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Mercredi cinéma : "Somewhere" de Sofia Coppola

Publié le : 05-01-2011

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

Zoom nouveauté : "Somewhere" de Sofia Coppola

Somewhere afficheL'histoire
Les joies d’une vie de star : à Hollywood, au légendaire hôtel Château Marmont, l’acteur Johnny Marco est seul même quand il est entouré. Il collectionne les filles, dont il oublie aussitôt les prénoms, enchaîne les fêtes, où il boit trop. S’il quitte l’hôtel, c’est pour conduire sa Ferrari ou passer des essais pour son prochain rôle. Et si Johnny, déboussolé par la célébrité, tournait en rond ?
Un matin, son ex-femme lui envoie Cleo, sa fille de 11 ans. Forcés de cohabiter, le père très absent et la jeune fille très précoce apprennent à se connaître. Ils se découvrent complices, filent en Italie où Johnny doit faire la promo de son dernier film. Cleo aurait-elle le pouvoir de remettre son père sur les rails d’une vie plus riche de sens ?
Un film de Sofia Coppola avec Stefen Dorff et Elle Fanning

Bonus : propos de Sofia Coppola, la réalisatrice, au sujet de son film

Pouvez-vous nous expliquer le titre ?
"Somewhere" devait être un titre provisoire mais il est resté. Je voulais que ce film soit l’évocation poétique d’un moment dans la vie de cet homme, et le titre reflète la conscience qu’il a de devoir aller «quelque part» sans savoir où exactement. Le film se passe de nos jours à Hollywood, mais il ne parle pas vraiment de l’industrie cinématographique et on ne voit jamais Johnny sur un tournage. N’importe qui peut s’identifier aux thèmes universels de la famille et de la crise personnelle.

En termes de logistique, le tournage a dû être très différent de celui de "Marie Antoinette". Mais est-il facile de faire un film à Los Angeles aujourd’hui ?
Nous travaillions de manière très confidentielle et aucune superstar ne jouait dans le film, alors il était facile de se déplacer et de faire ce qu’on avait à faire. Après "Marie Antoinette", tous ses costumes et tous ses figurants, c’était libérateur de travailler avec une équipe réduite et ça se rapprochait en cela de mon expérience sur "Lost in translation". C’est le tournage le moins stressant et le plus agréable que j’ai connu. Pour moi, ça a été une expérience positive : centrer un film autour de deux personnages, de leur intimité et aussi, passer beaucoup de temps avec l’un des deux, seul. Je voulais que les spectateurs oublient toute la machinerie du tournage, qu’ils puissent être uniquement avec le personnage.

Steffen Darff et Elle Fannin (credit : Franco Biciocchi et Merrick Morton)Ce choix esthétique a donc influencé l’histoire au fil de l’écriture ?
Totalement. Les distractions sont si nombreuses de nos jours, en particulier dans les milieux du showbiz hollywoodien. On peut se distraire sans arrêt.
Quand cesse-t-on de s’étourdir pour se regarder en face ? Que se passet-il quand Johnny se retrouve seul dans sa chambre ? Ce moment où on est confronté à soi-même et qui est angoissant pour tout le monde. Mon intention était que le spectateur passe du temps avec Johnny, seul, dans sa chambre.

Aviez-vous une solution de rechange au cas où le Château Marmont aurait refusé d’accueillir le tournage ?
Non. Ça ne pouvait être que le Château Marmont, c’est un élément essentiel, le troisième personnage du film. La plupart du temps, je n’ai pas de solution de rechange. Je dois me débrouiller pour que ça marche. Ou alors, repenser le projet entier. Heureusement, le propriétaire, André Balazs et le directeur général, Philip Pavel, ont eu la gentillesse et la générosité de nous ouvrir leurs portes.

Steffen Darff et Elle Fannin (credit : Franco Biciocchi et Merrick Morton)Et vous n’avez pas eu besoin de modifier la déco ou d’abattre des cloisons ?
Non. Le directeur de la photographie, Harris Savides, est impressionnant parce qu’il peut tourner n’importe où. Il est toujours partant ! J’ai eu peur que les séquences des jumelles soient difficiles à tourner dans une chambre aussi exiguë, mais nous avons bougé les meubles, et ça a marché.
(extrait dossier de presse)

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

Zoom nouveauté : "Somewhere" de Sofia Coppola

Somewhere afficheL'histoire
Les joies d’une vie de star : à Hollywood, au légendaire hôtel Château Marmont, l’acteur Johnny Marco est seul même quand il est entouré. Il collectionne les filles, dont il oublie aussitôt les prénoms, enchaîne les fêtes, où il boit trop. S’il quitte l’hôtel, c’est pour conduire sa Ferrari ou passer des essais pour son prochain rôle. Et si Johnny, déboussolé par la célébrité, tournait en rond ?
Un matin, son ex-femme lui envoie Cleo, sa fille de 11 ans. Forcés de cohabiter, le père très absent et la jeune fille très précoce apprennent à se connaître. Ils se découvrent complices, filent en Italie où Johnny doit faire la promo de son dernier film. Cleo aurait-elle le pouvoir de remettre son père sur les rails d’une vie plus riche de sens ?
Un film de Sofia Coppola avec Stefen Dorff et Elle Fanning

Bonus : propos de Sofia Coppola, la réalisatrice, au sujet de son film

Pouvez-vous nous expliquer le titre ?
"Somewhere" devait être un titre provisoire mais il est resté. Je voulais que ce film soit l’évocation poétique d’un moment dans la vie de cet homme, et le titre reflète la conscience qu’il a de devoir aller «quelque part» sans savoir où exactement. Le film se passe de nos jours à Hollywood, mais il ne parle pas vraiment de l’industrie cinématographique et on ne voit jamais Johnny sur un tournage. N’importe qui peut s’identifier aux thèmes universels de la famille et de la crise personnelle.

En termes de logistique, le tournage a dû être très différent de celui de "Marie Antoinette". Mais est-il facile de faire un film à Los Angeles aujourd’hui ?
Nous travaillions de manière très confidentielle et aucune superstar ne jouait dans le film, alors il était facile de se déplacer et de faire ce qu’on avait à faire. Après "Marie Antoinette", tous ses costumes et tous ses figurants, c’était libérateur de travailler avec une équipe réduite et ça se rapprochait en cela de mon expérience sur "Lost in translation". C’est le tournage le moins stressant et le plus agréable que j’ai connu. Pour moi, ça a été une expérience positive : centrer un film autour de deux personnages, de leur intimité et aussi, passer beaucoup de temps avec l’un des deux, seul. Je voulais que les spectateurs oublient toute la machinerie du tournage, qu’ils puissent être uniquement avec le personnage.

Steffen Darff et Elle Fannin (credit : Franco Biciocchi et Merrick Morton)Ce choix esthétique a donc influencé l’histoire au fil de l’écriture ?
Totalement. Les distractions sont si nombreuses de nos jours, en particulier dans les milieux du showbiz hollywoodien. On peut se distraire sans arrêt.
Quand cesse-t-on de s’étourdir pour se regarder en face ? Que se passet-il quand Johnny se retrouve seul dans sa chambre ? Ce moment où on est confronté à soi-même et qui est angoissant pour tout le monde. Mon intention était que le spectateur passe du temps avec Johnny, seul, dans sa chambre.

Aviez-vous une solution de rechange au cas où le Château Marmont aurait refusé d’accueillir le tournage ?
Non. Ça ne pouvait être que le Château Marmont, c’est un élément essentiel, le troisième personnage du film. La plupart du temps, je n’ai pas de solution de rechange. Je dois me débrouiller pour que ça marche. Ou alors, repenser le projet entier. Heureusement, le propriétaire, André Balazs et le directeur général, Philip Pavel, ont eu la gentillesse et la générosité de nous ouvrir leurs portes.

Steffen Darff et Elle Fannin (credit : Franco Biciocchi et Merrick Morton)Et vous n’avez pas eu besoin de modifier la déco ou d’abattre des cloisons ?
Non. Le directeur de la photographie, Harris Savides, est impressionnant parce qu’il peut tourner n’importe où. Il est toujours partant ! J’ai eu peur que les séquences des jumelles soient difficiles à tourner dans une chambre aussi exiguë, mais nous avons bougé les meubles, et ça a marché.
(extrait dossier de presse)

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