Mercier...

Vendredi 1er novembre 2024 à 21h – Cinéma Eden 5 bis rue de Pontoise Montmorency – Tarifs et réservation en ligne

FILM Louise Violet (crédit David Koskas - Nord-Ouest Films)Bonus : propos de Eric Besnard, réalisateur du film "Louise Violet"

Comment est née cette l’histoire ?
Mes trois premiers films rendaient hommage à mes gouts de cinéphile, et les trois suivants à mes proches (ma mère, ma femme et mon père). Je me suis dit que j’allais laisser mes enfants tranquilles et j’ai décidé de travailler sur mon pays, sur l’identité française et ses spécificités. J’ai commencé à plancher sur le siècle des Lumières, j’ai découvert la création du premier restaurant et ça a donné "Délicieux". J’ai alors dit à mon producteur, Christophe Rossignon, que j’avais envie de poursuivre dans cette voie en abordant le concept de République. Qui dit République dit troisième République et qui dit troisième république dit éducation, un thème qui m’est cher depuis longtemps. L’idée de faire un film sur l’école de Jules Ferry puis sur les premières institutrices envoyées dans les campagnes et projetées dans un monde d’hommes à la fin du 19e siècle est née ainsi. Cette opposition, la rencontre entre deux mouvements, l’un progressiste, et l’autre conservateur, était intéressante.

FILM Louise Violet (crédit David Koskas - Nord-Ouest Films)Qu’est-ce qui vous a décidé à confier le rôle de Louise Violet à Alexandra Lamy ?
Pour Louise, je voulais quelqu’un qui symbolise l’institutrice : sympathique, empathique et issue de la société civile. Alexandra cochait toutes les cases. Populaire dans les deux sens du terme, c’est typiquement la "girl next door" capable de faire face aux personnages masculins qu’elle va affronter et de se les mettre dans la poche. Or depuis le début mon idée était de confronter une actrice de cinéma à des acteurs issus du théâtre. Alexandra est une actrice explosive qui a fait pratiquement toute sa carrière dans la comédie, il fallait surtout retenir ce qui vibre en elle, cette énergie qu’elle a, tout en lui laissant exprimer ce que Louise a vécu et qui est latent, enfermé : la violence de la Commune, la douleur liée à la perte d’êtres chers, la colère, la rage, bref le feu sous la glace. Cela a été un vrai plaisir de lui confier ce rôle dramatique.

C’est la troisième fois après "Délicieux" et "Les choses simples" que vous dirigez Grégory Gadebois qui incarne ici Joseph, le Maire du village. Qu’est-ce que vous aimez chez lui ?
Qu’est-ce que j’aime chez lui ? Il est unique ! C’est très impressionnant. Je n’ai pas d’autres exemples que lui d’ailleurs. Il a cette humilité qui semble relever du complexe d’infériorité mais qui cache en fait un extraordinaire observateur du genre humain. D’ailleurs il reste toujours sur le plateau même quand il ne joue pas. Pour être disponible, mais aussi, j’en suis convaincu, pour "voler" des attitudes, des gestes, des hésitations. Il travaille.
Son jeu, ses silences et son écoute sont incroyables. J’ai envie de lui offrir des rôles qui lui permettent d’illustrer tout le spectre de son talent. Je pourrai passer mes journées à écrire pour lui.

Le rythme du film, cette forme de lenteur, est-il dicté par la vie à cette époque ?
Il est dicté par l’envie que j’avais d’être dans le tempo d’un autre temps, guidé par le cycle naturel. Quand on vit au rythme du soleil et on ne court pas comme aujourd’hui. Il y a moins de changements de rythme. Moins d’artifices. Pas de voiture, de numérique ou de télétransportation. Juste un temps marqué par les intempéries et les tâches à accomplir. Un temps dilaté.
(extrait dossier de presse)

Vendredi 1er novembre 2024
Montmorency

FILM Louise VioletL'Eden Cinéma de Montmorency nous propose une belle avant-première de "Louise Violet", le nouveau film de Eric Besnard.
Après "Délicieux", le réalisateur offre de nouveau un très beau rôle à Grégory Gadebois qui partage l'affiche avec Alexandra Lamy qui interprète le rôle-titre. Louise Violet est l'une des premières institutrices qui a pour mission d'instruire les enfants. Le film évoque l'enseignement primaire devenu obligatoire depuis la loi du 28 mars 1882.
En ce jour férié du vendredi 1er novembre, cette avant-première est une invitation cinématographique sympathique !

L'histoire
1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet a pour but d’y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents.
Un film de Eric Besnard avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois, Jérôme Kircher, Jérémy Lopez, Patrick Pineau, Annie Mercier...

Vendredi 1er novembre 2024 à 21h – Cinéma Eden 5 bis rue de Pontoise Montmorency – Tarifs et réservation en ligne

FILM Louise Violet (crédit David Koskas - Nord-Ouest Films)Bonus : propos de Eric Besnard, réalisateur du film "Louise Violet"

Comment est née cette l’histoire ?
Mes trois premiers films rendaient hommage à mes gouts de cinéphile, et les trois suivants à mes proches (ma mère, ma femme et mon père). Je me suis dit que j’allais laisser mes enfants tranquilles et j’ai décidé de travailler sur mon pays, sur l’identité française et ses spécificités. J’ai commencé à plancher sur le siècle des Lumières, j’ai découvert la création du premier restaurant et ça a donné "Délicieux". J’ai alors dit à mon producteur, Christophe Rossignon, que j’avais envie de poursuivre dans cette voie en abordant le concept de République. Qui dit République dit troisième République et qui dit troisième république dit éducation, un thème qui m’est cher depuis longtemps. L’idée de faire un film sur l’école de Jules Ferry puis sur les premières institutrices envoyées dans les campagnes et projetées dans un monde d’hommes à la fin du 19e siècle est née ainsi. Cette opposition, la rencontre entre deux mouvements, l’un progressiste, et l’autre conservateur, était intéressante.

FILM Louise Violet (crédit David Koskas - Nord-Ouest Films)Qu’est-ce qui vous a décidé à confier le rôle de Louise Violet à Alexandra Lamy ?
Pour Louise, je voulais quelqu’un qui symbolise l’institutrice : sympathique, empathique et issue de la société civile. Alexandra cochait toutes les cases. Populaire dans les deux sens du terme, c’est typiquement la "girl next door" capable de faire face aux personnages masculins qu’elle va affronter et de se les mettre dans la poche. Or depuis le début mon idée était de confronter une actrice de cinéma à des acteurs issus du théâtre. Alexandra est une actrice explosive qui a fait pratiquement toute sa carrière dans la comédie, il fallait surtout retenir ce qui vibre en elle, cette énergie qu’elle a, tout en lui laissant exprimer ce que Louise a vécu et qui est latent, enfermé : la violence de la Commune, la douleur liée à la perte d’êtres chers, la colère, la rage, bref le feu sous la glace. Cela a été un vrai plaisir de lui confier ce rôle dramatique.

C’est la troisième fois après "Délicieux" et "Les choses simples" que vous dirigez Grégory Gadebois qui incarne ici Joseph, le Maire du village. Qu’est-ce que vous aimez chez lui ?
Qu’est-ce que j’aime chez lui ? Il est unique ! C’est très impressionnant. Je n’ai pas d’autres exemples que lui d’ailleurs. Il a cette humilité qui semble relever du complexe d’infériorité mais qui cache en fait un extraordinaire observateur du genre humain. D’ailleurs il reste toujours sur le plateau même quand il ne joue pas. Pour être disponible, mais aussi, j’en suis convaincu, pour "voler" des attitudes, des gestes, des hésitations. Il travaille.
Son jeu, ses silences et son écoute sont incroyables. J’ai envie de lui offrir des rôles qui lui permettent d’illustrer tout le spectre de son talent. Je pourrai passer mes journées à écrire pour lui.

Le rythme du film, cette forme de lenteur, est-il dicté par la vie à cette époque ?
Il est dicté par l’envie que j’avais d’être dans le tempo d’un autre temps, guidé par le cycle naturel. Quand on vit au rythme du soleil et on ne court pas comme aujourd’hui. Il y a moins de changements de rythme. Moins d’artifices. Pas de voiture, de numérique ou de télétransportation. Juste un temps marqué par les intempéries et les tâches à accomplir. Un temps dilaté.
(extrait dossier de presse)

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