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Mercredi cinéma : "Requiem d'une tueuse" de Jérôme Le Gris avec Mélanie Laurent, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac

Publié le : 23-02-2011

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

Zoom nouveauté : "Requiem d'une tueuse" de Jérôme Le Gris avec Mélanie Laurent, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac…

L'histoire
Lucrèce est tueuse à gages. Spécialisée dans l’usage des poisons, et passionnée d’Opéra, elle va devoir s’acquitter d’un contrat difficile au cœur des Alpes Suisses.
Sous les traits d’une jeune chanteuse lyrique, Lucrèce devra se produire sur la scène du très select Festival d’Ermeux et tenter d’y abattre l’un de ses partenaires : le baryton britannique Alexander Child. Ce dernier, récemment acquéreur d’une distillerie en Écosse, demeure le seul obstacle à un projet de pipeline stratégique aux enjeux économiques considérables. Il vient de gagner un long bras de fer juridique contre la British Oil, qui n’a plus d’autre choix que de l’éliminer.
Pour compliquer le tout, le contre-espionnage français, informé de ce contrat, envoie Rico, ancien du Service Action, pour s’infiltrer dans l’orchestre, démasquer et effacer tous ceux qui en veulent à Alexander Child.
Rico n’a aucune information sur la tueuse et il aura beaucoup de difficulté à la localiser au milieu de toute une galerie de portraits : un chef d’orchestre odieux, un ténor particulièrement orgueilleux et un directeur de festival étrangement stressé…
Au rythme des répétitions du sublime Messie de Haendel, c’est donc un chassé-croisé haletant qui commence… et pourrait bien finir en Requiem… pour une tueuse !
Un film de Jérôme Le Gris avec Mélanie Laurent, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac…


Bonus : propos de Mélanie Laurent, actrice principale du film

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans "requiem pour une tueuse" ?
Je connais Jérôme Le Gris depuis longtemps. À l’époque où "Je vais bien, ne t'en fais pas" n’était pas encore sorti, il voulait déjà réaliser un film dans lequel il m’avait proposé un très joli rôle. Même si le film n’a pas pu se monter, j’ai tout de suite cru en lui, en son univers. Sa passion et ce qu’il est humainement m’ont plu. Nous sommes restés en contact et j’ai toujours gardé l’envie de travailler avec lui. Je crois beaucoup à ce que je ressens des gens. C’est souvent ce qui motive mes engagements. Je préfère de loin privilégier des choix instinctifs basés sur ce que j’éprouve que sur des critères carriéristes qui me pousseraient à accepter les propositions venues d’Hollywood. Des années plus tard, Jérôme m’a donné le scénario de "Requiem pour une tueuse" en m’annonçant que j’étais le personnage principal ! Malgré l’a priori positif que j’avais pour ce qu’il me proposait, si je n’avais pas été séduite j’aurais eu la franchise de le lui dire. Mais en lisant l’histoire, en sachant tout ce que Jérôme pouvait donner au film, j’ai tout de suite accepté.

Mélanie LaurentQu’avez-vous pensé du scénario ?
Faire un polar pour faire un polar ou jouer une simple tueuse n’aurait pas été forcément très intéressant, mais il y avait autre chose. Ce sont des tueurs, ils ont tous des cibles différentes, et leurs rapports sont très atypiques. Jérôme joue avec les codes du thriller, mais le facteur humain va surgir et changer la donne. Pour chacun, les enjeux vont au-delà d’une simple mission. Tous les protagonistes ont des zones d’ombre, des secrets. Tous ont des motivations qui dépassent leur contrat. Chacun se retrouve dans la ligne de mire de l’autre et rien ne se passe comme prévu. Ce ne sont plus des machines implacables. On se retrouve du coup avec des scènes très humaines, un peu à la Sautet, dans un univers de thriller et de polar. Le film est un mélange original, avec de l’émotion, de l’humour et un vrai rythme. C’était perceptible dès la lecture et le film apporte encore une richesse de mise en scène.

Pouvez-vous nous parler de votre personnage, Lucrèce ?
C’est une tueuse à gages d’un genre particulier. Sa spécialité consiste à ne laisser aucune trace, à faire passer la mort de sa cible pour naturelle.
Ses exécutions sont toujours plus complexes qu’un simple assassinat. Elle est spécialiste en complots de haut vol. C’est un personnage qui ne parle pas beaucoup. Lucrèce a un côté introverti, presque timide qui contraste avec ce qu’elle fait. C’est une jeune femme discrète. Lorsqu’elle arrive au festival où elle est censée être Mélanie Laurent et Tchéky Karyochanteuse lyrique, elle ne s’invente pas un personnage exubérant. Elle reste sur la réserve, au point de risquer de griller sa couverture. C’est sa nature. C’est un autre aspect qui rend le film intéressant. Le chant, qui est sans doute l’activité la plus personnelle et la plus vraie de sa vie, fait surgir le facteur humain là où il ne devrait pas avoir sa place. On découvre et on comprend Lucrèce au fur et à mesure que l’histoire avance. Ses clés sont toutes affectives, et de nombreuses questions restent en suspens dans sa vie. Elle est certainement, dès son plus jeune âge, devenue très intérieure, un peu enfermée dans son propre esprit. Cela explique sans doute son peu d’exubérance. Cela pourrait la faire passer pour glaciale, mais c’est juste une attitude qui lui permet de se concentrer pour tout analyser autour d’elle.
Lucrèce est coincée dans une vie qui la met de plus en plus mal à l’aise. Elle souffre de ce rapport avec sa petite fille, difficilement assumé, parce qu’elle ne supporte plus d’être si souvent éloignée pour ses contrats.
Finalement, c’est un peu la même chose pour les actrices - les crimes en moins ! On enchaîne les films, au risque de passer parfois un peu à côté de la vie. On se rend compte que l’on n’a pas vu sa famille depuis longtemps, que certains ne seront peut-être plus là quand on se posera enfin. Lucrèce en est là au début du film, et cet état d’esprit va sans doute contribuer à lui faire baisser sa garde.
(extrait dossier de presse)

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
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Zoom nouveauté : "Requiem d'une tueuse" de Jérôme Le Gris avec Mélanie Laurent, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac…

L'histoire
Lucrèce est tueuse à gages. Spécialisée dans l’usage des poisons, et passionnée d’Opéra, elle va devoir s’acquitter d’un contrat difficile au cœur des Alpes Suisses.
Sous les traits d’une jeune chanteuse lyrique, Lucrèce devra se produire sur la scène du très select Festival d’Ermeux et tenter d’y abattre l’un de ses partenaires : le baryton britannique Alexander Child. Ce dernier, récemment acquéreur d’une distillerie en Écosse, demeure le seul obstacle à un projet de pipeline stratégique aux enjeux économiques considérables. Il vient de gagner un long bras de fer juridique contre la British Oil, qui n’a plus d’autre choix que de l’éliminer.
Pour compliquer le tout, le contre-espionnage français, informé de ce contrat, envoie Rico, ancien du Service Action, pour s’infiltrer dans l’orchestre, démasquer et effacer tous ceux qui en veulent à Alexander Child.
Rico n’a aucune information sur la tueuse et il aura beaucoup de difficulté à la localiser au milieu de toute une galerie de portraits : un chef d’orchestre odieux, un ténor particulièrement orgueilleux et un directeur de festival étrangement stressé…
Au rythme des répétitions du sublime Messie de Haendel, c’est donc un chassé-croisé haletant qui commence… et pourrait bien finir en Requiem… pour une tueuse !
Un film de Jérôme Le Gris avec Mélanie Laurent, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac…


Bonus : propos de Mélanie Laurent, actrice principale du film

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans "requiem pour une tueuse" ?
Je connais Jérôme Le Gris depuis longtemps. À l’époque où "Je vais bien, ne t'en fais pas" n’était pas encore sorti, il voulait déjà réaliser un film dans lequel il m’avait proposé un très joli rôle. Même si le film n’a pas pu se monter, j’ai tout de suite cru en lui, en son univers. Sa passion et ce qu’il est humainement m’ont plu. Nous sommes restés en contact et j’ai toujours gardé l’envie de travailler avec lui. Je crois beaucoup à ce que je ressens des gens. C’est souvent ce qui motive mes engagements. Je préfère de loin privilégier des choix instinctifs basés sur ce que j’éprouve que sur des critères carriéristes qui me pousseraient à accepter les propositions venues d’Hollywood. Des années plus tard, Jérôme m’a donné le scénario de "Requiem pour une tueuse" en m’annonçant que j’étais le personnage principal ! Malgré l’a priori positif que j’avais pour ce qu’il me proposait, si je n’avais pas été séduite j’aurais eu la franchise de le lui dire. Mais en lisant l’histoire, en sachant tout ce que Jérôme pouvait donner au film, j’ai tout de suite accepté.

Mélanie LaurentQu’avez-vous pensé du scénario ?
Faire un polar pour faire un polar ou jouer une simple tueuse n’aurait pas été forcément très intéressant, mais il y avait autre chose. Ce sont des tueurs, ils ont tous des cibles différentes, et leurs rapports sont très atypiques. Jérôme joue avec les codes du thriller, mais le facteur humain va surgir et changer la donne. Pour chacun, les enjeux vont au-delà d’une simple mission. Tous les protagonistes ont des zones d’ombre, des secrets. Tous ont des motivations qui dépassent leur contrat. Chacun se retrouve dans la ligne de mire de l’autre et rien ne se passe comme prévu. Ce ne sont plus des machines implacables. On se retrouve du coup avec des scènes très humaines, un peu à la Sautet, dans un univers de thriller et de polar. Le film est un mélange original, avec de l’émotion, de l’humour et un vrai rythme. C’était perceptible dès la lecture et le film apporte encore une richesse de mise en scène.

Pouvez-vous nous parler de votre personnage, Lucrèce ?
C’est une tueuse à gages d’un genre particulier. Sa spécialité consiste à ne laisser aucune trace, à faire passer la mort de sa cible pour naturelle.
Ses exécutions sont toujours plus complexes qu’un simple assassinat. Elle est spécialiste en complots de haut vol. C’est un personnage qui ne parle pas beaucoup. Lucrèce a un côté introverti, presque timide qui contraste avec ce qu’elle fait. C’est une jeune femme discrète. Lorsqu’elle arrive au festival où elle est censée être Mélanie Laurent et Tchéky Karyochanteuse lyrique, elle ne s’invente pas un personnage exubérant. Elle reste sur la réserve, au point de risquer de griller sa couverture. C’est sa nature. C’est un autre aspect qui rend le film intéressant. Le chant, qui est sans doute l’activité la plus personnelle et la plus vraie de sa vie, fait surgir le facteur humain là où il ne devrait pas avoir sa place. On découvre et on comprend Lucrèce au fur et à mesure que l’histoire avance. Ses clés sont toutes affectives, et de nombreuses questions restent en suspens dans sa vie. Elle est certainement, dès son plus jeune âge, devenue très intérieure, un peu enfermée dans son propre esprit. Cela explique sans doute son peu d’exubérance. Cela pourrait la faire passer pour glaciale, mais c’est juste une attitude qui lui permet de se concentrer pour tout analyser autour d’elle.
Lucrèce est coincée dans une vie qui la met de plus en plus mal à l’aise. Elle souffre de ce rapport avec sa petite fille, difficilement assumé, parce qu’elle ne supporte plus d’être si souvent éloignée pour ses contrats.
Finalement, c’est un peu la même chose pour les actrices - les crimes en moins ! On enchaîne les films, au risque de passer parfois un peu à côté de la vie. On se rend compte que l’on n’a pas vu sa famille depuis longtemps, que certains ne seront peut-être plus là quand on se posera enfin. Lucrèce en est là au début du film, et cet état d’esprit va sans doute contribuer à lui faire baisser sa garde.
(extrait dossier de presse)

Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
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